L’agencement de la carte répond à plusieurs impératifs. l’organisation des ports PCIe x16 profitent d’une séparation suffisante pour le couplage de deux cartes graphiques triple slots, cependant dans ce cas de figure, le dernier slot PCIe 16x n’est plus exploitable. Le positionnement à 90° des ports SATA facilite l’usage de carte graphique longue tandis que le socket bénéficie d’une zone dégagée pour l’usage d’un système de refroidissement alternatif. Comme nous l’avons souligné, un ventirad Top Flow peut prendre place, du moins les deux modèles que nous avons testé.
EPU, TPU, DIGI+ Power.
La P8Z77-V Deluxe utilise des composants de qualité comme des condensateurs solides et propose un module d’alimentation (processeur et mémoire) nommé DIGI+ Power Control.
Il s’agit de la présence de plusieurs régulateurs de tension numérique (un pour le processeur et deux pour la mémoire) afin d’améliorer les possibilités de réglage des paramètres mémoire et processeur. Le constructeur indique que cette technologie apporte une réduction des interférences liées aux radiations, des nuisances sonores du Vcore amoindries et une homogénéisation de la chaleur.
L’EPU se charge de suivre et de contrôler en temps réel l’alimentation du CPU en fonction de sa sollicitation. Cette gestion s’effectue à tous les niveaux de charge et d’autres composants peuvent aussi être optimisés comme la carte graphique, la mémoire, le chipset, le disque dur et le système de refroidissement. L’EPU est accessible soit par le BIOS de la carte mère soit au travers d’une interface logicielle très complète sous Windows.
Le TPU a une tout autre optique. Loin des prérogatives d’économie d’énergie, il propose d’overcloker la configuration de façon automatique sans avoir de connaissance particulière. Une fois activé, il procède à une recherche de fréquences d’horloge plus rapides dès le démarrage.
Toutes ces technologies sont accessibles directement sous Windows au travers d’une suite d’applications riches en paramétrage.
BIOS.
Tout comme la P9X79 que nous avons récemment testée, le BIOS profite d’une interface conviviale avec l’usage de la souris. L’UEFI (Unified Extensible Firmware Interface) apporte vraiment du changement avec une présentation des fonctionnalités d’un BIOS classique plus agréable et compréhensible.
Le glisser-déposer (pour le paramétrage de l’ordre de démarrage) fait son apparition et une présentation pour novice , l’« EZ mode », se contente d’un paramétrage minimaliste se résumant à choisir l’unité de boot et le mode de fonctionnement de la carte parmi une sélection de trois choix. A chaque passage du curseur de la souris sur un mode, une figure à gauche indique les bénéfices en performance, silence et économie d’énergie. Pour sélectionner un mode, un simple clic suffit !
Il est possible de passer à une interface plus pointue avec six onglets : Principal, Ai Tweaker, Avancé, Matérielle, Démarrage et Tools.
Voici quelques captures d’écran.
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Merci. Bon boulot
elle est garantie 5 ans la gigabyte
Les peformances sont tellement similaires qu’on se demanderait presque si ce n’est pas la même entreprise qui a fourni le composant de base du firmware uefi (aptio ?). Dans ce cas asus et zotac on fait un bon travail (au moins pour Windows), un encart sur les propriétés plus avancée comme le vt-d serait bienvenu, surtout pour des cartes à plus de 200 euros.
Un grand merci pour ce test très test très complet.
@Tom
Cela fait toujours plaisir d’avoir des encouragements 🙂
Merci Jérôme pour ce test extrêmement complet. Du bon boulot, ça fait plaisir à voir.
Moi qui vient d’avoir une MSI qui m’a fait péter un plomb, je vais prendre le petit bijou d’asus 🙂