Pour mesurer les performances de ce boitier externe, nous utilisons un disque dur de marque Seagate, modèle Barracuda 7200.9 de 250 Go en SATA II.
Au préalable nous avons mesuré les performances du Seagate branché directement sur la catre mère, celle-ci pour l’occasion est une Asustek P5WD2-E premium secondée par un processeur Intel Pentium D 930 et de 2 Go en DDR 2; le tout avec le système d’exploitation Windows XP professionnel SP II.
Voici les résultats .
Les mêmes benchmarks sont maintenant répétés avec l’utilisation de l’interface USB II et eSATA. Nous avons procédé à des prises de consommations électriques. De plus, nous avons relevé l’occupation CPU lors de la lecture et de l’écriture.
Interface USB II
Les performances en USB II sont tout à fait satisfaisantes. La lecture Buffered ainsi que le burst permettent d’atteindre plus de 30 Mo/s |
Comme dans la majorité des cas, l’interface USB II est gourmande en ressource CPU. Frolant parfois les 11 %, elle peut sur des petites configurations ralentir le traitements des données. Cette valeur n’a rien d’extraordinaire ici. Elle correspond à la moyenne de l’ensemble des boitiers externes testés sur GinjFo |
La consommation électrique est modérée. Nous retrouvons toujours le problème de l’utilisation de plus de 1,5 Watts/h, boitier éteint : ( Il est toujours possible de débrancher complétement le transformateur lors de la non utilisation de ce boitier externe mais c’est plutôt contraignant. 1,5 watts c’est peu mais sur une année c’est vraiment autre chose. 1.5 * 24 *365 = 13 140 Watts quand même et pour ne rien faire du tout. |
Interface eSATA
L’interface eSATA offre des performances proche d’un disque dur SATA. En moyenne les débits en écriture et lecture augmentent d’une vingtaine de Mo par seconde. Le transfert de gros fichier devient beaucoup plus rapide. |
Le CPU est beaucoup moins sollicité qu’avec l’utilisation de l’interface USB II. Elle correspond à une utilisation normale d’un disque dur. |
Rien de particulier à souligner. La consommation est similaire de celle de l’interface USB II mais offre des débits beaucoup plus importants. |
L’interface eSATA procure une utilisation beaucoup plus agréable de ce boitier. La lecture et l’écriture sont plus franches et réactives. De telles performances permettent de nouvelles possibilités comme par exemple l’installation d’un système d’exploitation de test (qui a parlé de Windows Vista RC2 ?) ou d’applications spécifiques (jeux par exemple) permettant ainsi de soulager votre disque dur principal afin qu’il conserve toutes ses capacités.
Voici un bilan global des performances de nos trois interfaces.