Avant de rentrer dans le vif du sujet, il convient de rappeler ce que représente le TDP. Le TDP, abréviation de Thermal Design Power, d’un processeur désigne son enveloppe thermique. Cette valeur, exprimée en Watts, renseigne sur les besoins de refroidissement d’un processeur.
Plus le TDP est élevé et plus la chaleur à dissiper sera importante pour que la puce puisse fonctionner correctement. Le TDP est avant tout une information cruciale pour les concepteurs d’ordinateurs ou les fabricants de solutions de refroidissement qui se servent de cette donnée pour construire leurs ventirads.
Attention de ne pas penser que le TDP représente une consommation maximale d’un CPU pendant son fonctionnement. Il représente, pour une famille de processeurs issue d’un même cycle de production, une moyenne d’énergie qui doit être dissipée par la solution de refroidissement pour assurer un fonctionnement parfait.
Le TDP dépend de différents facteurs comme la finesse de gravure, le nombre de transistors, la tension d’alimentation ou encore la fréquence de fonctionnement.
La consommation électrique et TDP ne sont toutefois pas étrangers. Il existe une relation entre eux puisque si un processeur est gourmand en énergie ses besoins en refroidissement sont en hausse.
Au fil du temps, la maîtrise des processus de gravure permet à un constructeur de posséder une qualité de fabrication en hausse si bien que le nombre de processeurs répondant à des critères plus drastiques augmentent. De plus si nous considérons la consommation électrique, en prenant au hasard plusieurs exemplaires d’une même famille, des variations de consommations peuvent être présentes : certaines consommeront moins que d’autres.
Sur le critère du TDP, Intel peut donc, à présent, proposer à des prix “relativement raisonnables“, puisque le nombre de processeurs aptes est conséquent, de nouveaux Core 2 Quad Q9400s aux TDP de 65 Watts.