Test de la GeForce 9800 GT Silence Cell de Gigabyte

Les performances d’un système de refroidissement Fanless dépendent de plusieurs paramètres. Certains sont d’ordre architectural et d’autres, plus subtiles, exploitent les propriétés physique de l’air et les qualités de ventilation du boitier.

La technologie Silent Cell de Gigabyte donne naissance à un refroidisseur imposant.

Il s’appuie sur l’utilisation d’une base en cuivre posée sur le GPU et une partie des puces mémoires. Elle dissipe sa chaleur par l’intermédiaire de trois caloducs également en cuivre au travers d’une multitude de fines ailettes (26 au total) en aluminium.

Avec aucun ventilateur sur la carte, le refroidissement des ailettes est assuré par le passage naturel de l’air et celui entretenu par le boitier. Gigabyte a donc cherché à augmenter au maximum la surface d’échange.

Ce procédé se rapproche un peu du constat qu’un glaçon fond plus vite s’il est en plusieurs morceaux qu’un seul. Avec d’avantage de surface d’échange, le refroidissement s’améliore.

Le schéma de présentation montre qu’une fois installée dans un boitier tour, l’air de l’extérieur s’engouffre naturellement par l’avant de la carte au niveau des ailettes qui dépassent de l’équerre.

Il parcourt alors toute la surface du radiateur pour s’évacuer par l’arrière au niveau de la prise d’alimentation PCI Express 6 broches.

Le boitier est alors en charge d’évacuer sur surplus de chaleur qui par principe monte vers le haut. Le Silent Cell est du coup imposant et rallonge le PCB de la GeForce 9800 GT de presque 5 centimètres. Par contre, le connecteur ATX 6 pins ne dépasse pas du radiateur en longueur.

Au format double slot, cette GeForce 9800 GT Fanless de 26 cm de long oblige à bien faire attention à l’espace offert par son boitier. Dans un P193 d’Antec par exemple, nous perdons l’utilisation d’un emplacement pour disque dur dans la cage supérieure.