IronWolf 510 1,92 To, présentation.
L’IronWolf 510 est un SSD Seagate un peu particulier. Il s’affiche comme une première dans le petit monde des solutions de stockage M.2 PCIe Gen 3.0 x4 NVMe. Nous avons affaire à une solution pensée et conçue pour les environnements NAS. En clair, sa mécanique et son architecture offrent une importante endurance et fiabilité afin de répondre à un usage 24h / 24 et 7j / 7. Le marché visé est clairement les professionnels en quête d’un stockage en réseau rapide, silencieux et peu encombrant.
La gamme se compose de quatre modèles avec des capacités de 240, 480 et 960 Go et une vitrine proposant 1.92 To. Dans tous les cas, le SSD est au format M.2 2280 compatible avec le protocole NVMe 1.3 et exploitant une interface PCIe 3.0 x4. Le chiffre 2280 fait référence à ses dimensions avec 22 mm de largueur contre 80 mm de longueur.
Il embarque des puces mémoire NAND Flash 3D TLC et peut être utilisé dans les systèmes de réseaux 100 % Flash ou les systèmes NAS compatibles avec une mémoire cache multi niveaux. L’approche est donc plurielle. Le SSD peut être utilisé comme une solution de stockage classique ou prend place dans un système de stockage hybride exploitant à la fois des disques durs et des SSD. Il permet alors de booster les performances générales du NAS. A noter que selon Seagate, ce type de NAS est aujourd’hui l’approche la plus intéressante. Elle permet de profiter de capacités maximisées, de réduire les coûts tout en profitant d’un ratio taille/performance optimal.
Pour revenir à notre version de 1.92 To, nous avons un débit maximum de 3.15 Go/s en lecture séquentielle (128 Ko QD32) et 850 Mo/s en écriture séquentielle (128 Ko QD32). Les scores IOPS dans la manipulation de fichiers 4K sont de 270K et 25K en lecture et écriture aléatoires (QD32T4). Ces chiffres grimpent à 290K et 27K en QD32T8.
Sur la question de l’endurance, nous avons un imposant 3500 To pour un MTBF de 1,8 million d’heures. Le SSD est annoncé avec une consommation entre 2 et 6 Watts selon sa sollicitation.
Il ne dispose d’aucune aide particulière pour assurer son refroidissement. En clair, nous n’avons pas de dissipateur thermique en natif. C’est un point à bien vérifier car à l’usage le contrôle de sa température permet de s’assurer de débits élevés sur le long terme. Son PCB bleu s’équipe de 4 puces 3D TLC signées Toshiba ainsi que de 16 Mo de mémoire cache.
Sa maintenance et sa surveillance sont possibles au travers de l’application SeaTools. Nous retrouvons plusieurs utilitaires afin de surveiller sa santé, vérifier son bon fonctionnement ou encore assurer sa maintenance avec la possibilité de mettre à jour son firmware .
L’ensemble s’organise autour d’une interface claire et aérée. L’onglet Summary rassemble les principales informations afin d’avoir une vue d’ensemble sur l’état du SSD.
L’option « Détails » offre un bilan plus précis avec des informations sur l’unité de stockage, l’interface utilisée et les données SMART.
L’onglet « Operations » est dédié à sa maintenance. Son micrologiciel peut être mis à jour, ses données peuvent être effacées tandis qu’un auto test est possible afin de s’assurer que tout fonctionne comme prévu. A cela s’ajoutent la création d’un support bootable, la gestion des logs ou encore un lien vers DiscWizard.
De son côté, l’onglet « Settings » propose quelques options pour personnaliser la surveillance du SSD. Cela concerne par exemple les fréquences de rafraîchissement du SMART et des événements.
Enfin, Seagate annonce également son environnement « IronWolf Health Management ».