Test de la Radeon RX 480 d’AMD, Polaris en action

Radeon RX 480. présentation

Notre Radeon RX 480 est au design dit de référence. Il s’agit de la carte proposée par AMD aux constructeurs. Ces derniers vont pouvoir dans un second temps lancer des modèles « customs ».

Notre solution se présente dans un format double slots. Elle est équipée d’un dissipateur thermique assez imposant demandant environ 24 cm d’espace libre dans un boitier.

Ceci s’explique par un ventilateur axial débordant du PCB de 6,3 cm.

Le carter est entièrement en plastique. Il reprend le design de la Radeon R9 Nano avec trois finitions, industrielle sur le haut, noir brillant sur l’avant et noir mat en latéral.

La carte puise ses besoins énergétiques d’un port PCIe 3.0 x16 et d’un connecteur PCIe 6 broches.

L’avant s’équipe d’une grille pour le passage de l’air et de quatre sorties vidéo dont trois DisplayPort 1.4 HDR et un HDMI 2.0.

Le système de refroidissement est assez simple, il n’y pas de chambre à vapeur, juste un bloc d’aluminium avec des ailettes dont la base en cuivre est en contact direct avec le GPU. Les autres éléments de chauffe comme les puces mémoires et l’étage d’alimentation sont en contact avec l’armature en charge de dissiper leur chaleur.

Cette Radeon RX 480 est équipée d’un GPU « Ellesmeres ». Il se compose de 36 Compute Units soit 2304 Stream Processors.

La fréquence de base est calibrée à 1120 MHz avec un mode boost à 1266 MHz.

La carte est proposée avec 4 ou 8 Go de GDDR5 exploités par un bus 256-bit tandis que son enveloppe thermique est de 150 Watts. A noter qu’AMD nous informe que la version 4 Go n’est pas encore prévue pour la France.

AMD rappelle que son architecture Polaris prend en charge l’Async Compute puisque le GCN ( Graphics Core Next) propose de manière matérielle l’ACE. Son rôle est de transformer un gros travail en plusieurs petites taches afin d’exploiter toutes les ressources du GPU et éviter de se retrouver avec certaines « parties » inactives en raison d’une attente de traitement par d’autres.

En clair, l’Async Compute permet de transformer une chaine de traitement linéaire comme ci-dessus en une chaine avec une dimension verticale où des taches sont exécutées en parallèle.

L’architecture Polaris améliore tout ceci avec l’introduction du « Quick Response Queue ». Il permet aux développeurs de désigner des tâches prioritaires via les API, de quoi mettre en place un schéma de hiérarchisation.