L’OSTROG est livré dans un carton simple sans finition plastifiée ce qui permet un recyclage plus facile. Le boitier est logé entre deux protections en polystyrène. Nous avons affaire à un format « Moyen tour », aux dimensions de 485 x 244 x 495 mm, se présentant avec un châssis en acier SECC et une façade en plastique. Il respire la qualité et donne une impression de solidité. La face avant se présente, pour notre version GT ECA3280A-B, avec une finition « métal Mesh » au niveau des trois emplacements 5,25 pouces externes et du système de refroidissement. La façade est amovible, il suffit de la tirer vers soi. Elle dévoile deux ventilateurs translucides de 140 mm épaulés d’un éclairage LED pilotable via un bouton ON/OFF sur le dessus. La connectique placée sur le haut, ce qui indique une utilisation du boitier à même le sol, se compose des classiques boutons ON/OFF et RESET, de deux LED (activité HDD et mise sous tension), de deux ports USB 3.0, de deux ports USB 2.0 et des classiques Jack audio. Il n’y a pas de gestion de la ventilation. Le bundle comprend tout de même deux adaptateurs Molex pour un branchement en 12 Volts directement en cas de forts besoins. Toujours sur le haut, nous avons deux emplacements pour ventilateurs de 120 ou 140 mm ou encore un 220/230 mm. A l’arrière, un ventilateur de 120 mm est en charge d’évacuer la chaleur. Enermax n’a pas fait l’impasse sur l’utilisation d’un système de Watercooling avec trois orifices pour le passage de tuyaux. Deux d’entre eux affichent un diamètre de 3 cm. Le nombre de slots d’extension se monte à 8+1, ce qui est supérieur à la moyenne pour ce type de format du boitier. Il repose sur quatre pieds en plastique équipés de tampons en caoutchouc pour limiter le transfert de vibrations. Nous avons deux filtres anti-poussière dont l’un présente quatre vis à main. Il s’agit des fixations de la cage à disques durs 2,5 pouces qui peut être ainsi facilement enlevée. En résumé, l’OSTROG est un boitier au look racé basé sur un châssis en acier. Nous avons affaire à un format « Moyen tour » équipé de base de trois ventilateurs dont deux de 140 mm à LED à l’avant et un de 120 mm à l’arrière. Il est possible d’éteindre l’éclairage avant et de renforcer le refroidissement grâce à plusieurs emplacements additionnels (1 x 23/20cm ou 2 x 14/12cm sur le dessus, un 120 mm sur le dessous et quatre 120 mm au niveau des disques durs). Il se présente avec des panneaux latéraux bosselés afin d’améliorer le rangement des câbles et une fenêtre acrylique fumée. L’usage de vis à main est de la partie tout comme des filtres anti-poussière au niveau de toutes les entrées. Il fait bonne impression avec une assise solide et des matériaux de qualité. L’espace interne s’organise autour d’une architecture aujourd’hui répandue. Nous avons une colonne principale regroupant les trois baies 5,25 pouces avec fixations rapides et deux cages à disques durs. Celle du milieu est amovible pour augmenter l’espace réservé à la carte graphique, configuration gamer oblige. Il passe ainsi de 286 mm à 412,5 mm. Le bloc d’alimentation se positionne sur le bas, il repose sur des tampons en caoutchouc tandis que le plateau à carte mère profite de plusieurs orifices pour le passage des câbles ainsi qu’une large ouverture au niveau du socket pour le montage d’un ventirad alternatif. Tous les ventilateurs sont de type 3-pin et deux peuvent être branchés sur du Molex via deux adaptateurs en bundle. Le schéma de refroidissement repose sur une aspiration de l’air frais par l’avant et le dessous pour une évacuation vers l’arrière et le haut. Comme nous l’avons souligné dans la première partie, de nombreux filtres anti-poussière sont proposés. Celui du haut à la particularité d’utiliser un système d’aimants pour sa fixation. Ceci permet une manipulation facile et rapide mais le rend sensible au transport, attention donc. Il est possible d’installer 8 unités 3,5 pouces (réparties dans deux cages) ainsi que deux unités 2,5 pouces dans une petite cage dédiée. Elle est solidaire du châssis par quatre vis à main en externe. Enermax a opté pour une possibilité de l’enlever afin de ne pas rencontrer de problème avec l’usage de certains blocs d’alimentation longs. Enfin, à l’arrière l’aménagement des fixations pour les câbles est riche et bien pensé. Nous avons un espace dédié d’un peu plus de deux centimètres entre le plateau à carte mère et les rebords du châssis. L’usage d’un panneau bosselé permet de proposer jusqu'à 32 mm ce qui devrait suffire pour n’importe quelle configuration. Au final, l’architecture de l’OSTROG est riche avec des filtres anti-poussière, des fixations rapides pour les unités de stockage 3,5 pouces et les périphériques 5,25 pouces, de nombreux orifices dédiés au câble management, un large espace arrière de 32 mm, une prise en charge des formats ATX et Micro ATX, 8+1 slots d’extensions, un espace dédié à la carte graphique de 412,5 mm maximum et deux cages amovibles. La configuration une fois montée peut être contemplée au travers d’une fenêtre acrylique. Nous avons juste quelques doutes sur la solidité de la fixation aimantée du filtre anti-poussière du haut. Pour le reste, c’est classique mais efficace. L’OSTROG propose suffisamment de « terrain » pour travailler avec les deux mains. La carte mère s’installe facilement ainsi qu’un lecteur optique puisqu’il suffit de le glisser dans son logement puis de pousser un loquet pour le fixer. Les disques durs 3,5 pouces nécessitent l’installation préalable de rails. Il n’y pas besoin de tournevis, tout se fait à la main. Il est intéressant de noter qu’un niveau des picots en plastique un joint en caoutchouc est utilisé pour minimiser le transfert des vibrations du disque aux cages. La mise en place d’un SSD ou d’un disque dur 2,5 pouces réclame de démonter la cage dédiée. L’usage de vis cruciformes est ici indispensable. Nous avons apprécié son positionnement juste devant un orifice du plateau à carte mère. Cela permet de brancher facilement le câble SATA et l’alimentation idoine. Le bloc d’alimentation repose sur des tampons et se fixe avec des vis cruciformes. Nous avons rencontré un seul problème, celui lié à la longueur du câble CPU 4+4 12 Volts. L’orifice de son passage sur le haut ne se situe pas près du coin arrière mais à plusieurs centimètres, ce qui réclame de la longueur supplémentaire. Nous avons du passer par une rallonge. Pour le reste, le rangement des câbles est simple et efficace grâce à plusieurs fixations bien positionnées et un plateau à carte mère riche en orifice. Voici la configuration choisie: Carte mère Gigabyte P55A-UD6 Processeur : Intel Core i5 750 Ventirad : Cooler Master Hyper TX3 (ventilateur sur 9 Volts uniquement) Mémoire : Kit DDR3 Low Voltage OCZ PC3-12800 Disque dur : Seagate Barracuda XT 2 To + Seagate Barracuda 7200.11 320 Go Lecteur optique : Graveur DVD Samsung Carte graphique : GeForce 9800 GT Silence Cell de Gigabyte Alimentation : Extreme Power Supply 80Plus de Lian Li. Le protocole de test consiste à appréhender trois caractéristiques importantes d’un boitier: Sa capacité de refroidissement, Son insonorisation, Les performances sonores de sa ventilation, Sa consommation électrique résultant de ses ventilateurs. Nous avons mesuré, à l’aide d’un thermomètre digital et de deux sondes thermocouples, la température à l’intérieur du boitier (haut et bas) tandis que celles de la carte mère (chipset), du disque dur, de la carte graphique et du processeur sont relevées par voie logicielle avec CPUID HWMonitor. Deux états sont considérés avec un mode idle où le PC est au repos, Windows chargé, sans aucune activité puis lors d’une très forte sollicitation du processeur, du GPU et des disques durs (4 sessions de CPU bun + Furmark 1.9.1 + HDTach Long Bench). Durant ces tests, un sonomètre est placé sur un pied à 20 cm du boitier. Un boitier a deux caractéristiques bien distinctes lorsque nous évoquons ses nuisances sonores: La première touche ses qualités d’insonorisation au niveau des pièces mécaniques comme le bloc d’alimentation, les disques durs, le ventirad CPU ou encore les unités optiques. La deuxième est issue de sa ventilation qui engendre inévitablement du bruit lié à la vitesse de rotation des ventilateurs, à la forme de l’ouverture du châssis au niveau de leurs emplacements et aux types de fixation utilisée. Pour le système de fixation des disques durs, nous avons pris comme référence, mesuré à l’aide d’un sonomètre positionné sur un pied à 25 cm, le bruit (en dBA) d’un Seagate Barracuda XT 2 To placé sur un bureau en bois puis sur une mince couche de mousse et enfin dans le boitier. Les nuisances sonores de la ventilation sont relevées avec une configuration entièrement fanless afin d’éliminer les bruits résiduels. Le disque dur est remplacé par un SSD Intel 510 120 Go, l’alimentation par un modèle Fanless signé Seasonic, la X-Series 460 Watts tandis que le ventilateur du ventirad processeur est mis à l’arrêt. Enfin, nous mesurons le bruit de notre configuration de référence en fonctionnement. Températures. Notre salle de test a une température moyen de 19,6°C environ. Nous observons qu’au repos l’augmentation de la ventilation a peu d’influence sur plusieurs composants de notre configuration. Entre une tension de 5V et une tension de 12V, le processeur, la carte mère ou encore le disque dur principal et la température boitier ne perdent que 2°C. Par contre, l’augmentation de la ventilation est bénéfique à la carte graphique qui chute de 6°C et ce malgré la présence de la cage à disques durs. En burn les résultats sont plus marqués avec un processeur qui perd 5°C, il est pourtant équipé d’un ventirad actif. La carte mère passe de 43° à 40 °C tandis que les disques perdent 6 et 5 °C. Le plus important gain est encore une fois pour la carte graphique qui abaisse sa température de 15°C. De son côté, la température boitier passe de 27°C à 22°C. Nous en concluons que l’OSTROG bénéficie d’un refroidissement efficace. Enermax a misé sur une mécanique solide basée sur deux ventilateurs de 140 mm à l’avant et un 120 mm à l’arrière. Nuisances sonores. Bien que trois ventilateurs soient en action, l’OSTROG bénéficie d’un volume sonore très acceptable. En 5 et 7 Volts, il est silencieux et se laisse entendre en 9 et 12 Volts. La relative hausse des nuisances sonores en fonction de la tension s’explique par la présence des deux ventilateurs avant. Avec une taille de 140 mm, ils proposent un débit équivalent voire supérieur à des 120 mm à plus faible vitesse de rotation. Cela se confirme par le fait qu’en 12 Volts, le 120mm arrière reste l’élément le plus bruyant des trois. L’OSTROG n’est pas un boitier « spécial silence », il ne bénéficie pas d’un revêtement particulier au niveau de ses panneaux latéraux ce qui explique l’accroissement des dBA entre le "12V" et "12V+Conf" dans notre graphique. L’étouffement du bruit des composants internes existe mais il reste limité. Nous avons une seconde confirmation avec le test du Barracuda XT 2 To. Bien que ses fixations s’équipent d’œillets en caoutchouc, le bruit général du disque est présent. Consommations électriques. L’OSTROG est dans la moyenne en ce qui concerne sa demande énergique, du moins celle liée à ses trois ventilateurs. Elle se situe entre 1 et 5,5 watts, ce qui est très correct. L’usage de l’éclairage le rend un peu plus gourmand avec des valeurs comprises entre 1,15 et 7,13 Watts. [nggallery id=150] Proposé à partir de 75 euros sur notre comparateur de prix, l’OSTROG d’Enermax affiche de sérieux atouts. Orienté vers les configurations pour « gamer », il bénéficie de deux ventilateurs LED à l’avant, d’une fenêtre latérale et d’une finition Metal Mesh à l’avant. Son design est réussi, bien que sur cette question la notion d’esthétique est relative à chacun. La fabrication et la finition sont de bonne facture et l’architecture est solide Le refroidissement se montre efficace et silencieux jusqu’en 9 V. Nous avons peu de reproche à formuler à part l’emplacement de l’orifice pour le câble 4+4 broches 12 Volts nécessitant dans notre cas l’utilisation d’une rallonge non fournie en bundle. Il est dommage qu’aucune gestion de la vitesse de rotation soit présente, cela aurait vraiment complété à merveille l’ensemble. Si vous recherchez un boitier capable d’accueillir une carte graphique longue, huit cartes d’extension ou encore une carte mère ATX ou Micro6ATX, l’OSTROG répondra à vos souhaits. Il offre un haut niveau d’équipement face à son positionnement tarifaire. Boitier OSTROG d'Enermax Ecologie Points Positifs Points Négatifs carton Espace interne, montage sans outil, trois ventilateurs, Interrupteur ON/OFF LED, Prix. Emplacement 4+4 broches OSTROG Performances Qualité/Finition Ecolo