GeForce 7600GS TF – Radeon X1650Pro de Gigabyte

La Geforce 7600 GS turbo force édition référence GV-NX76G256D-RH, tout comme la Radeon 1650 Pro, se positionne à la limite entre les cartes graphiques d’entrée de gamme et de moyenne gamme.

Elle est livrée dans une boite très explicite au sujet de son utilisation : le jeu. Différents icônes sont présents donnant les principales informations à connaître comme la compatibilité avec la norme RoHS, l’utilisation du Format PCI-Express, la présence de 512 Mo de DDR 2….

Son contenu est assez complet tant en accessoires qu’au niveau de la documentation.

Nous avons :

• La carte graphique.

  

• Un CD contenant les drivers (Windows 2000, XP, XP 64 Bits), Direct X 9.X, ainsi que les Logiciels Power DVD version 6.0, V-tuner 3 de Gigabyte)

• Le jeu Call of Juarez

• Une documentation en français expliquant l’installation de la carte et divers recommandations matériels et logiciels.
• Un adaptateur DVI / D-sub

  

• Un boitier centralisant plusieurs connectiques (HDTV, S-Vidio et AV output)
  

  Présence du bouton selecteur HDTV et TV

La carte graphique est architecturée autour du GPU G73 de Nvidia gravé à 90 nm occupant ainsi 126 mm². Utilisant une interface mémoire de 128 Bits compatible GDDR3/DDR2, le Geforce 7600 GS dispose de 5 unités de vertex et 12 unités de texture.

Les caractéristiques techniques du Geforce 7600 GS par Nvidia sont les suivantes :

Dans notre cas, Gigabyte n’ a pas tout à fait suivi la recommandation de Nvidia et équipe sa carte graphique de 512 Mo de mémoire en DDR2 utilisant une fréquence de 400 Mhz tandis que le processeur se voit attribuer une fréquence de 500 Mhz.

Au niveau fonctionnalité, elle est compatible SLI et offre une sortie DVI Dual-Link capable de proposer une résolution maximale de 2560×1600, si votre écran le permet.

Comme de tradition chez Gigabyte, le PCB de la carte est bleu.

En façade, nous avons une sortie S-Video, DVI et VGA .

Le système de refroidissement est de type fanless, c’est-à-dire qu’il n’utilise pas de ventilateur. Il se compose d’un large dissipateur couleur Or posé sur le GPU et traversé par un caloduc en forme de U dont la fin du coude , débordant légèrement de la carte à son extrémité, est munie de 15 ailettes en aluminium.

Les différents modules mémoire profitent de cette architecture pour assurer leurs refroidissements.

Ce dispositif permet à la carte d’occuper qu’un seul slot d’extension et d’être compatible SLI. A ce sujet, nous remarquons l’attention du fabricant avec la présence d’un petit capuchon sur le connecteur SLI.

L’ensemble est d’une très bonne facture.

Le fonctionnement général d’un dissipateur passif pour carte graphique est d’utiliser le flux d’air existant du boitier. Entrant par l’avant, il contourne différents éléments pour être expulsé par l’arrière, favorisé notamment par la présence d’un ventilateur de 120 mm.

Nous avons testé cette carte avec un boitier Antec P180. Comportant deux petites colonnes pour disques durs, nous avons réorganisé notre tour afin de laisser vide la colonne supérieure. Equipé depuis son acquisition d’un ventilateur Antec TriCool de 120 mm placé à l’avant juste au niveau du rack supérieur, notre manipulation permet d’obtenir un conduit amenant de l’air frais directement sur la carte graphique. A noter que nous n’avons aucune augmentation de bruit puisque le ventilateur était déjà présent.

Notre ventilateur possède un selecteur de vitesse à trois positions dont voici leurs significations (données constructeur):

Nous avons utilisé le logiciel ATITool dans sa version 0.25 Beta. Ce logiciel est un utilitaire d’overclocking créé par Wizzard du site techpowerup.com. Il permet de déterminer, grâce à l’utilisation d’une application Direct3D, la fréquence maximale supportée par une carte graphique sans l’apparition du moindre artéfact graphique.

Ici, sa fonction Show3D View lance tout un panel de calculs faisant chauffer de façon continue notre processeur graphique. Idéal pour un test d’un système de refroidissement passif, les températures sont relevées grâce au logiciel RivaTuner version 2.0. pendant plus de deux heures. Les temps pour les parties B,C, D et E ont été racourci lors de leurs intégrations sur le graphique pour plus de clareté.

Voici les résultats.

Après un long moment de benchs, la température du processeur se stabilise à 97°C (Partie A). Nous mettons en position 2 notre ventilateur Antec. Sa vitesse de rotation passe de 1200 à 1600 trs/mn pour un volume d’air de 0,49 m3/mn de plus. Le Silent-Pipe profite de cet afflux et la température diminue (Partie B) pour se stabiliser à 93 °C (Partie C). Maintenant nous passons en vitesse 3 soit 2200 trs/mm pour 0,65 m3/mm d’air suplémentaire. La température s’abaisse de nouveau (Partie D) pour se stabiliser à 89 °C.

Ce petit exercice montre l’importance d’avoir un boitier correctement ventilé. Nous gagnons presque 10 °C en plein burn.

Nous avons répété cette opération mais cette fois sans ventilateur de 120 mm en fonctionnement. Le P180 étant compartimenté, l’alimentation est placée en bas, il ne reste plus qu’un léger flux d’air créé par notre ventirad CPU. Les différents orifices des ventilateurs supérieurs ont été momentanément obstrués. En clair, nous avons là les pires conditions pour une telle carte graphique.

La température de fonctionnement au repos grimpe rapidement. Lors d’une demande importante de calculs, les degrés ne cessent de grimper pour atteindre la limite de 125 ° C. A ce niveau, les pilotes de chez Nvidia prennent instantanément le relais et nous informe d’une diminution de la fréquence du GPU pour rétablir la situation.

Ceci est rassurant et permet d’être confiant !