La R7 760 que nous testons est une carte au design d’origine. Elle se présente dans un format double slot tandis que le système de refroidissement repose sur un ventilateur 80 mm PWM.
Il se situe au centre d’un radiateur cylindrique dont la base profite d’un usinage de bonne facture.
Les étages d’alimentation, sur le PCB de couleur noir, sont surmontés d’un radiateur assez haut tandis que l’alimentation est renforcée par un unique connecteur PCIe 6 broches. AMD propose un carénage identique à celui utilisé avec la R9 290. Il est par contre plus petit. La carte se présente en effet avec un facteur de forme assez compact ce qui devrait lui permettre de prendre place sans grande difficulté dans une configuration mini ITX. Un format simple slot serait cependant plus approprié. Sa longueur est de 17 cm.
Renseignement pris, nous pouvons affirmer que normalement aucune R7 260 à ce design ne sera proposée, les constructeurs ayant la liberté d’apporter leur modification. Enfin du côté des connectiques vidéo, nous avons les trois standards actuels à savoir du DVI, du HDMI et du display port.
Au repos la R7 260 affiche une fréquence GPU de 150 MHz contre 300 MHz pour la mémoire ce qui se concrétise par une demande énergétique globale pour notre plateforme de 79,2 Watts. La GTX 650 Ti se montre plus gourmande avec une facture globale de 86,2 Watts.
En burn, le GPU grimpe à 1500 MHz contre 1000 MHz pour la mémoire. Notre wattmètre affiche alors 198 Watts contre 194,1 Watts pour la GTX 650 Ti.
En parallèle, le système de refroidissement proposé par AMD est assez efficace avec des nuisances sonores de 36,7 dBa au repos et de 45,9 dBa en burn (50% de sa vitesse nominale). La température GPU passe de 31 ° à 74 °C. Le bruit est assez discret avec un souffle présent mais dans une tonalité grave. Nous ne ferons pas de comparaison face à la GTX 650 Ti « made in Asus » qui dispose d’un refroidissement maison. Le duel ne serait pas équitable.
Le pilote en version bêta propose, comme dans le cas des R9, le panneau de contrôle Overdrive. Il prend en charge les avancées proposées par le PowerTune où l’overclocking et la demande énergétique sont désormais liés au travers d’un graphique à deux dimensions. L’ajustement de la fréquence est dynamique avec un overdriving qui fonctionne en % et non en MHz.
Nous avons fait quelques essais et la carte montre un bon potentiel puisque la fréquence GPU peut encaisser une augmentation de 10% de sa fréquence sans aucun problème. Nous avons juste ajusté à 60% la vitesse du ventilateur et augmenté également l’alimentation. Le score sous 3DMark 11 fait alors un bon de 5572 à 5993. Le GPU est cadencé à 1101 MHz et la mémoire reste calibrée à 1000 MHz.
La R7 260 est une carte graphique pour les joueurs soucieux de leur budget. Proposée aux alentours de 100 €, elle se positionne devant la GTX 650 Ti de Nvidia avec des performances correctes. L’optimisation du rendu avec les gros hits de moment est cependant indispensable pour jouer dans de bonnes conditions.
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Vaudrait elle le coup en crossfire ou autant investir dans une autre carte pour le même prix ?