Pour tester cette carte, nous avons opté pour une plateforme AMD 780G équipée d’un Athlon X2 4850e.
Ce processeur fait partie de la nouvelle ligne de CPU au TDP de 45 Watts d’AMD. Il embarque deux core de calculs et fonctionne à une fréquence de 2,5 GHz. 512 Ko de cache L2 par core sont présents.
Il est issu de la FAB 36 à Dresden en Allemagne et exploite naturellement un socket AM2. Avec 221 millions de transistors et une surface du die approximative de 118 mm2, il possède un TDP de 45 Watts. Compatible avec la technologie Cool’n’Quiet, son voltage varie entre 1.0 Volt et 1,25 Volts.
Pourquoi cette configuration ?
Avec les spécifications techniques de la GeForce 9400GT et son TDP relativement peu élevé, elle se destine à première vue à intégrer une plateforme bureautique ou HTPC. Dans cette optique, nous avons retenu un processeur peu gourmand et une carte mère compacte.
Accessoirement, nous pourrons également connaître si l’usage d’une GeForce 9400 GT améliore les performances d’une plateforme AMD 780G équipée de base par un IGP, une Radeon HD 3200 compatible DirectX 10 et model Shader 4. Pour rappel, sa fréquence est de 500 MHz et elle dispose du moteur UVD (Unified Video Decoder) qui prend en charge matériellement la décompression des flux vidéo HD de type MPEG-2, VC-1 et H264.
Soulignons également que l’autre atout de l’AMD 780G est de pouvoir utiliser une carte graphique additionnelle sur le port PCI Express 16x 2.0 afin de profiter du CrossFire hybrid, le but étant de coupler la puissance de l’IGP à celle du GPU afin d’augmenter les performances en 3D, une architecture que nous avons testée avec une Radeon HD 3450 (RV620 LE).
La carte mère, une GA-MA78GM-S2H, est signée par le constructeur Gigabyte. Vous pouvez relire notre test ici.
Voici en détails les différents éléments utilisés.
- Carte mère Gigabyte GA-MA78GM-S2H
- Processeur Athlon 64 X2 4850e
- 2×1 Go de DDR2 800 Corsair
- 1 disque dur Seagate Barracuda 7200.7 de 160 Go en PATA
- Un lecteur de DVD
- Une alimentation Antec EarthWatt de 430 Watts (pour relire notre test de cette alimentation, c’est ici : [GinjFo] Test Alimentation EarthWatts 430 d’Antec )
Pour les drivers, les choses n’ont pas été simples car les drivers officiels de Nvidia n’ont pas été capables de reconnaitre la carte. Nous avons du utiliser les Geforce 175.31 disponibles sur le site de MSI puis télécharger la version Béta 177.92 chez Nvidia qui ont enfin accepter de s’installer.
Les performances 3D ont été évaluées avec les applications suivantes :
Jeux : Half Life II : Lost Coast.
Crysis SP.
DOOM III.
Call of juarez.
Unreal Tournament III.
| Applications : 3DMark®05 (Build 1.0.2) basic édition 3DMark®06 (Build 1.2.0) basic édition FluidMark 1.0 |
Nous nous sommes servis du logiciel Fraps version 2.8.1 pour le calcul du nombre d’images par seconde. Les tests consistent à jouer pendant 10 minutes à chaque jeu.
Nous avons également voulu connaître l’impact de la prise en charge de la technologie PhysX avec le benchmark FluidMark v1.0.0.
Enfin, durant tous les tests, notre Wattmètre a relevé à plusieurs reprises la consommation électrique de notre plateforme. Pour les nuisances sonores, nous sommes face à une solution fanless donc aucun souci de ce côté, le résultat est optimal.
Enfin, PowerDVD nous a permis de connaître les performances du moteur PureVideo HD lors de la lecture d’une vidéo nommée Happy_Feet encodée en MPEG-4 AVC (h.264 1280×544).
Nous avons également établi les gains annuels escomptés en termes d’économie financière et de préservation de l’environnement. Il faut savoir que produire de l’électricité, vitale à nos loisirs numériques, n’est pas sans conséquence sur l’environnement notamment en termes de rejets de gaz à effet de serre.
Sur ce point, EDF met à disposition sur son site Internet un indicateur donnant le profil environnemental du kWh. Grâce à ces données, nous savons que pour le mois de juillet 2008, la production de 1 kWh a émis 31 grammes d’équivalent CO2.
Il devient alors assez simple de calculer l’impact d’une alimentation sur les rejets de gaz à effet de serre.
Nous avons considéré une utilisation de 6 heures par jour pendant toute l’année, puis une utilisation 24h/24. En connaissant la consommation au repos et en pleine charge (mesurée sous 3DMark 2006), nous calculons deux coûts : le coût financier et le coût environnemental.
Il n’y a rien de bien compliqué. L’indice de travail d’EDF est le kWh. Un PC, utilisant 100 Watts au repos pour fonctionner, consomme donc 0,1 kWh soit (24 x 0.1) kWh par jour, soit par an 2,4 x 365 = 876 kWh. En prenant un prix moyen de 0,11 € le kWh facturé, nous obtenons 96,36 € par an.
Pour le coût environnemental, le calcul reste identique. Nous avons une consommation de 876 kWh par an, sachant que la production de 1 kWh émet 31 grammes d’équivalent CO2, nous obtenons 31 x 876 grammes d’émission de CO2. Il suffit de diviser par 1000 pour travailler en kilogrammes.
Pour connaître comment EDF élabore cet indice, c’est par ici : Profil environnemental du kWh EDF