Conditionnement et emballage.
Cette carte mère ATX est livrée dans une boite relativement volumineuse où sont affichées sur la face avant ses prétentions en termes d’overclocking (FSB 1600 OC Jumper) et les technologies embarquées.
L’arrière est plus explicite avec la description des avantages du Green Power, de l’XpressCool et du RapidBoost.
Un emballage important mais recyclable
On remarque une multitude de logos environnementaux rappelant la conformité de la pollution électromagnétique avec la norme européenne, le respect de la norme RoHs, le caractère recyclable de l’emballage et enfin que MSI verse une contribution (“Point vert”) à l’une des trois sociétés suivantes : Eco-emballage, Adelphe ou Cyclamed.
Notons aussi que l’emballage contient des produits recyclés.
La carte prend place dans un carton blanc. Elle est livrée avec:
- Une nappe IDE, une nappe pour lecteur de disquettes, 4 câbles SATA et 2 adaptateurs d’alimentations SATA/Molex
- Un Back IO Shield
- Un bracket 2 USB + 1 IEEE 1394
- Un ensemble de 6 M-Connector facilitant la mise en place des connectiques boitiers.
- Un GreenPower Genie Set et son câble de connexion permettant un monitoring matériel de plusieurs tensions et de la consommation électrique sous Windows.
- 1 pont Crossfire,
- 1 manuel utilisateur, un guide d’installation rapide et un user Guide HDD Backup
- Un Quick guide,
- 2 CD de pilotes pour Windows XP et Windows Vista.
La plupart des emballages, dont on pourrait se passer, sont tout de même recyclables.
Bilan :
Un bundle simple où le principal est présent. La documentation est riche mais oublie en général notre chère langue de Molière.
Un important effort sur le caractère recyclable des emballages est à souligner. Il faudrait à l’avenir que MSI en finisse une bonne fois pour toute avec ce surplus de sachets et plastiques, n’apportant en définitif rien sur la valeur et la qualité du produit mais contribuant juste à augmenter le prix.
Intel dans ce domaine reste un précurseur puisque les deux cartes (ici et là) que nous avons testées n’ étaient livrées avec aucun suremballage.
La carte : Un système de refroidissement nouvelle génération ?
La carte utilise un PCB noir et différentes couleurs pour identifier la nature de chaque connectique.
Le socket LGA 775 est entouré par de 2 radiateurs longitudinaux et un bouquet de 5 petits radiateurs surplombant le chipset P45.
Celui arborant la dénomination DrMOS se déporte à l’arrière de la carte entre les sorties arrières USB-eSATA et Réseau.
Tout cet ensemble, le Circu-Pipe 2 est relié par l’intermédiaire de 5 caloducs dont deux entre le northbridge et le southbridge et 3 entre le northbridge et le « DrMOS ». Un ensemble plutôt imposant et, avouons le, assez esthétique.
Le Circu Pipe 2 est au cœur de la technologie XpressCool mise en avant sur l’emballage. Avec ses 5 caloducs, la forme trapézoidale de la base de son radiateur dédié au chipset et le bouquet de petits radiateurs, il travaille à uniformiser le refroidissement de la carte mère et s’adapte parfaitement à la nouvelle architecture d’alimentation du processeur (voir plus bas le Grenn Power).
L’ensemble des condensateurs sont de types solides et la norme RoHs chinoise fait une discrète apparition entre le port PCI Express 2.0 16x et la base de refroidissement du chipset P45.
Ce logo avec le chiffre 10 nous renseigne sur la durée d’utilisation garantie sans danger sur l’environnement et la santé humaine. Cette information fait partie de la norme ACPEIP.
Rappel : La norme ACPEIP : bien plus restrictive et donc plus efficace que la norme RoHs.
La norme RoHS chinoise ou ACPEIP “Administration sur le Contrôle de la Pollution causée par les Produits d’Information Electronique” est entrée en vigueur le 1 mars 2007 avec le but de contrôler et de diminuer la pollution environnementale par les déchets des équipements électroniques et électriques.
Elle incite la vente d’EEE plus respectueux.
Les principales substances dangereuses visées par cette directive sont :
- Plomb,
- Mercure,
- Cadmium,
- Chrome hexavalent,
- Polybromodiphényles (PBB),
- Polybromodiphényléthers (PBDE).
Reprenant une grande partie de la norme RoHS Européenne, certains points sont plus restrictifs notamment en l’absence de règles d’exception concernant l’usage de certaines substances.
Cette loi stipule également l’obligation pour tout produit entrant sur le marché chinois d’être accompagné d’indications quant à la toxicité et la dangerosité des éléments ou substances le constituant. Le manuel d’utilisateur doit indiquer les noms et les proportions de substances toxiques ou dangereuses ainsi que leurs périodes d’utilisation sans risque pour l’environnement.
Avec cette nouvelle législation, MSI se doit donc, sur le marché chinois, d’inclure dans son bundle une feuille A4 intitulée “Management Méthods on Control of Pollution from Electronic Information Products” se composant d’un grand tableau comportant 6 substances visées par la norme.
Un layout dense et sans incohérence.
MSI a fait le choix d’utiliser de la mémoire de type DDR2 avec 4 emplacements compatibles DDR2 1066/800 et 1200 MHz par overclocking.
La proximité des slots avec le premier port PCI Express est contraignant.
L’ utilisation d’une carte graphique longue et un système de refroidissement pour les modules mémoire de type AirFlow, comme celui présent avec le kit Dominator de Corsair, est délicat.
Le montage est possible mais délicat.
La présence de radiateurs autour du socket permet de refroidir plus efficacement les étages d’alimentation en profitant de l’air émanant du ventirad CPU. Dans l’hypothèse où le choix du ventirad est porté sur un modèle vertical, nous avons fait deux essais avec des radiateurs alternatifs : L’Ultra 120 eXtreme de Thermalright et le Noctua NH-U12.
La hauteur des radiateurs du Circu Pipe 2 ne pose par de problème avec la solution de Noctua.
Il faudra par contre la bonne orientation avec l’Ultra 120 afin d’éviter que ses caloducs soient un contact avec le radiateur du Circu-Pipe 2.
L’alimentation de la carte est assurée par un connecteur ATX 24 broches et un connecteur ATX 12 volts sur 4 broches ou 8 broches. Pour l’utilisation d’une configuration avec deux cartes graphiques PCI Express 16x, il faut ajouter une alimentation supplémentaire 12 Volts de type Molex .
La carte propose une connectivité riche avec 6 ports SATA II gérés par l’ICH10R, 2 ports SATA et un port eSATA gérés par une puce Jmicron 363 qui pour l’occasion permet également de disposer d’un connecteur IDE compatible Ultra DMA 66/100/133.
Grâce à l’ICH10R, un système RAID 0/1/5/10 est possible ainsi que Raid 0/1/10 et JBOD avec les unités prises en charge par la puce Jmicron 363.
La partie réseau est assurée par une puce Realtek 8111C compatible 10/100/1000 Fast Ethernet tandis que L’audio est dévolue à une puce ALC888 ou ALC888T (support d’une carte VoIP) de ce même constructeur.
2 Slots PCI Express 2.0 16x accompagnent 2 slots PCI Express 1x et 2 slots PCI traditionnels. En cas d’exploitation d’une configuration CrossFire, les deux slots PCI Express 2.0 16x se configurent automatiquement en 8x.
L’arrière de la carte dispose de 2 ports PS/2 (clavier-souris), 1 port eSATA, 6 ports USB II, 1 port Ethernet, une sortie optique, 6 jacks audio et un port IEEE 1394. Nous retrouvons également 12 fines lamelles du Circu Pipe 2.
Sur la carte, cet ensemble est complété par 3 autres ports USB II ainsi qu’un port IEEE 1394.
Le layout propose aussi 3 boutons spéciaux afin de simplifier une séance d’overclocking avec un bouton Power, un bouton Reset et un bouton Clear CMOS à l’arrière de la carte.
Un système de LED vient compléter le tout afin de connaître l’état des 5 étages d’alimentation du processeur (actif ou pas) de la mémoire, du chipset et d’identifier plus facilement un problème lors du démarrage de la configuration.
Les cinq LED sur le nombre de phases d’alimentation active
Quatre LED pour déterminer un problème : Ici tout est parfait.
Bilan.
L’identification des différentes connectiques est pratique avec l’utilisation de codes couleurs. L’installation de la connectique boitier est simplifiée avec les M connector.
De manière générale, la P45 Platinum offre un PCB bien organisé avec un positionnement vertical des connecteurs SATA et du port IDE. Les modules mémoires peuvent profiter d’un refroidissement alternatif malgré l’emploi d’une carte graphique longue. C’est juste, mais ça passe !
Pour les amateurs d’overclocking, les trois boutons Power, Reset et Clear CMOS rendent de grand service. En cas de refus de démarrage, la présence de LED et leurs significations dans le manuel permet rapidement de trouver le problème.
Enfin, le Circu Pipe 2 est agréable visuellement avec ses 5 mini radiateurs recouvrant le chipset P45. La hauteur de ceux entourant le socket est à considérer en cas d’utilisation d’un système alternatif de refroidissement pour le CPU.
Du côté du BIOS, nous retrouvons énormément de paramétrages possibles. En particulier, le menu “GreenPower” permet d’activer cette technologie et de programmer le comportement des phases d’alimentation du processeur, chipset et mémoire.
Le menu “CELL MENU” est dédié au monde des passionnés d’overclocking avec l’accès à un nombre considérable de possibilités.
Par exemple, le sous menu “MEMORY-Z” renseigne précisément sur les possibilités des barrettes mémoires tandis que”ClockGen Tuner” définit différentes amplitudes de controles liées au processeur ou au bus PCI Express tandis que “D.O.T Control” offre des optimisations automatiques. Bref, c’est très complet et varié, l’Eden pour les personnes en mal de performances.
A noter que plusieurs états de veille (C2/C3/C4) processeur sont clairement activables dans “Intel C-State tech” en supplément de l’EIST d’Intel.
Voici plusieurs autres captures.