Dark Base 700, le test complet

Dark Base 700, présentation

Une année après le lancement des Dark Base 900 et Pro 900, Be Quiet ! complète son offre haut de gamme avec l’arrivée du Dark Base 700. La numérotation n’est pas utilisée pour différencier le positionnement. L’idée est de répondre à des attentes avec un boitier plus compact proposant un format Moyen Tour.

Sa conception conserve la philosophie de ses ainés avec à la clé une importante flexibilité. Elle concerne l’agencement interne mais aussi ses évolutions futures au travers de la modularité. Le constructeur l’équipe d’un revêtement interne anti-bruit, exploite des ouvertures d’aération à diminution de nuisances sonores et propose des astuces pour limiter les vibrations. A cela s’ajoute un look marqué dans la tradition de cette gamme. Il marie du plastique, de l’acier, de l’aluminium et du verre trempé, le tout accompagné d’un rétro-éclairage RGB personnalisable et évolutif.

Les dernières tendances sont également de la partie comme de l’‘USB 3.1 Gen 2 Type C ainsi qu’une imposante fenêtre latérale en verre trempé.

Ce Dark Base 700 reprend le design « passe partout » de ses ainés avec une face avant dominante mais sobre. En aluminium brossé, elle est mise en avant par des évents latéraux en métal Mesh.

Ils partent des deux pieds avant pour finir leurs courses sur le haut.

A cela s’ajoutent deux liserés où un rétro-éclairage RGB prend vie. Cette façade est amovible.

En la tirant vers soi, elle se libère du châssis pour donner accès à un large filtre vertical. Le constructeur a eu la bonne idée d’ajouter sur le bas une poignée pour extraire le second filtre par l’avant parcourant cette fois toute la longueur du boitier.

La connectique est placée à l’avant sur un plan inclinée pour faciliter son accès. Elle comprend pas mal de chose.

Nous retrouvons deux ports USB 3.0, un port USB 3.1 Type C, des jacks micro et casque, un bouton Power, un interrupteur de contrôle RGB et un contrôleur de ventilateurs à 4 niveaux.

Le boitier affiche des dimensions de 241 x 544 mm pour une hauteur de 519 mm. Il est construit avec de l’acier SECC de 0,7 à 0,8 mm, de l’aluminium (0,8 à 1,2 mm), du plastique et du verre trempé de 4mm. Ce dernier se trouve en latéral au travers d’une large vitre permettant d’exposer l’ensemble de sa configuration. Elle se consolide à l’aide de vis à main et profite de supports anti-vibrations. Ce système est également utilisé pour le panneau latéral opposé.

Il ne repose pas directement sur le châssis. Des tampons amortisseurs sont présents aux points de contact.

L’arrière positionne le bloc d’alimentation sur le bas. Un ensemble de sept slots d’extension assure l’usage de cartes filles. Nous avons une généralisation d’équerres PCi perforées et amovibles. Soulignons que deux slots d’extension supplémentaires sont présents. Positionnés à la verticale, ils permettent de positionner une carte graphique dans la même orientation. L’objectif est de valoriser son rétroéclairage et son système de refroidissement. Ceci demande par contre l’achat en option d’un module, le riser.

L’architecture interne dévoile deux chambres distinctes. La principale est dédiée à la carte mère et ses différents composants annexes. L’espace permet l’usage des formats E-ATX (30.5 x 27.5cm), ATX, M-ATX, Mini-IT X. un espace de 286 mm est réservé à la carte graphique ou 430 mm sans cage HDD. L’alimentation profite de 150 à 285 mm.

Un ensemble de cinq caches dissimule des emplacements 3,5 pouces. En bundle, un tiroir est présent en plus des deux proposés par la cage HDD du bas.

Chaque tiroir peut accepter un disque dur 3,5 pouces ou deux unités 2,5 pouces. Ces derniers profitent également de trois emplacements dédiés à l’arrière du plateau à carte mère.

Au total et de base, trois disques durs 3,5 pouces et 3 SSD trouvent leur place ou encore 9 SSD mais sans disque dur.

Les ouvertures qui ne sont pas utilisées par des lecteurs disposent de caches afin de masquer les câbles arrières. Ces caches sont ajustables à deux hauteurs différentes pour dissimuler complètement l’ouverture, assurer un intérieur rangé ou encore modifier la circulation de l’air.

A ce sujet, la ventilation est assurée par deux ventilateurs PWM 140 mm SilentWings 3 (1600 rpm max). Le boitier accepte au total neuf ventilateurs en incluant l’emplacement pour ventilateur de la chambre d’alimentation.

Concrètement l’avant et le haut du boitier peuvent accueillir 3 ventilateurs de 120/140 mm, l’arrière et le bas un 120 ou 140 mm et le cache alimentation un 120 ou 140 mm.  A cela s’ajoute une prise en charge des Watercooling avec pour le haut du 120, 240 et 360 mm contre du 120, 140, 240, 280 et 360 à l’avant. Enfin, un radiateur de 120 ou 140 mm peut s’installer à l’arrière.

A cela s’ajoute un Rhéobus. Le panneau de contrôle est disponible au niveau de la  connectique avant. Il propose quatre profils de ventilation avec Auto, 1, 2 et 3. Il prend vie au travers d’une carte électronique placée au dos du plateau à carte mère. Elle permet de piloter six ventilateurs au travers de deux lignes de trois ventilateurs. Deux « switches » permettent de paramétrer chaque ligne en mode Silence ou Performance. Le mode silence associe une vitesse de rotation à 25% au profil 1, 45% au profil 2 et 65% au profil 3. Ces chiffres grimpent aux valeurs respectives de 50, 70 et 100% avec le mode Performance.

Le profil Auto a pour fonction de confier à la carte mère la gestion de tout ce beau monde. Un câble permet de relier le Rhéobus à un connecteur PWM 4 Pins de cette dernière.

Nous avons vu que la face avant dispose d’un éclairage RGB. L’interrupteur LED propose plusieurs couleurs (blanc, rouge, vert, bleu, orange, violet et mode alternance),  deux effets (statistique, respiration) et une fonction d’arrêt. Le système est également pilotable via une carte mère compatible. Un faisceau RGB est proposé au niveau de la carte électrique du Rhéobus afin d’être connecté à un en-tête RGB.

Ce Dark Base 700 est un boitier orienté silence. Il profite pour cela de plusieurs astuces pour minimiser le bruit. Ces ventilateurs SilentWings 3 PWM 140mm bénéficient d’un montage anti-vibrations que l’on retrouve également au niveau des fixations des disques durs.  Le tiroir à carte mère est découplé de l’armature du boîtier et l’intérieur des panneaux propose de la mousse isolante. A cela s’ajoute d’autres petites choses comme une fenêtre en verre trempé avec joints en caoutchouc et des points de contact arrières isolant le panneau latéral du châssis.

Enfin à l’image de son ainé le Dark Base Pro 900, toute l’architecture interne peut être inversée.  En clair, le plateau à carte mère peut prendre la place du panneau en verre trempé. La carte mère se retrouve du coup vers le bas. Les cages HDD sont alors repositionnables tout comme le cache alimentation.

Cette modularité offre deux choix avec soit un boitier ouvert sur la gauche soit un boitier ouvert sur la droite.

Enfin, le haut du cache alimentation est divisé en quatre biseaux qui peuvent être enlevés un à un. Il devient possible de ménager un circuit d’air depuis l’alimentation, de s’accommoder d’un ventilateur dans l’emplacement inférieur ou encore de permettre un ajustement du câblage et installer un long radiateur  en façade.

Sur l’aspect du montage, nous n’avons rencontré aucun problème sauf pour l’orifice permettant le passage du câble EPS 8 broches à la carte mère.

Il faut seulement écarter à la main l’espace entre la structure de la coiffe du boitier et le plateau à carte mère. Les différents faisceaux trouvent naturellement leur place avec des fixations placées à des endroits stratégiques.

Le montage d’un SSD ou d’un disque dur profite de fixations rapides. Elles concernent seulement la fixation au châssis. La consolidation de l’unité de stockage à son emplacement dédié demande l’usage d’un tournevis.