La P55-GD65 est une carte mère orientée vers l’overcloking. Elle s’adresse, comme nous le verrons, aux bidouilleurs en herbe avec des fonctionnalités originales comme une connectique spécifique pour mesurer différents voltages. Elle se positionne aussi comme une solution intelligente capable de prendre en charge le désir pour un néophyte de se lancer dans cette même tâche ; tout un écosystème permet de booster sa configuration sans connaître les choses en détail.
Une telle carte se retrouve donc un peu en porte à faux face à l’idéologie d’un matériel éco énergétique. Toutefois, autant de développement lié à un besoin de stabilité et de fiabilité en dehors des fréquences d’origine est sensé apporter une grande sérénité lors d’une utilisation normale. De plus, et peut être pour se faire un peu pardonné, MSI propose sa technologie Green Power afin de grignoter à la moindre occasion quelques Watts superflus.
La carte est livrée dans une boite de grande taille.
Elle est recyclable avec un carton ondulé « Corrugated Cardboard ». Ce type de matériaux est reconnu et apprécié pour le recyclage. C’est une source importante de fibres.
Cette P55-GD65 se présente avec 4 emplacements DDR3, 6 ports SATA II + 1 port supplémentaire sur un contrôleur additionnel JMicron et 12 ports USB 2.0 (6 sur la face arrière + 6 sur la carte mère).
Les possibilités de l’architecture Lynnfield ne sont pas oubliées puisque nous retrouvons deux ports PCI Express 2.0 16 x compatibles SLI et CrossFire. Le câblage dans ce cas de figure est en 8x. Ils s’accompagnent de 2 ports PCI, 2 ports PCI Express 1 x et 1 port PCI Express 4x. L’agencement est bien pensé avec de grands espaces entre les deux ports PCI Express 16 X.
Le panneau arrière pour sa part s’équipe de 2 ports PS2, 1 port FireWire, 7 ports USB 2.0, 1 combo eSATA/USB, 6 connectiques audio dont 1 sortie Optique et 1 Coaxial (RTL ALC889/ALC888S VC2) et pour finir 2 ports Lan Ethernet 10/100/1000 (RTL8111DL).
Les quatre slots mémoire peuvent supporter jusqu’à 16 Go de DDR3 1066/1333/1600 (OC)/ 2000 (OC) et 2133 (OC)
Avec un facteur de forme ATX, les dimensions de la carte sont de 30,5 cm x 24,4 cm. La disposition des composants est aérée et le PCB de couleur noire apporte une certaine touche de sobriété.
Le refroidissement des étages d’alimentation se fait par deux radiateurs reliés entre eux par un important caloduc de 8 mm de diamètre, le SuperPipe.
MSI continue de proposer une visualisation de la charge des 6 phases DrMOS d’alimentation du processeur au moyen de 6 LED.
Cette technique permet de savoir en un coup d’œil l’état d’alimentation du processeur et les bénéfices de la technologie GreenPower. Elle agit en limitant le nombre de phases actives avec l’aide de l’APS, Active Phase Switching.
Inauguré sur ses cartes mères P45, le but est d’abaisser la consommation électrique globale de la plateforme sans toucher aux performances. L’action se fait au niveau des phases d’alimentation du processeur, de la mémoire et du chipset.
Elle s’active soit dans le BIOS ou par le biais de l’application Control Center sous Windows. Nous verrons avec l’aide d’un wattmètre s’il s’agit de pur marketing et d’une réelle avancée.
MSI démarque sa solution avec la présence de son V_Check Point. Placé à côté des emplacements mémoire, il permet à l’aide d’un voltmètre de mesurer différents voltages. Avec 6 points de mesure, les tensions délivrées par la carte au processeur, à la mémoire, au CPU-VTT et au chipset sont accessibles.
Toujours sur le PCB, à côté d’un bouton Power, l’OC Genie fait son apparition. Il se complète par deux autres touches « + » et «-», ce que le constructeur appelle le Direct OC.
OC Genie fonctionne de la manière suivante. Il doit être activé avant le démarrage de la carte. Durant la phase de Boot, il analyse l’ensemble de la configuration (processeur, mémoire, ventirad alimentation, carte graphique…) et met en place un overcloking. MSI précise que le système ne peut pas endommager les matériels. Il travaille en fonction des composants présents. En 1 seconde, il détecte la mémoire et le processeur et ajuste le ratio, la fréquence, les timings et le voltage.
Si l’opération échoue il recommence l’opération avec d’autres valeurs. Un temps maximum de 5 secondes est annoncé. Une fois les bons paramètres trouvés, OC Genie suggère une sauvegarde dans un profil dans le BIOS. OC Genie prend appui sur une puce matérielle présente sur le PCB.
Comme vous le savez, l’overcloking est un sport mondial. Il représente à lui seul un argument de vente.
L’une des explications de son succès est la possibilité d’obtenir pour un investissement financier nul, des performances proches de composants plus onéreux.
Cependant, le côté obscur de la force est l’augmentation de la consommation électrique qui en résulte. Sur ce point, MSI reste discret mais nous essayerons de voir si l’OC Genie travaille en harmonie avec le GreenPower.
Le Direct OC, les touches + et -, est actif avec l’OC Genie. Une fois le système d’exploitation chargé, par simple pression sur une des deux touches nous pouvons soit augmenter soit diminuer la fréquence de Bus système.
Enfin pour finir sur l’aspect originalité, la P55-GD65 s’accompagne du WinKi. C’est un environnement Linux développé par MSI en charge de proposer les tâches les plus courantes sans exécuter Windows. Winki se lance au démarrage de la machine soit par un DVD soit via une clé USB (1 Go minimum) où l’OS a été pré installé (le DVD propose la préparation de cette clé). Sous cette environnement un navigateur internet, une suite de logiciels de communication (MSN, QQ, ICQ, Yahoo, AIM, Bonjour…), skype et Open Office sont disponibles. La gestion audio est aussi de la partie ainsi qu’un gestionnaire de fichier.
Terminons cette présentation avec la présentation du Control Center. Le logiciel s’installe sous Windows. Sous “System information“, nous retrouvons les principales caractéristiques de la carte mère ainsi que le paramétrage de la mémoire et du processeur.
Dans le menu Overcloking et selon le degré de ses connaissances, il est possible de modifier un important éventail de réglages manuellement. Dans le cas contraire, 4 modes automatiques sont possibles : Cooling, defaut, Cinema et Game.
La dernière entrée est consacrée à la technologie Green Power. Plusieurs modes sont disponibles et un compteur général indique les économies réalisées.
Bilan :
La P55-GD65 propose avec un haut degré de finition, MSI sur ce point a franchi un pas important. L’agencement des composants est bien pensé.
L’utilisation de deux cartes graphiques de grande taille ne posera pas de problème ni l’emploi de barrettes mémoire excentriques accompagnées d’un refroidissement actif.
La disposition des ports SATA est appréciée tandis que la présence d’anciennes connectiques comme l’IDE et le Floppy, peut s’avérer utile.
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