Replica de Seagate : La sauvegarde en 4 clics

Le Replica de Seagte exploite deux composants : un disque dur externe très compact et une solution logicielle intégrée. Il est livré dans un emballage à la taille réduite, 17 cm x 18 cm x 4,5 cm. Nous avons un carton, des sachets et une protection plastique entièrement recyclables. Il faudra juste veiller à les jeter de façon appropriée. Le bundle se compose du disque externe, de quelques documents (garantie et mise en route rapide), d’un câble USB, d’un CD Recovery et d’un dock vertical. Ce dernier est uniquement disponible avec la version pour plusieurs PC. Il ne faudra surtout pas perdre le CD car il est nécessaire à la restauration d’un système en cas de grave panne matérielle. La longueur du câble USB est courte, environ 43 cm. Pour la sauvegarde d’un portable, ce n’est pas gênant mais pour une machine de bureau cela nécessite quelques acrobaties. Le Replica 500G utilise un disque dur 2,5 pouces de 500 Go propulsé à 5400 trs/minute. Il s’autoalimente par USB ce qui le rend pratique et très nomade. Le boitier se présente avec un aspect gris métallisé. Sa forme arrondie et ses dimensions de 10,1 cm x 14,2 cm et 1,8 cm d’épaisseur pour un poids de 260 grammes facilitent son transport. Il dispose d’un indicateur bleu de mise sous tension sur sa face avant. Il clignote lors d’une activité du disque dur. L’ensemble profite d’une belle finition agréable aux regards et au toucher. Le dessous du boitier ne dispose pas de pied mais la surface est caoutchoutée afin de limiter les transferts de vibrations. Le Dock est en plastique. Il permet de fixer le Replica de façon verticale pour gagner de la place. Il repose sur quatre petits tampons amortisseurs et se connecte à l’ordinateur par 2 prises USB. Il est opérationnelle avec le branchement d’une seule prise mais comme nous le verrons plus tard, les performances en termes de débits sont alors moins importantes. Toute l’originalité du Replica repose sur un logiciel capable de sauvegarder seul l’ensemble du contenu d’un PC. Seagate souligne une mise en œuvre « simpliste » avec aucune connaissance et intervention particulière. Pour en avoir le cœur net, nous allons suivre ensemble les étapes nécessaires du branchement à la restauration complète du système. Nous voici face à une machine fraîchement montée. Windows Vista vient d’être installé ainsi que l’ensemble des pilotes nécessaires. Le Replica est alors branché via son dock vertical. Il s’allume en bleu et quelques instants plus tard, Vista détecte un nouveau périphérique. Une fenêtre d’exécution automatique s’ouvre. Nous pouvons soit parcourir le Replica comme un simple disque externe (il est accessible aussi dans la fenêtre « ordinateur » comme lecteur de disque dur) soit lancer l’application "Start Seagate Replica". Attention : Le lancement de l’application nécessite les droits d’administrateur ! Nous lançons en mode administrateur l’application. Une fenêtre « Accord de licence » attend une acceptation des termes du contrat. Ensuite, l’application demande une confirmation du numéro de série de l’appareil (vous le trouverez sous le boitier Replica) et quelques autres renseignements pour affecter un enregistrement auprès de Seagate (ce n’est pas une obligation) et c’est tout. Le Replica commence alors immédiatement à sauvegarder l’ensemble du contenu de la machine et avertit l’utilisateur de son activité par un rappel visuel. Il créé en premier un point de restauration et commence la copie des fichiers. Le PC ou l’ordinateur portable continue d’être fonctionnel. Pendant le temps nécessaire à la sauvegarde, nous pouvons continuer à travailler, à surfer ou à jouer. Un icône est disponible dans la barre d’état système. Le passage du curseur de la souris donne l’état de la sauvegarde avec le nombre de fichiers restant. Un clic droit ouvre un menu. Nous pouvons déconnecter proprement le Replica, accéder à l’aide, connaître la version du logiciel et rechercher les mises à jour. Le menu "Plus" permet de définir un mot de passe pour protéger ses fichiers, de supprimer le contenu de sauvegarde d’un ordinateur et, le plus important, de pouvoir sélectionner quel disque dur doit être sauvegardé. Cette option est utile car le Replica est voué à être utilisé sur plusieurs ordinateurs et avec 500 Go de capacité, il peut rapidement se retrouver à court d’espace de stockage. L’opération prend du temps si le volume de données à protéger est important. Pour notre PC fraîchement monté, 2 heures environ ont été nécessaires. Une fois l’opération achevée, le Replica apparaît dans la fenêtre « Ordinateur » comme un autre périphérique et non plus comme un disque dur. Il n’est donc plus « facilement » possible d’accéder à la racine du disque. Un raccourci sur le bureau est aussi disponible. L’ouverture du Replica montre sous forme d’icône les sauvegardes présentes. Chaque icône représente le contenu d’un ordinateur. Il est accessible soit par l’icône disque local soit par deux raccourcis (les plus intéressants !) « Desktop » et « Documents ». C’est simple, rapide et efficace. Nous avons aussi remarqué que l’application Replica insère, dans la liste des options d’un clic droit sur un dossier du PC, un raccourci d’accès à la copie de sauvegarde de ce dossier sur le disque externe, c’est très pratique. Si le Replica est branché sur un autre ordinateur, les données en exploration à la racine du disque ne sont pas exploitables directement. C’est une garantie de confidentialité. Par contre, si le Replica est installé, les données sont accessibles sous Windows, il ne faut oublier de définir un mot de passe ! Au final, le résultat est très concluant. L’application s’installe facilement et le contenu de l’ordinateur se sauvegarde seul. De plus, aux moindres changements sur la machine, nouveaux fichiers, installation d’applications, mises à jour, transfert de photos de vidéo….le Replica se mettra à jour automatiquement dès son branchement. Toutes les données sont disponibles sur le disque. En cas d’effacement accidentel, il suffit d’aller récupérer sur le Replica, le ou les fichiers manquants. Le seul regret est la lenteur de l’interface USB II. La sauvegarde prend du temps surtout avec les capacités désormais utilisées dans nos machines. Nous avons ensuite simulé un plantage matériel du PC avec une panne du disque dur. Nous installons le CD Recorery CD dans le lecteur optique et nous reboutons la machine. Au démarrage, un mini système linux se lance et une interface apparaît. Le système demande la langue à utiliser puis informe du caractère destructif de la procédure sur le disque de destination. La restauration des données oblige à effacer le disque de destination. Si des données sont présentes, elles seront effacées. La fenêtre suivante demande de choisir l’unité Replica à utiliser pour la restauration des données. Une fois la lecture du contenu effectuée, il faut choisir les données de l’ordinateur souhaitées puis l’unité de disque que l’on souhaite et enfin la sauvegarde à restaurer. Le logiciel demande ensuite d’attribuer le disque cible. Attention, il doit être de taille équivalente ou supérieure à l’unité de stockage sauvegardée et cela même si le volume sauvegardé est bien inférieur. Dans le cas contraire, le processus échoue. Une dernière fenêtre d’avertissement se lance avant la restauration. Elle demande une confirmation. Ensuite le Replica se met à reconstruire l’ensemble des données du disque en deux temps (structure de l’arborescence et copie des fichiers). La restauration est au final bien plus rapide que la sauvegarde. 45 minutes ont été nécessaires pour notre configuration. La procédure se révèle simple, il suffit de suivre pas à pas chaque étape. En moins d’une heure, nous avons récupéré l’ensemble de notre disque système. Le PC a démarré dessus sans aucun problème. Nous n’avons pas résisté à la tentation de faire quelques benchmarks de débits. Voici notre plateforme de test. Carte mère : Carte mère Intel DX38BT Processeur : Intel Core 2 Quad Q9450 (TDP de 95 Watts) Mémoire : 1 x 2 Go de DDR III Corsair Disque Dur : Seagate barracuda 7200.11 de 320 Go en SATA II et Raptor 80Go de Western Digital Alimentation: Alimentation Extreme Power Supply Maxima Force 470 Watts de Lian Li. Disques dur DiamondMax 22 320 Go pour le boitier Xcraft 350 RX-3SI de Cooler Master et le NexStar 3i de Vantec Les tests accomplis se résument à deux catégories : Performances théoriques. HD Tach 3.04. Performances réelles. Les tests consistent à la copie de fichiers avec le transfert d’un dossier comportant 513 éléments (photos) pour une taille globale de 1,45 Go et 4 fichiers vidéo d’une taille globale de 3,05 Go. La source, qui devient dans un second temps la cible, est un Raptor 80 Go à 10 000 trs/minute. Il s’agit de mettre en place un système plus rapide que l’interface USB II ce qui en soit n’est pas très difficile à trouver. Le Replica est testé avec sa connexion filaire USB II puis avec le dock vertical. Nous l’avons comparé au boitier externe NexStar 3i de Vantec équipé d’un disque dur Samsung 3,5 pouces Spinpoint F1 DT 320 Go. Théoriques. HDTach donne une approche en Mo/s des débits en lecture. Nous obtenons une valeur moyenne sur l’ensemble de la surface du disque, l’Average Speed, et le débit maximum en cache, le Burst Speed. Ici l’interface USB II limite les débits par sa faible bande passante. Que ce soit en "Average Speed" ou en "Burst Speed", les deux solutions présentent des débits identiques. Le Replica gagne donc haut la main puisque ce dernier fonctionne en auto-alimentation grâce à sa connexion USB. Réelles. Avec les différentes mesures que nous avons entreprises, nous obtenons les caractéristiques de Replica en mode lecture et en mode écriture. Sur chaque graphique est reporté le temps nécessaire pour exécuter une tâche particulière. Plus le temps est bas et plus les débits sont élevés. On observe tout de suite que le Replica présente des performances bien supérieures lorsqu’il est connecté sur son dock que s’il utilise son câble USB. La double connectique USB du dock est l’explication. Les différences sont importantes puisque selon le type de connexion, le Replica est soit premier, soit dernier ! Au final, l’utilisation du dock accélère les débits, suivant le type de contenu, en lecture entre 10 et 18% et en écriture entre 14 et 22%. Seagate propose avec le Replica, une solution efficace pour sauvegarder l’ensemble du contenu d’un ordinateur. Le boitier est compact, très silencieux et s’auto alimente via sa connexion USB. Il se transporte sans problème et se connecte à plusieurs machines rapidement. Le logiciel de sauvegarde est d’une simplicité déconcertante, nul besoin d’intervenir. Le processus est autonome et travaille sans s’accaparer toutes les ressources de la machine. Nous pouvons continuer à l’exploiter en même temps. Au final, le Replica permet de récupérer en quelques clics des données effacées ou corrompues. Si le disque dur rend l’âme, le Recovery CD offre la possibilité de restaurer l’intégralité de ses données même s’il s’agit d’un disque système, la machine sera capable de redémarrer sans problème. Le seul défaut est la lenteur de la sauvegarde, plusieurs heures sont nécessaires pour de grosses capacités à protéger. Si vous ne souhaitez pas vous embêter à programmer des sauvegardes, le Replica est fait pour vous. Il se connecte et ça fonctionne, pas de pilote à installer à la main et pas de choix à faire. Proposé aux alentours de 145 € sur notre comparateur de prix, il devient vite indispensable face aux catastrophes qu'il permet d'éviter facilement. Replica 500 Go de Seagate (Version multi-postes) 16/20 Qualités environnementales : Performances : Utilisation : Qualité de fabrication : : Si vous souhaitez réagir sur ce dossier c'est par ici : Forum Replica 500 Go de Seagate (Version multi-postes) Ecologie Points Positifs Points Négatifs Emballage recyclable, Auto-alimentation pas USB, Compacité Silence de fonctionnement, Nomade, Simplicité de la procédure de sauvegarde, Simplicité de la procédure de restauration, Qualité de fabrication, finition. Différence de débits entre le Dock et une connexion simple en USB, Lenteur de la sauvegarde Bande passante limitée de l'USB II face aux capacités des disques actuels Récompenses :

Jérôme Gianoli

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