Test de la X99-A II d’Asus

X99-A II – Consommation et overclocking.

Consommation.

Voici la demande énergétique de notre plateforme. Elle comporte une carte graphique dédiée, une GeForce GTX 1060. Le mode burn correspond à un usage à 100% du processeur seulement. La partie graphique n’est pas sollicitée.

Nous avons deux cas de figure. Le premier correspond à un usage classique de la configuration. Le BIOS est paramétré avec des options standards sans l’usage de l’XMP pour la DDR4. Il n’y a pas d’overcloking et l’ensemble des options d’économie sont activées. La mémoire vive est paramétrée sur une fréquence de 2400 MHz, valeur recommandée par Intel.

Dans le deuxième cas, nous avons mis les mains dans le cambouis. Le profil XMP 2.0 est utilisé pour les 32 Go de DDR4 TridentZ de G.Skill. Nous avons une fréquence de 3200 MHz sous des timings de 14-14-14-34. La tension est de 1,35V et non de 1,2 V. En parallèle, nous avons profité des options d’overclocking de cette X99-A II. Le Core i7-6950X est propulsé à 4,1 GHz. Cette fréquence concerne tous ses cœurs.

Dans le premier cas, notre plateforme a une demande énergétique comprise entre 63 et 149 Watts selon la sollicitation du processeur. Cette fourchette grimpe fortement en overclocking avec des valeurs respectives de 79,5 et 238,8 Watts.

Consommation et empreinte carbone de fonctionnement.

Ces consommations au repos et en burn permettent de calculer le coût annuel de fonctionnement de notre plateforme et son empreinte carbone de fonctionnement.

Notre base de travail est une utilisation quotidienne de 6 heures par jour, 365 jours par an avec un tarif de 0,15 € le kWh facturé (tarifs métropole au 01/01/2016). L’indicateur EDF, en gramme d’équivalent CO2 pour la production de 1 kWh, est fixé à 17.84 grammes. Il est synonyme du taux de rejet de gaz à effet de serre induit par la production de l’électricité consommée.

Notre plateforme a un coût de fonctionnement annuel compris entre 21 et 49 €. Cette dépense grimpe entre 49 et 79 € avec un fort overclocking du processeur et l’usage de DDR4 à 3200 MHz.

Overcloking

Asus propose avec sa carte mère tout un arsenal de fonctionnalités dédiées à l’overclocking. L’utilisateur profite aussi de fonctions s’occupant de tout paramétrer de manière automatique en fonction de différents critères.  Nous sommes toutefois intervenus manuellement afin d’avoir un résultat plus convaincant.

Après quelques minutes seulement et sans aucune difficulté, notre Core i7-6950x est passé à une fréquence de 4,1 GHz effective sur l’ensemble de ses cœurs.

Cette augmentation de 17 % environ (Mode boost du Core i7-6950x à 3,5 GHz annoncé par Intel) permet de booster les performances. La hausse n’est cependant pas identique pour toutes les applications. L’impact le plus important se situe avec des logiciels capables de profiter de plusieurs cœurs.

En encodage vidéo, le gain moyen s’élève à 12.5% contre 18.6 % en rendu 3D. En gaming avec une GeForce GTX 1060, il n’y a presque pas de conséquence. L’écart est de 1,5% seulement. Ceci met en évidence que la puissance globale d’un PC est en réalité une chaine successive de composants qui doivent tous répondre aux mêmes impératifs. Rien ne sert d’avoir une carte graphique haut de gamme avec un processeur poussif ou le contraire. De même l’unité de stockage entre en considération avec nos résultats en bureautique (+7%). Sous Z-ZIP, l’augmentation de la puissance processeur est profitable mais le passage à de la DDR4 à 3200 Mhz est aussi bénéfique. Enfin l’encodage audio montre que l’application utilisée a aussi toute son importance avec l’usage d’un processeur à plusieurs cœurs surtout avec un Core i7-6950x !

Au final, cette X99-A II a une mécanique solide et ses options d’overclocking sont évoluées. Lors de nos tests avec ce paramétrage, la plateforme a été parfaitement stable et répondant sans aucune erreur, gel ou redémarrage intempestif.

Comme nous avons vu, il y a un impact sur la demande énergétique. Il faut donc prévoir une alimentation en conséquence mais aussi un système de refroidissement capable de faire face à la montée inévitable de la température. Sans cela, c’est le plantage assuré.