Peu connu du monde grand public, le processeur C7 est gravé en 90 nm avec des dimensions 21 X 21 mm (format NanoBGA) pour une hauteur de 1,85 mm.
Son core se compose d’une mémoire cache L1 de 2 X 64 Ko (données et instructions) et L2 de 128 Ko, le tout dans un die de 30 mm2 (104 mm2 pour un Pentium IV gravé à 90 nm).
Ce processeur n’a pas d’IHS (radiateur), car il n’en a nul besoin et son die ne possède pas de protection.
Au niveau de sa consommation électrique, cadencé à 1,5 GHz, le C7 ne consomme que 11 Watts (31 watts pour un Core Duo à 65 nm et 25 pour un Pentium M à 90 nm).
Avec 26,2 Millions de transistors, le C7 gère le SSE3, des options de cryptographies avancées et le bus QDR.
Souhaitant être un processeur économe, il diminue sa fréquence et son voltage dès qu’il n’est plus sollicité. Un des principaux problèmes est alors le changement d’état du processeur. Afin de ne pas perdre de temps, VIA utilise deux PLL (Phase Locked Loop) dont l’un est incorporé au C7 avec une fréquence minimale et l’autre, sur la carte mère, fonctionnant à fréquence maximale.
Pour rappel, un PLL ou en français boucle à verrouillage de phase est un circuit intégré offrant un dispositif permettant d’asservir un oscillateur sur un signal de référence extérieur.
Concrètement et sans entrer dans les détails les applications sont nombreuses comme par exemple :
- la démodulation de fréquence,
- la démodulation de phase,
- la multiplication de fréquence par un nombre entier.
Un tel schéma, appelé VIA TwinTurbo, permet au C7 de changer d’état de façon instantanée (mode économie d’énergie en mode normal et réciproquement) là où d’autres processeurs (Pentium M par exemple avec la technologie SpeedStep) doivent suivre un ordre déterminé de modifications entre la fréquence et le voltage.
Il y a alors soit une perte de performance soit une perte au niveau de l’économie d’énergie pendant un très court laps de temps.
Présente sur la quasi-totalité des processeurs d’aujourd’hui, le NX-Bit est bien sûr supporté permettant de dissocier l’exécution des données à des instructions en mémoire, protégeant ainsi le système des virus et des trojan utilisant les failles de type “dépassement de tampon”
Nous terminerons en précisant que le C7 possède, avec sa technologie PadLock, tout un arsenal de protection de données.
Gérées de façon matérielle, ses techniques de cryptographies avancées se déroulent avec des temps d’exécution redoutables.
Par contre, il faut absolument que l’application soit programmée en conséquence pour tirer partie de cet avantage.