Comme nous l’avons souligné à plusieurs reprises le Phantom est un boitier « grand tour » ce qui lui permet de disposer d’un plateau à carte mère vaste épaulé par de nombreux orifices pour le passage des câbles.
Le montage de la carte mère ne pose aucun problème, nous avons un grand confort de mouvement.
Le lecteur optique se met en place en un clin d’œil grâce à des fixations rapides et des caches baies facilement détachables.
Chaque disque dur prend place dans un tiroir en plastique noir où des picots en acier aidés de rondelle en caoutchouc limitent le transfert de vibrations et assurent la fixation. Chaque tiroir est compatible avec le format 2,5 pouces mais l’usage du tournevis sera nécessaire. L’installation se fait par l’arrière puisque les deux cages sont positionnées à 180°. Une vis peut être mise sur le côté pour consolider chaque unité lors d’un transport. Nous vous conseillons vivement cette procédure, les tiroirs HDD sont bien trop flexibles à nos yeux au point que leur fixation par ergot à la cache n’est pas sûr. Ils ont tendance à sortir tout seul de leurs emplacements.
Le bloc d’alimentation se place sur le bas. Il repose sur quatre pieds assez hauts épaulés d’une finition caoutchouc toujours dans le but d’isoler le châssis d’éventuelles vibrations.
Le plus compliqué dans le montage reste l’organisation du câblage car le Phantom 820 ne manque pas de faisceau. Son éclairage et sa ventilation réclament un Molex et un SATA tandis que chaque ventilateur est à brancher sur un des trois faisceaux ou les trois, selon ses envies.
Bien que le « câble Mangement » soit complet et que plus de 30 mm sont proposés à l’arrière pour le rangement, il faut du temps et de la patience. Nous avons passé un peu plus d’une heure pour organiser les choses afin d’obtenir un résultat agréable à l’œil et optimisé pour le passage de l’air.