Le Hi-Speed de l’USB 2.0 cède donc sa place au Super Speed de l’USB 3.0. Cette nouvelle version de l’ « Universal Serial Bus » dispose d’une bande passante revue à la hausse avec en théorie 600 Mo/s de disponible (60 Mo/s pour l’USB 2.0). Notons que ce chiffre est directement comparable au SATA 6 Gb/s fraichement lancé.
Nous sommes donc face à une connectique externe de même acabit, de quoi rééquilibrer les échanges internes et externes d’un ordinateur.
Cette importante bande passante n’est toutefois pas pour le moment pleinement disponible. Il y a plusieurs explications à cela comme les besoins du protocole de transfert qui nécessitent quelques ressources indispensables (pour garantir son existence et l’intégralité du contenu qu’il transporte) où les possibilités offertes par les unités de stockage actuelles sont bien loin d’atteindre de telles performances.
L’USB 3.0 a donc de beaux jours devant lui. Les possibilités des SSD sont prometteuses mais il faudra attendre des tarifs plus compétitifs et des capacités de stockage accrues.
L’USB 3.0 fonctionne en duplex intégral ce qui signifie qu’il peut communiquer dans les deux sens en même temps. Il se concrétise par une connectique en évolution face à l’USB 2.0 sans toutefois renier ses origines.
Visuellement une partie supplémentaire vient se greffer pour le signal SuperSpeed USB. Par exemple, un connecteur micro-B USB 3.0 est simplement un connecteur micro-B USB 2.0 comportant une extension à 5 broches.
Il est possible d’utiliser un câble d’une longueur maximale de 3 mètres en conservant des débits maximum (5 mètres pour l’USB 2.0)
USB 3.0 : Plus précis dans le dialogue et mise à contribution du périphérique.
L’USB est en charge de faire dialoguer un périphérique avec une machine. Ce dialogue passe par l’utilisation d’un protocole d’échange. La version 3.0 optimise ce protocole en introduisant le ciblage et l’attente d’échange. L’USB 3.0 sait désormais dialoguer directement avec le périphérique concerné contrairement à l’USB 2.0 qui se contente d’envoyer les requêtes et d’attendre que le bon périphérique reconnaisse par lui-même qu’on lui parle.
L’interrogation en continu du périphérique n’est plus d’actualité. La demande se fera qu’une fois pour ensuite attendre du périphérique un signe, c’est désormais à lui de faire la demande.
Enfin nous retrouvons une source d’énergie plus importante pour accélérer le rechargement d’appareils nomades (téléphone portable, pda, lecteur mp3, ipod…) ainsi qu’une gestion plus poussée de l’énergie avec l’apparition de quatre états énergétiques dépendants du périphérique connecté. Le but recherché est avant tout de préserver l’autonomie des ordinateurs portables.
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