Pour la partie graphique, nous avons opté pour une Radeon HD 6950 DirectCU II d’Asus. Cette solution revisitée dispose d’un refroidissement particulier améliorant les performances générales de la carte avec des températures de fonctionnement plus basses et des nuisances sonores à la baisse face au modèle de référence.
Le secret réside dans l’utilisation de trois heatpipes (cuivre) en contact direct avec le processeur et 2 ventilateurs de 100 mm.
Les caloducs ont à leur disposition deux radiateurs pour évacuer leur chaleur. Le premier est compact avec de larges ailettes, il surplombe le GPU. Le deuxième se constitue d’une multitude d’ailettes en aluminium assurant à la terminaison des caloducs de refroidir les dernières calories. L’ensemble est imposant rallongeant la carte de presque 2,5 cm.
Nous avons effectué quelques tests. Voici les températures en idle et burn ainsi que les nuisances sonores.
Effectué à l’air libre, le système de refroidissement se montre discret. La température GPU passe de 33°C à 65°C tandis que les nuisances sonores augmentent légèrement de 2 dBa. La pièce est un 20,6 °C pour 35,7 dBA.
Au format triple slot, cette HD 6950 DirectXU II embarque un GPU à 810 MHz, 2 Go de GDDR5 à 4800 MHz et une connectique vidéo composée de 2 x DVI et quatre Dispay port.
Notons également des retouches au niveau du PCB. Rassemblés autour de la dénomination Super Alloy Power, ces composants, constitués d’un alliage de métal et de cuivre, ont pour but, selon Asus, d’assurer une meilleure espérance de vie et un refroidissement plus efficace. Enfin, un connecteur PCIe 6 broches et une 8 broches assurent l’alimentation.
Article très complet ! 🙂
Oui article solide.
Juste une petite remarque. Je trouve qu’il manque souvent un indicateur lors des tests d’un carte mère, c’est la durée de boot du BIOS. Alors oui ça dépend de ce que l’on met sur la plate-forme, si un RAID est configuré, etc., mais ça donnerait une idée. Un BIOS bien optimisé, c’est in fine un élément de confort non négligeable pour l’utilisateur.