Test du boitier NZXT Manta

Manta, présentation

NZXT s’attaque au format Mini-ITX avec un nouveau boitier, le Manta. Au format tour, il se présente comme une solution “XXL” lui permettant d’être compatible avec de nombreux périphériques sans toutefois offrir la profusion. Il faut dire qu’avec ses dimensions 245 x 426 x 450 mm et son poids de 7,2 kilogrammes, il n’a pas à rougir face à certains boitiers Moyen tour compatibles ATX.

Le constructeur pousse cette originalité jusqu’au design avec une robe originale. Le MANTA est un boitier tout en rondeur. Ceci touche sa face avant, sa coiffe mais aussi ses deux panneaux latéraux. Incurvés, ils se dotent aussi d’une structure renforcée leur apportant du poids et de l’assurance.

A l’avant, nous n’avons aucun signe particulier. La face est lisse, sans témoin lumineux ni bouton. Ses rondeurs mettent en avant de larges évents latéraux pour le passage de l’air.

La connectique se retrouve sur le haut avec les classiques jacks audio Micro/Casque, deux ports USB3.0 et un bouton de mise sous tension positionné à l’opposé. Entre les deux, une petite bande lumineuse informe sur l’activité des unités de stockage.

Le boitier repose sur deux pieds massifs occupant une bonne partie du dessous. Des tampons en caoutchouc limitent les transferts de vibrations. Nous avons un filtre à poussière extractible par l’arrière. Un second filtre est aussi utilisé à l’avant.

Il est accessible une fois la façade du boitier enlevée.

Le capot supérieur est aussi amovible.

Les deux panneaux latéraux sont solidaires du châssis par des vis à main. Ils sont incurvés, même celui proposant une fenêtre et profite d’une structure renforcée. NZXT a travaillé les détails car l’ensemble propose un rendu de bonne facture ce qui n’est pas forcement simple avec de telles courbes.

L’arrière est plus classique avec la présence de deux slots d’extension, d’un espace pour le bloc d’alimentation sur le bas et d’une grille de protection pour le ventilateur arrière. Ce dernier est monté sur un système de rail. Sa hauteur est donc réglable.

La connectique arrière de la carte mère profite d’une rampe LED afin d’éclairer ses différents ports.

Un interrupteur à l’arrière permet de piloter cet éclairage. Il touche aussi le logo NZXT du cache interne. Il est possible d’activer, l’un ou l’autre, de les éteindre ou encore de les allumer ensemble.

L’espace intérieur est compartimenté avec l’utilisation d’un cache dissimulant le bloc d’alimentation et un emplacement pour disque dur 3,5 pouces ou un SSD. Ils se fixent sur la base du boitier.

Deux SSD peuvent aussi prendre place à l’aide de supports dédiés placés en interne sur le plateau à carte mère. Ce dernier profite d’une « gorge » pour le rangement des câbles.

Le refroidissement est confié à trois ventilateurs de 120 mm, deux à l’avant en aspiration et un en arrière en extraction. Le format généreux du Manta est mis à profit pour l’évolution possible du refroidissement. Le schéma de base peut s’enrichir de deux ventilateurs de 120/140mm placés sur le haut soit un total de cinq ventilateurs. Les radiateurs de Watercooling ne sont pas oubliés avec des espaces de 280 mm à l’avant et sur le dessus.

Tout ceci s’accompagne d’une gestion PWM assurée par une carte électronique à l’arrière. Elle prend le signal directement à partir du connecteur « CPU Fan » de la carte mère pour piloter les ventilateurs du boitier et le ventirad. Ceci sous-entend que la gestion est dépendante du niveau d’utilisation du processeur et de sa température.

Enfin, du côté de la compatibilité, le Manta accepte une carte graphique et un bloc d’alimentation de 363 mm et un ventirad d’une hauteur de 160 mm.