G45 : Intel DG45ID et Gigabyte EG45M-DS2H

Dans l’optique d’une plateforme bureautique à faible demande énergétique, le choix des autres composants est important.

Le disque dur est signé Seagate avec un format 2,5 pouces : le Momentus 7200.3 320 Go. Vous pouvez retrouvez son test complet ici.

Le bloc d’alimentation dispose d’une puissance de 350 Watts, ce qui est très largement suffisant.

Nous ne pouvions pas passer à côté de la labellisation 80Plus, ce qui nous a poussé à voter pour la marque Be Quiet avec sa nouvelle gamme Straight Power E6.

Le bloc dispose d’un design agréable, d’un silence de fonctionnement sans reproche, seule peut être une gestion modulaire des câbles aurait été la bienvenue pour optimiser le rangement dans un petit boitier. Cependant, Be Quiet propose aujourd’hui un bloc avec une relative faible puissance au label 80 Plus et de surcroit en conformité avec la directive Energy Star 4.0.

80Plus : Ce label garantie un rendement de 80% minimum entre 20 et 100% de charge ce qui pour une alimentation puissante, par exemple 500 Watts, réclame un minimum de 100 Watts au repos ! Avec notre Straight Power 350 Watts, nous avons la garantie de ce rendement à partir de 70 Watts

Le processeur utilisé est un Core 2 Duo E7300. Il dispose d’une fréquence de 2,66 GHz, de 3 Mo de cache L2, d’un FSB 1066 MHz et d’une gravure à 45 nm. Son TDP est de 65 Watts.

Pour le lecteur optique, c’est un graveur/lecteur blu ray LG GGV-H20L qui a été choisi.

Et enfin pour terminer, 2 Go de DDR2 XMS2 Corsair sont installés.

Pour tester ces deux plateformes G45, nous nous sommes munis d’un wattmètre digital qui nous informera de la consommation électrique globale. La consommation électrique est prise lorsque le PC est au repos avec le système d’exploitation chargé, mais sans aucune activité, puis lors d’un test processeur à 50 (1 session de CPUBurn) et 100 % (2 sessions de CPUBurn) de ses capacités et enfin avec une application très gourmande en 3D (benchmark oZone3D en mode fenêtre 640×480) et 2 sessions de CPUBurn.

Nous l’opposerons à une solution signée AMD 780 G composée d’une carte mère Gigabyte GA-MA78GM-S2H, d’un processeur Athlon X2 4850e (Energy efficient).

Pour rappel, il embarque deux cores de calculs et fonctionne à une fréquence de 2,5 GHz. 512 Ko de cache L2 par core sont présents. Il est issu de la FAB 36 à Dresden en Allemagne et exploite un socket AM2. Avec 221 millions de transistors et une surface du die approximative de 118 mm2, il possède un TDP de 45 Watts. Compatible avec la technologie Cool’n’Quiet, son voltage varie entre 1.0 Volt et 1,25 Volts.

Au final nous obtenons (sans compter le graveur blu ray) une facture de :

Un gros avantage donc pour AMD avec une facture finale permettant d’économiser plus de 80 €.

Nous avons procédé à une évaluation des interfaces SATA et  USB, des performances mémoires, des performances du processeur et de la solution graphique.

Plusieurs applications sont utilisées comme PCMark Vantage, 3DMark 2006 et 2005, PC Wizard 2008, HD Tach, CPU Mark 99, Sandra 2009 Lite…

Nous avons établi les gains annuels escomptés en termes d’économie financière et de préservation de l’environnement.
Il faut savoir que produire de l’électricité, vitale à nos loisirs numériques, n’est pas sans conséquence sur l’environnement notamment en termes de rejets de gaz à effet de serre.

Sur ce point, EDF met aussi à disposition sur son site Internet un indicateur donnant le profil environnemental du kWh. Grâce à ces données, nous savons que pour le mois de juillet 2008, la production de 1 kWh a émis 45 grammes d’équivalent CO2.

Il devient alors assez simple de calculer l’impact d’une alimentation sur les rejets de gaz à effet de serre.

Nous avons considéré une utilisation de 6 heures par jour pendant toute l’année, puis une utilisation 24h/24. En connaissant la consommation au repos et en pleine charge (mesurée sous 3DMark 2006), nous calculons deux coûts : le coût financier et le coût environnemental.

Il n’y a rien de bien compliqué. L’indice de travail d’EDF est le kWh. Un PC, utilisant 100 Watts au repos pour fonctionner, consomme donc 0,1 kWh soit (24 x 0.1) kWh par jour, soit par an 2,4 x 365 = 876 kWh. En prenant un prix moyen de 0,11 € le kWh facturé, nous obtenons 96,36 € par an.

Pour le coût environnemental, le calcul reste identique. Nous avons une consommation de 876 kWh par an, sachant que la production de 1 kWh émet 45 grammes d’équivalent CO2, nous obtenons 45 x 876 grammes d’émission de CO2. Il suffit de diviser par 1000 pour travailler en kilogrammes.

Pour connaître comment EDF élabore cet indice, c’est par ici : Profil environnemental du kWh EDF