L’AI6 se présente avec une architecture désormais très utilisée dans le monde du boitier.
L’espace interne se scinde en deux parties. Sur la gauche nous avons le plateau à carte mère épaulé de cinq orifices pour le passage des câbles et d’une large ouverture au niveau du socket. Le bloc d’alimentation prend place sur le bas.
Il repose sur quatre petits pieds caoutchoutés. Un système de montage rapide est proposé avec la présence d’une sangle. Enfin de la mousse entoure l’ouverture arrière pour limiter le transfert de vibrations au châssis.
La partie droite se compose d’une unique colonne où trois cages à disques durs prennent en charge sept périphériques 3,5 pouces. Les disques durs s’installent dans des tiroirs en métal équipés d’œillets anti-vibrations.
De base, l’espace disponible pour la carte graphique est de 280 mm. Il peut être porté à 428 mm en démontant la cage du milieu.
L’opération est par contre assez fastidieuse puisqu’il faut dévisser deux vis cruciformes à l’aide d’un tournevis et deux vis à main avec l’obligation de passer par l’arrière du boitier pour la dernière.
La ventilation s’appuie sur deux ventilateurs dont un 120 mm à l’arrière et un 140 mm à l’avant. En cas de besoin, il est possible de rajouter un 140 mm à l’avant, deux 120/140 mm sur le dessus (ou un radiateur de Watercooling de 280 mm) et deux 120/140 mm sur le bas.
Pour faciliter l’alimentation, deux petites cartes électroniques alimentées par une prise Molex gèrent jusqu’à huit ventilateurs. Il est dommage qu’aucun potentiomètre ne l’accompagne, cela aurait permis une gestion plus poussée de la ventilation en fonction des besoins. En revanche, nous avons un défaut: le câble d’alimentation du ventilateur arrière est trop court pour se brancher au système.
C’est bien dommage. Le bundle comprend toutefois deux rallonges permettant des tensions plus faibles que le 12 Volts.
A l’arrière, le plateau à carte mère dispose de nombreuses attaches câbles ce qui devrait aider à obtenir un rangement efficace.
Au final, l’espace interne est généreux. L’AI6 propose de la modularité au niveau des cages HDD. Nous avons apprécié la présence de paniers en métal, ce qui est de plus en plus rare, le plastique étant trop souvent utilisé. Plusieurs astuces contre le bruit sont utilisées avec des œillets en silicone, de la mousse contre le châssis ou encore des petits patins anti-vibrations. L’utilisation de deux petites cartes électroniques comme « concentrateur » d’alimentation des ventilateurs est une bonne idée. Le câblage s’en retrouve simplifié. Par contre, le câble du ventilateur arrière est bien trop court pour en profiter et aucun potentiomètre n’est de la partie. Enfin, le système d’attaque des cages HDD est trop lourd. Il est possible de le simplifier tandis que la sangle au niveau du bloc d’alimentation ne suffit pas à assurer sa fixation.