Asus fait évoluer sa technologie à deux processeurs intelligents l’EPU (Energy Processing Unit) et le TPU (TurboV Processing Unit) avec désormais la présence du DIGI + VRM, un régulateur d’alimentation numérique.
Avec les années, le système s’est amélioré et L’EPU contrôle désormais six composants importants : le processeur, la carte graphique, la mémoire, le chipset, le disque dur et le système de refroidissement du processeur.
Il vise donc à améliorer les performances du système en proposant des performances d’overclocking stables. Cette unité de traitement va même bien plus loin car elle contrôle une multitude de paramètres permettant d’offrir de nouveaux services comme le Memok par exemple.
Le MemOK est une solution qui modifie certains paramètres de la carte pour surmonter les incompatibilités mémoires. Si le système ne démarre pas en raison d’un problème de compatibilité mémoire, la LED à côté du bouton MemOK reste rouge, MemOK ajuste les timings ou encore le voltage afin de démarrer le système. Attention, MemOK ne fonctionne qu’avec une incompatibilité mémoire et non une défaillance d’un module.
Une fois le paramétrage trouvé, il suffit de se rendre dans le BIOS et d’enregistrer la modification.
Ces deux processeurs sont désormais accompagnés d’un régulateur d’alimentation numérique.
Le VRM, le régulateur de tension, a pour mission de détecter en temps réel les besoins du processeur afin d’adapter son alimentation.
Ici Asus remplace le VRM classique par une version numérique nommée DIGI+ VRM. Adapté aux recommandations Intel VRD 12, il permet, selon Asus, de doubler la précision en matière d’alimentation et de puissance, grâce à un réglage plus précis de la tension et de la fréquence de modulation du PWN. Sur la P8P67, nous retrouvons une architecture 16+2 Phase numérique.
Le régulateur ASUS DIGI+ VRM travaille également à répartir la charge entre les phases d’alimentation afin d’offrir des températures de fonctionnement en baisse. Asus souligne que les bénéfices touchent quatre domaines :
Comme nous venons de le voir, la P8P67 fourmille de technologies qui combleront les amateurs d’optimisation.
L’équipement du PCB n’est pas en reste avec un interrupteur EPU, pour assurer un démarrage automatiquement de l’EPU sans la nécessité d’utiliser un logiciel (son paramétrage se fait dans le BIOS), un interrupteur TPU à la fonctionnalité identique, un bouton Power, un bouton Reset, un bouton Clear CMOS, un bouton MemOk et un afficheur de code, le Q-code LED. Son rôle est d’indiquer avec deux chiffres un problème empêchant le démarrage. La liste des codes et leur signification est donnée dans le Users-guide.
La partie logicielle sous Windows est plus que complète puisqu’elle donne la main sur l’ensemble de ces technologies. Il faut prendre du temps pour comprendre les implications de chaque option tant le nombre est grand. Pour notre dossier, nous nous sommes intéressés en particulier à l’EPU, au DIGI+ VRM et à la fonction auto-tuning extrême.
L’ensemble des fonctionnalités est regroupé par thème dans un lanceur d’applications.
Chargé au démarrage de Windows il surveille également la configuration et identifie, comme dans notre exemple, certains problèmes ou défaillances en temps réel.
Voici quelques captures d’écran.
Enfin pour terminer, le P8P67 gère cinq ventilateurs dont deux avec une alimentation PWM.
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Voir commentaires
Merci pour ce test complet, ça m'aide bcp pour faire une update de mon système. Ce P67 maintenant révisé et annoncé compatible avec le prochain Ivy Bridge de Intel me parait être finalement après toutes les déboires rencontrés un bon choix et ce même face au nouveau Z68 qui n'apporte pas grand chose de plus au final. Merci encore à vous!
Excellent