La multiplication des sources de contenu numérique (photos, vidéos, musiques, données) accroit nos besoins en stockage. Les rendre nomades n’est en soit pas très compliqué, une simple clé USB fait l’affaire mais lorsque nous parlons de dizaines de Go, voire de centaines de Go, les choses se compliquent. Devant l’offre du marché, le disque dur externe devient très vite une solution pratique et performante par son prix imbattable face à ses possibilités (capacité et performance). Seagate dispose de tout un panel de produits apte à répondre à des besoins nombreux et variés. Le FreeAgent GoFlex Ultra-Portable Drive fait partie de cette offre. Ses atouts résident dans sa compacité, sa capacité et son mode d’alimentation puisqu’il puise directement ses besoins de son interface de connexion. Nous avons ainsi un système facile à transporter et à utiliser où des Go de données sont stockés. Son interface de connexion n’est pas intégrante du système si bien que l’achat d’un nouveau socle avec un contrôleur dédié permet d’obtenir la prise en charge d’une nouvelle interface. Ces câbles et ces kits de montée en gamme facilitent le passage d’une interface à une autre et offrent une certaine assurance dans la pérennité de son achat. Nous vous proposons de découvrir la version 1,5 To du FreeAgent GoFlex Ultra-Portable Drive, soit le disque dur externe 2,5 pouces le plus imposant du marché. Il fait partie d’une gamme très vaste avec des capacités de 320 Go, 500 Go, 750 Go et 1 To et disponible selon la capacité en différents coloris noir, argent, bleu et rouge. De part sa taille de 2,5 pouces, nous avons droit à un emballage minimaliste. Ses dimensions sont de 134 mm x 167 mm x 55 mm pour un poids de 109 grammes. Il se compose d’une boite en carton, d’une protection en plastique solide, d’un sachet et enfin d’un film plastique sur toute la surface du FreeAgent GoFlex Ultra-Portable Drive. Seagate a fait l’effort de rendre tout ce petit monde 100% recyclable mais il est encore possible d’améliorer les choses comme remplacer la boite plastique par du carton. Le FreeAgent GoFlex Ultra-Portable Drive 3 To propose une très belle finition noire miroir que les traces de doigts vont adorer. Il ne présente par un seul angle mais des courbes qui lui procurent une forme élégante et agréable à l’œil. Sans son interface amovible, sa largeur est d’environ 8,9 cm pour une hauteur de 120 mm et une épaisseur de 18 mm. Son poids est de 260 grammes. Par contre, sa manipulation est un peu délicate car son revêtement est glissant. Il faut donc le tenir fermement pour ne pas risquer de le faire tomber. Sur sa face avant, nous retrouvons le sigle Seagate tandis que l’arrière s’équipe d’une surface rugueuse pour assurer son maintien une fois posé sur un support. Avec un câble USB 3.0 de seulement 44,5 cm, il trouve sa place sur un bureau à côté d’un ordinateur portable. Pour un ordinateur de bureau, sa connexion est plus hasardeuse puisqu’elle dépendra de la position des ports USB libres. Avec cette distance limitée par le câble USB, il sera très souvent posé sur le boitier. Avant la mise en place du socle USB 3.0, nous apercevons une connectique SATA. Le système GoFlex permet d’acquérir différents types de connexion avec de l’USB2.0, de l’USB 3.0, de FireWire 800 ou encore de l’eSATA. Notre version de 1,5 To est accompagnée d’un socle USB 3.0 rétro-compatible USB 2.0. Il n’a pas d’alimentation dédiée. Il tire ses besoins directement au travers de son interface de connexion. Il peut être exploité sous les systèmes d’exploitation Windows 7, Windows Vista, Windows XP (32 bits et 64 bits) ou encore Max OS X 10.4.6 Tiger ou version supérieure, 10.5 Leopard ou 10.6 Snow Leopard (noyau 32 bits). Cependant sous Mac, un reformatage peut être nécessaire. Segeate précise que des pilotes NTFS sont préchargés sur le disque afin de pouvoir stocker des fichiers et y accéder indifféremment depuis un ordinateur PC ou Mac sans avoir à procéder à un reformatage. La capacité de ce disque externe est de 1,5 To, obtenu avec la présence d'une unité de stockage 2,5 pouces nommée FreePlay dont les caractéristiques ne sont pas disponibles. CrystalDiskinfo 2.7.4 nous informe qu’il s’agit d’une unité à 5400 trs/mn épaulée par un cache de 16 Mo. Elle est logée au cœur du boitier maintenu par huit tampons siliconés. Leur utilité est double: minimiser les vibrations et participer à protéger le disque d’éventuels chocs extérieurs. Le disque, comme vous pouvez le voir, présente une hauteur de 1,4 cm au lieu de 0,9 cm communément utilisé. Cette épaisseur très contraignante pour un ordinateur portable explique peut-être le fait que le FreePlay 1,5 To n’est pas proposé seul. Une fois connecté à l’ordinateur, des applications sont disponibles sur le disque. Regroupées dans un lanceur d’applications, le Seagate Dashboard, certaines sont en version d’essai (Memeo Sync, Memeo Share, Memeo Send) et Instant Backup (complet) est dédié à la sauvegarde automatique des données. Nous avons la possibilité de paramétrer le FreeAgent (extinction des diodes du pied, délai de mise en veille, vérification de l’état du disque) et de protéger son contenu avec la fonction « Crypter ma sauvegarde ». Le FreeAgent GoFlex Ultra-Portable Drive 1,5 To est proposé à 210 euros sur notre comparateur de prix. Il s’accompagne d’une garantie de deux ans. Ce tarif est élevé mais avec la prouesse de proposer 1,5 To en 2,5 pouces. Voici nos plateformes de test. Nous avons opté pour une configuration haut de gamme basée sur un Core i7 975x Carte mère : Carte mère GA-X58A-UD7 de Gigabyte (pour lire notre test c’est ici) Processeur : Intel Core i7-975x, Ventirad CPU : Noctua NH-U12P (Pour relire notre test c’est par là), Carte graphique : Radeon HD 6870 1 Go d’AMD, Mémoire : 3 x 1 Go de DDR3 PC3-8500, HDD: Caviar Black 2 To de Western Digital (pour lire notre test c’est par là), RAID 0 2 x Barracuda 7200.11 320 Go SATA 3 Gb/s Paramétrages : BIOS : RAID Mode SATA Ports : Intel SATA 6 Gb/s, Système d’exploitation : Windows 7 Ultimate 64 bits Le RAID mis en place obtient sous HD Tune, 176,9 MB/s en lecture moyenne pour un maximum de 227,5 MB/s et un minimum de 105,1 Mb/s. Nous travaillons uniquement sur les 100 premiers Go là où les débits sont maximum (180 MB/s à 228 MB/s) Nos tests se résument en trois catégories : Performances théoriques. Les logiciels PCMark Vantage, ChristalDiskMark 2.2, HD Tach 3.04, HDTune Pro et ATTO sont utilisés. Performances réelles. Les tests consistent à la copie de fichiers avec le transfert d’un dossier comportant 513 éléments (photos) pour une taille globale de 1,45 Go et 4 fichiers vidéo d’une taille globale de 3,05 Go, 4937 fichiers pour une taille de 1,71 Go et enfin une archive ISO de 6,1 Go. La source qui devient dans un second temps la cible est un RAID 0 de deux disques Diamond Max 22 de 320 Go. Il s’agit de mettre en place un système plus rapide que le FreeAgent GoFlex Ultra-Portable Drive 1,5 To USB 3.0. Un test de copie avec ces mêmes fichiers est accompli sur la même partition. Nous avons également mesuré le temps nécessaire à la décompression d’une archive de 6,14 Go au format ISO. Performances environnementales Nous regroupons ici les mesures des nuisances sonores, des températures de fonctionnement et des consommations électriques. Les températures sont relevées par voie logicielle. Les nuisances sonores en dBa sont évaluées à l’aide d’un sonomètre placé à 10 cm du disque. Les consommations électriques sont prises avec un wattmètre directement à la prise lors de 10 minutes d’inactivité du disque et durant les phases de tests de HD Tune Pro (lecture et écriture) en mode benchmark. Les options d’économie d’énergie de Windows 7 ont été désactivées. Nous avons procédé à une évaluation des performances en USB 3.0, USB 2.0 (performances réelles) et SATA 3 Gb/s (FreePlay 1,5 To). HDTach 3.01. Avec HDTach, nous avons une estimation théorique des débits en lecture : Mémoire cache et lecture. Le débit moyen, 79,1 Mo/s, en lecture est identique entre l'USB 3.0 et le SATA 3 Gb/s. Le cache s'exprime de façon plus rapide en SATA avec 182,6 Mo/s contre 162,8 Mo/s en USB 3.0. HDTune Pro. HD Tune Pro offre une évaluation des débits en mode lecture et écriture avec trois valeurs : le débit maximal, le débit minimal et le débit moyen. Les débits sont très proches entre les deux interfaces. L'USB 3.0 prend légèrement la main en écriture avec un débit de 71, Mo/s contre 67,2 Mo/s en SATA 3 Gb/s. ChristalDiskMark 3. Nous avons ici une évaluation des débits en lecture et en écriture suivant différentes tailles de fichiers (512 Ko et 4 Ko) et de façon séquentielle. Chaque test est accompli 5 fois et une moyenne est calculée. Sous ce benchmark, les scores sont identiques à quelques Ko/s près. Rien ne permet de départager les deux connectiques. L'USB 3.0 se montre à la hauteur des transferts SATA 3 Gb.s. Nous avons ici un équilibre des échanges entre périphériques internes et externes. Benchmarks FuturMark. PCMark Vantage permet de comparer l’attitude de chaque disque sous différents exercices sous Windows Vista ou 7. Il intègre des exercices multimédia avec de l’édition vidéo, de photos et de musiques. En général, le SATA 3 Gb/s se montre plus véloce que l'USB 3.0 surtout dans l'exercice "Media Center" où plus de 30 Mo/s séparent les deux connectiques. L'USB 3.0 prend légèrement la main en mode "Gaming" et "Music" mais rien de très concluant pour le différencier. ATTO Disk Benchmark. ATTO évalue les débits (écriture/lecture) en fonction de 15 tailles de fichiers allant de 0,5 à 8192 ko. Nous avons reporté les résultats sous forme de courbe afin de mieux appréhender les scores. Nous avons reporté les résultats en USB 3.0, SATA 3 Gb/s et USB 2.0. Avec un capacité de 1,5 To, ATTO met en lumière la faiblesse des débits en lecture et écriture de l'interface USB 2.0 cantonnés respectivement à 34 Mo/s et 27 Mo/s au maximum. Dans ces conditions, il faut s'armer de beaucoup de patience lors de gros transferts ! Lors de la manipulation de fichiers d'une taille comprise entre 0,5 et 8 ko, le SATA 3 Gb/s est en tête face à l'USB 3.0. Dans cet interface, les différences de performances en moyenne sont de 40% en lecture et 30% en écriture. Passer la barre de 16 Ko, les deux interfaces sont équivalentes. Une des explications possibles se trouvent peut être dans la gestion de l'USB 3.0 encore jeune qui ne cesse d'être amélioré actuellement. Regardons à présent si nous observons ce même type de comportement lors de transferts réels. Débits en écriture et lecture. Nous ne travaillons plus en débit mais en temps. Les graphiques se comprennent donc à "l'inverse". Plus les barres sont importantes et plus le débit est faible. Avec des débits ne dépassant par les 35 Mo/s, l'USB 2.0 est naturellement en dernière position. Nous n'avons pas différence notable entre l'UBS 3.0 et le SATA 3 Gb/s en lecture. Les deux interfaces se valent. Il était temps que l'USB 2.0 cède sa place. Pour le transfert d'un fichier de 6,1 Go, il faut 185 secondes contre seulement 64 secondes en USB 3.0 soit un temps divisé par trois ! Ici nous nous plaçons dans des exercices d'écriture. Les résultats évoluent entre le SATA 3 G/s et l'USB 3.0. L'USB 2.0 est toujours dernier. Là où le classement était identique en lecture, en écriture les résultats tournent à l'avantage de SATA 3 Gb/s dans trois exercices sur quatre. Les écarts arrivent lors de la manipulation de petits et moyens fichiers et ne sont pas anodins avec parfois une différence de 40% de performances. Il est difficile de savoir si cela est imputable à l'interface USB 3.0 du Free Agent ou à celle de la carte mère. Une chose est certaine, c'est que l'USB 3.0 est encore jeune et sa maturité va prendre du temps. De nouveaux contrôleurs sont déjà en production avec la promesse d'une augmentation des performances de 50 % en écriture justement.Il faut également souligner que le FreeAgent Go Flex Ultra-Portbale Drive 1,5 To tire son alimentation directement du port USB 3.0 tandis qu'en SATA l'alimentation est assurée en externe. Ces besoins énergétiques ne peuvent pas être alloués partout et en même temps. Manipulation de fichiers sur la même partition. Les résultats sont ici identiques . La perte de vitalité de l 'USB 3.0 en écriture se fait ici ressentir et place ainsi le SATA 3 Gb/s en tête. Lors de la décompression d'une image ISO de 6,1 Go sur la même partition, nous utilisons les performances en lecture et écriture. L'USB 3.0 se place donc en deuxième position avec des débits moins importants en écriture. Il faut 166 secondes en SATA 3 Gb/s contre 194 secondes en USB 3.0 et 435 secondes (!) en USB 2.0. Nuisances sonores. Nous avons mesuré les nuisances sonores du disque dur FreePlay seul, posé sur un bureau puis une fois installé dans son boitier, protégé par 8 tampons siliconés. D'origine, le FreePlay n'est pas bruyant. Il laisse juste entendre de légers craquements lors d'accès soutenus. Une fois installé dans le boitier, il devient inaudible si bien que le voyant lumineux d'activité s'avère pratique pour savoir si le FreeAgent GoFlex Ultra-Portable Drive 1,5 To est actif. Une belle prestation de la part de Seagate. Consommation électrique. Voici les besoins énergétiques du FreePlay 1,5 To. Il s'agit uniquement du disque dur et non de l'ensemble boitier+ HDD. A l'heure où les dernières cartes graphiques haute de gamme dépassent les 350 Watts, nous avons ici, avec un disque 2,5 pouces, une capacité de 1,5 To et une vitesse de rotation à 5400 trs/mn, besoin de 3,6 Watts au maximum :). Nous avons un beau record de la part de Seagate avec un rapport Capacité/Consommation imbattable. Températures de fonctionnement. Elles sont relevées par voie logicielle avec le disque FreePlay à l'air libre puis dans son boitier. Après notre série de test, le FreePlay affiche 34 °C contre 38 ° C dans son boitier, une température très correcte (1h30 de test environ). La vitesse de rotation à 5400 trs/mn et les faibles besoins énergétiques permettent de limiter la hausse malgré un boitier sans système particulier de refroidissement. [nggallery id=21] Nous voici au terme de notre dossier consacré au FreeAgent GoFlex Ultra-Portable Drive 1,5 To. Nous avons entre le main une des solution 2,5 pouces la plus imposante en terme de capacité sur le marché. Le boitier propose une belle finition mais nécessite de faire attention lors des manipulations pour ne pas le faire tomber. Les performances de l'USB 3.0 sont très appréciables avec une telle capacité, elles se hissent au niveau du SATA 3 Gb/s en lecture.Par contre en écriture, les résultats sont en retrait. Le FreeAgent GoFlex Ultra-Portable Drive 1,5 To est un disque dur externe silencieux, compact, élégant, économe en énergie et performant. Son auto-alimentation USB lui permet d'avoir un caractère très nomade et son format 2,5 pouces le rend facile à transporter. Nous avons été conquis par cette solution. Seul le tarif, aux alentours de 210 euros, nous pose souci puisqu'il est assez onéreux mais se justifie aux regards de l'ensemble de nos résultats. Il ne manque plus qu'un effort supplémentaire sur l'emballage pour faire disparaitre une bonne fois pour toute le plastique. FreeAgent GoFlex Ultra-Portable Drive 1,5 To 18/20 Performances environnementales : Performances : Qualité de fabrication : Utilisation : FreeAgent GoFlex Ultra-Portable Drive 1,5 To Ecologie Points Positifs Points Négatifs Consommation électrique, Packaging 100% recyclable, Silence, Compact. Performances générales, Système GoFlex, USB 3.0, Auto-alimentation via USB, Capacité. Performances en retrait en écriture face au SATA 3 Gb/s, Trop de plastique dans le packaging, Faible longueur du câble USB 3.0.