Le SSD MX200 500 G est livré dans une petite boite comprenant un rehausseur pour passer sa hauteur de 7 mm à 9,5 mm et une licence pour l’application Acronis True Image HD.
Ce SSD se présente à première vue avec la même coque que le BX100 mais au toucher et après quelques manipulations elle se montre plus imposante. Nous avons affaire à de l’aluminium avec une étiquette bleue rappelant son appartenance à la famille des MX200. Coté tarif, si les BX100 sont annoncés entre 68,90 € et 392,90 €, les MX200 se positionnent sur un segment supérieur avec des étiquettes de prix compris entre 136,90 € et 460,90 €. Il y a plusieurs justifications à cela avec des fonctionnalités plus évoluées mais également une architecture différente.
Le MX200 500 Go conserve l’usage de Flash NAND Micron MLC 16 nm Synchrone mais adopte un contrôleur Marvell 88SS9188 épaulé d’un cache variant selon la capacité (le BX100 500 Go propose un contrôleur Silicon Motion SM2246EN et un cache de 256 Mo). Son format de 2,5 pouces, soit du 100 x 70 x 7 mm, le rend compact avec un poids plume de 52 grammes.
Sa mécanique est rassemblée sur un PCB vert. Nous retrouvons le cache de 512 Mo, le contrôleur Marvell et 8 puces Micron de MLC Synchrone 16 nm de 64 Go soit une capacité de 512 Go et non de 500 Go comme annoncée. Le constructeur doit ainsi réserver 12 Go au remplacement des cellules usées.
Sur la question de la sécurité, la durée moyenne de fonctionnement avant défaillance (MTTF) est de 1,5 million d’heures tandis que l’endurance monte jusqu’à 175 Go d’écriture par jour durant cinq ans (40 Go d’écriture par jour pendant cinq ans pour le BX100 500 Go). Les MX200 240, 500 et 1 000 Go sont annoncés comme pouvant supporter respectivement 80, 160 et 320 To d’écriture (les MX100 propose 74 Go).
Crucial l’équipe aussi d’un encodage matériel AES 256 bits (compatible avec les normes IEEE-1667 et TCG Opal 2.0 ainsi que l’eDrive de Microsoft utilisé dans Windows 8 et Windows Server 2012) ainsi que de plusieurs technologies comme le RAIN (Redundant Array of Independent NAND), d’une gestion thermique adaptative, d’une protection contre les coupures d’alimentation ou encore d’une récupération active d’espace, de la prise en charge de la commande TRIM et du SMART (Self-Monitoring and Reporting Technology).
Info : le RAIN utilise un peu d’espace de stockage pour enregistrer un bit de parité pour une certaine quantité de bits. Ce procédé se rapproche du fonctionnement d’un mode RAID afin d’assurer un certain niveau de protection des données.
Côté performances, cette version 500 Go est annoncée avec des débits en lecture séquentielles de 555 Mo/s contre 500 Mo/s en écriture séquentielle tandis que les scores IOPS dans la manipulation de fichiers 4k se montent à 100 000 et 87 000 en lecture et écriture aléatoires.
Crucial Storage Executive
Crucial propose enfin une interface de gestion de ses SSD. L’utilitaire Windows le « Crucial Storage Executive » permet à l’utilisateur de mettre à jour le firmware de son SSD (BX100, MX100, MX200, M500 et M550) d’être informé sur sa version, sa capacité, sa température et son état de santé général tandis que la fonction secure erase est de la partie.
Enfin soulignons que cette version 500 du MX200 ne dispose pas de l’accélération d’écriture dynamique présente sur les déclinaisons 250 et 500 Go (format 2,5 pouces, mSATA et M.2). Il s’agit d’une technologie à l’image de ce que peut proposer la concurrence (Turbo Write chez Samsung, ncache chez SanDisk en encore le mode SLC chez OCZ) afin de donner un coup de boost aux performances du SSD. L’astuce du DWA (dynamic write acceleration) est d’exploiter une partie des cellules MLC comme des solutions SLC afin de réduire les opérations à l’écriture d’un seul bit au lieu de deux. Il faut cependant que le SSD redistribue les données sur des puces MLC par la suite. Il le fera dès qu’il sera moins sollicité.
Review Overview
Performances
Prestation / Prix
Environnement
Cap sur la sécurité des données
Le SSD MX200 500 Go propose dans une coque en aluminium 2,5 pouces, des puces MLC 16 nm et un contrôleur Marvell. Il s’accompagne de plusieurs fonctionnalités utiles le chiffrement AES 256 bits (compatible avec le eDrive de Microsoft, et conforme aux normes IEEE-1667 et TCG Opal 2.0) et la technologie RAIN (pour Redundant Array of Independent NAND). L’endurance est aussi revue fortement à la hausse pour les modèles de « grosses » capacités face aux MX100 tandis que les performances sont « en gros » de mêmes calibres que ces derniers. Au final, Crucial signe un SSD performant, rapide et de bonne tenue. Il se vante d’assurer une protection accrue des données mais s’accompagne d’une garantie de trois ans selement, dommage. Son tarif est discutable face aux MX100 500 Go qui pour une trentaine euros de moins propose des performances quasiment identiques et quelques Go de capacité supplémentaires. Il a cependant une endurance moins importante.