La carte : Une conception pour l’overcloking.
Livrée dans une boite de 28 x 27,3 x 6,5 cm, la Z68MA-ED55 B3 est une carte mère Z68 au format Micro ATX assez haut de gamme avec son prix élevé de 145 euros environ.
Ses technologies sont présentées à l’arrière tandis que ribambelle de logos environnementaux soulignent un emballage recyclable, une conformité RoHS et ErP 2013. L’ErP 2013 permet d’avoir un produit dont la consommation électrique en veille est inférieure à 0,5 Watt. Nous vérifions ce point avec une alimentation également conforme avec cette future directive européenne.
MSI apporte un soin particulier au design, ce qui laisse penser que le produit s’adresse en premier aux amateurs d’overcloking et de jeux vidéo.
Le PCB foncé accueille différentes connectiques aux couleurs bleue et noire, ce qui donne un caractère sportif, renforcé par un système de refroidissement à caloducs entourant le socket et en charge de refroidir les étages d’alimentation du processeur.
La qualité de fabrication est au rendez-vous tout comme la finition.
Nous observons quatre prises d’alimentation pour ventilateur dont celle dédiée au ventirad CPU compatible PWM. Les six ports SATA sont positionnés à 90° afin de ne pas gêner l’utilisation d’une carte graphique longue.
La conception de la carte répond aux critères de qualité Military Class II du constructeur. Sous ce terme marketing se cache la présence de composants de haute qualité (Hi-C Cap pour High Conductive Capacitor, des Solid Cap et des SFC pour Super Ferrite Choke) afin de faire face à une utilisation avancée, aidée par un système automatique d’overcloking, l’OC Genie II.
Il prend forme par un bouton sur le PCB à actionner avant la mise sous tension. Après quelques essais, le système trouve automatiquement des paramètres d’overcloking stables en fonction du matériel présent. Attention, les performances du refroidissement ne sont pas considérées.
Toujours sur le PCB, l’OC Genie s’accompagne des boutons Power et Reset ainsi qu’un bloc de prise de tension (Voltage check point) pour surveiller l’état des différents sous-systèmes pendant une séance d’optimisation.
Equipé d’un socket LGA 1155 et d’un chipset Z68, nous avons une prise en charge des processeurs Sandy Bridge, Core i7, Core i5, Core i3, Pentium et Celeron.
32 Go de mémoire DDR3 pourront prendre place sur quatre slots. les fréquences supportées sont de 2133/1600 par overcloking et 1333/1066 en standard. Une connexion réseau est possible grâce à une puce Realtek RTL811E tout comme l’IEEE 1394 (puce VIA VT6315N). L’audio est confié à une solution ALC892 Realtek 8 channel. Le Z68 offre six connecteurs SATA dont quatre en SATA 3 Gb/s et deux en SATA 6 Gb/s (Blanc). MSI passe par une puce NEC D720200 pour combler le manque de l’USB 3.0 du Z68 (2 ports).
Enfin, deux ports PCI Express 16X câblés en x16 et x4 accompagnent deux ports PCI Express 1x. La technologie CrossfireX est officiellement prise en charge.
Le panneau de connectiques arrière se compose d’un port PS2, quatre ports USB 2.0, un port IEEE 1394, deux ports USB 3.0, d’un port RJ45, des connectiques audio (avec sortie SPDIF) et des sorties vidéo HDMI, VGA et DVI-D.
Enfin sur le PCB, nous retrouvons quatre ports USB 2.0, un connecteur IEEE 1394 ainsi qu’un connecteur COM.
Le bundle est classique avec la documentation, deux câbles SATA, un DVD de drivers/application, le panneau IO Shield, les M-Connector pour faciliter le branchement de la connectique boitier et des V-Check câble pour faciliter le suivi des tensions au travers du Voltage check point.
Au final, la MSI Z68MA-ED55 B3 est une solution pour amateurs d’optimisation. Elle se présente avec une connectique assez riche dont l’USB 3.0. Une configuration multi-GPU peut prendre place et l’overcloking se positionne comme l’argument numéro un avec une conception Military Class II et la technologie OC Genie II. MSI propose également une gestion avancée de l’énergie avec le Green Power. Cependant, le constructeur fait l’impasse sur l’eSATA et malgré une communication sur l’overcloking, nous n’avons qu’un unique connecteur d’alimentation processeur 4 pins et pas de prise Molex sur le PCB pour une configuration Multi-GPU. Enfin soulignons qu’avec un mode SLI/CrossFire, la seconde carte graphique rend inaccessible les boutons Power, Reset.
Le BIOS : Vive la souris !
La gestion des paramètres du BIOS est grandement améliorée avec l’utilisation de l’UEFI, contraction de Unified Extensible Firmware Interface. L’aspect austère laisse sa place à une interface conviviale, plus accessible au néophyte, avec le support de la souris.
La page principale se compose de cinq gros icônes dont deux, le Green Power et Overcloking, rassemblent des paramètres spécifiques normalement éparpillés dans différents sous menus. Ils jouent tous un rôle spécifique face à la nature de chaque thème.
Par exemple, dans le Green Power sont rassemblés les paramétrages EuP 2013, la gestion des phases d’alimentation, l’activation ou non des LED de la carte mère ou encore le support de la technologie d’économie d’énergie CE1 d’Intel. Soulignons que MSI propose une gestion de l’énergie. Elle se paramètre au travers du mode “Gestion des Phases d’alimentation” avec trois profils : aucune gestion, le mode APS (Active Phase Switching) ou le mode Intel SVID. Nos tests montrent que ce dernier est le plus efficace avec des gains compris entre 2 et 12 Watts selon l’état de charge de la plateforme.
Dans overcloking, il est possible d’intervenir sur les réglages de fréquences, de tensions de différents composants (chipset, mémoire et processeur).
L’organisation traditionnelle des fonctionnalités du BIOS est accessible dans l’icône “Paramètre”
Enfin dans Utilitaires, plusieurs fonctions Extra améliorent la pertinence du BIOS. Nous avons la possibilité de faire une mise à jour, de sauvegarder un disque de stockage, de changer l’écran de boot ou encore de tester la mémoire.
Une suite logicielle complète.
La carte s’accompagne d’un ensemble de plusieurs applications rassemblées dans une centre de lancement.
En particulier le Control Center donne à l’utilisateur la main sur d’innombrables paramètres tout en proposant un suivi de l’état de la carte (tension, température, fréquence). Il se compose de deux onglets Overcloking et Green Power.
Dans “Overcloking”, la fonction Advanced lance dans une fenêtre le suivi du processeur avec pour chacun de ses cœurs, la fréquence, la température et son coefficient multiplicateur. Il est possible d’ajuster ce dernier.
Dram Timing vise un paramétrage très précis des caractéristiques techniques de la mémoire.
Enfin quatre profils d’overcloking sont disponibles avec Cooling, Default, Cinema et Game. En parallèle, des modifications à la main sont autorisées. elles touchent le coefficient multiplicateur du processeur (version K), sa tension, celui de l’IGP, du PCH et de la mémoire.
L’onglet Gren Power est malheureusement moins riche avec le suivi des tensions, des températures et du mode de gestion de l’énergie. Il n’est pas possible d’intervenir à ce niveau. Il faut pour cela passer par le BIOS.
Très bon test, et par rapport à la MSI P67A C45 et la µATX MSI Z68 ED55, la quelle est la meilleure pour jouer par exemple ? Merci 😉
“Pour le reste, le Z68 ressemble de près au Z68.” (page 1). Ja’i eu peur, j’ai cru qu’il allait ressembler au Z68 !
Il ressemble tout même beaucoup au Z68 🙂
Excellent test. J’hésitais justement entre ces deux modèles de cartes mères au format Micro-Atx. Mon choix est désormais fait et se portera sur le modèle de chez Gigabyte. Merci beaucoup pour votre de travail de qualité.
Merci pour cette analyse très utile !
(juste pour information : overclocking s’écrit avec “ck” …)
le test du smart reponse est franchement basique. il s’agit d’un système de cache donc il faudrait tester cela.
tester au premier lancement du logiciel, tester par la suite le lancement suivant etc.