Obsidian 500D, présentation.
Corsair fait évoluer sa gamme de boitiers Obisidian. Le constructeur annonce l’Obsidian 500D. Sa disponibilité est prévue d’ici la fin du mois à un tarif de 154,90 €.
Ce boitier se base sur la plateforme du 570X et adopte une robe très travaillée. Nous avons un châssis en acier et l’usage généralisé en externe d’aluminium brossé. Cette finition touche la face avant, la coiffe et les montants latéraux des deux panneaux en verre trempé.
Son look propose un rendu passe-partout mais avec un aspect travaillé, ce qui en fait un bel objet.
Le boitier propose un jeu de courbes horizontales et verticales laissant apparaitre des « vides » exploités pour le passage de l’air et l’usage de filtres.
Nous n’avons pas une robe plaquée contre le châssis. Elle est légèrement surélevée ce qui permet la présence de deux larges filtres magnétiques. Ils parcourent toute la hauteur et la longueur du boitier.
De manière globale, toutes les ouvertures sont filtrées.
Le boitier affiche des dimensions de 508mm x 233mm x 502mm. Ses deux panneaux latéraux sont constitués de verre trempé. Ils ont la particularité d’être montés sur charnière.
Du coup, nous avons un système de porte à droite et à gauche ce qui facilite l’accès à la configuration. Pour plus de confort ou si l’espace vient à manquer, ils sont tous les deux amovibles. Il suffit d’enlever une petite vis cruciforme.
L’accès aux filtres avant et du haut se fait en latéral tandis que celui de l’arrière au niveau du logement du bloc s’enlève en tirant vers soi. Le design est l’un des arguments de cet Obsidian 500D. Nous avons une prise de recul face au RGB. Ici, le mot d’ordre est la sobriété.
En interne, l’architecture se veut moderne. Corsair scinde en deux parties l’organisation de la configuration. La chambre principale accueille la carte mère et ses périphériques tandis qu’un logement dédié au bloc d’alimentation est proposé sur le bas. En acier, il isole l’alimentation du reste de la configuration tout en offrant un ouverture pour le passage des câbles PCIe à destination de la carte graphique.
Cette dernière profite d’une architecture dite « Direct Airflow Path ». En clair, l’espace interne se base sur des choix ne venant pas « casser » le flux d’air du ou des ventilateurs avant. L’objectif est de favoriser son passage afin d’optimiser le refroidissement. Du coup, l’ensemble des logements pour le stockage est déporté à l’arrière du plateau à carte mère.
Coté compatibilité, nous avons 370 mm pour la carte graphique, 170 mm pour la hauteur du ventirad et 225 mm pour la longueur de l’alimentation. Sept slots d’extension avec équerres PCI perforées sont disponibles et deux unités supplémentaires positionnées à la verticale permettent d’exposer le système de refroidissement de la carte graphique face à la vitre.
De base, le boitier s’accompagne de deux ventilateurs SP120 mm non PWM. Ils sont montés sur des rails ce qui permet d’ajuster leurs positions selon la configuration. Leur vitesse maximale est calibrée à 1200 rpm. Le premier est placé à l’avant en aspiration afin d’apporter de l’air frais et le deuxième est à l’arrière en extraction.
Il est possible de renforcer ce schéma avec trois unités de 120 mm à l’avant ou deux de 140 mm et deux autres solutions de 120 mm ou 140 mm sur le haut. Un Watercooling peut également prendre place avec de l’espace pour un radiateur de 280 ou 360 à l’avant ou un 240/280 sur le haut. Il est également prévu des emplacements pour un réservoir ou une pompe d’une refroidissement liquide non AIO.
L’arrière du plateau à carte mère est tout aussi riche puisque nous retrouvons tous les emplacements pour le stockage. Deux supports plastiques équipés d’un montage sans outil et d’un système anti-vibration permettent d’installer deux disques durs 3,5 pouces.
Ils se complètent par trois logements 2,5 pouces dédiés solidaires du plateau à l’aide d’une vis à main. Il n’y a pas de montage rapide.
Plusieurs ouvertures assurent le passage des câbles et un cache métallique isole les principaux faisceaux. Sa fonction est d’améliorer le rendu puisque nous avons un panneau latéral en verre trempé. Le montage ne demande aucune gymnastique particulière.
Nous n’avons pas rencontré de difficulté. La seule remarque touche à ce fameux cache métallique. Si l’usage de vis à main fait espérer une fixation simple et rapide, ce n’est pas le cas. Il faut passer un peu de temps pour bien plaquer le câblage contre le plateau sans quoi sa fermeture se complexifie.
Enfin, la connectique est placée sur le haut. Elle comprend deux ports USB 3.0 Gen 1, un port USB 3.1 Gen 2 de Type-C, des boutons Power et Reset et des classiques Jacks Audio Micro/Casque.
Review Overview
Silence
Refroidissement
Prestation / Prix
Aluminium et verre trempé
Ce boitier Obsidian 500D vise l’offre haut de gamme avec comme choix la sobriété, un look, du caractère et une architecture évolutive. Il profite d’un équipement riche avec par exemple de l’USB 3.1 Gen 2 ou encore des panneaux latéraux montés sur charnière. A l’usage, il se montre convainquant en refroidissement tout en contenant assez bien les nuisances sonores. Son architecture propose le nécessaire pour travailler sur le rendu afin d’exposer sa configuration au travers de ses vitres latérales en verre trempé. L’aluminium lui apporte du style et une forte personnalité. Annoncé à 154,90 €, les prestations sont là. Il est néanmoins dommage qu’aucun rhéobus ne soit pas de la partie.