Pour tester ces deux processeurs, nous avons utilisé la configuration matérielle suivante :
- Carte mère : Intel DX38BT (Pour relire notre test, c’est ici)
- Carte graphique : GeForce 9600 GT Hybrid Freezer de MSI(Pour relire notre dossier, c’est par là)
- Mémoire : Kit Corsair Dominator XMS3 1800 de 2 Go de DDR3
- HDD’s : Seagate Barracuda 7200.11 de 320 Go en SATA II (Pour relire notre dossier, c’est par là)
- Alimentation : Be Quiet Straight Power E6 350 Watts 80Plus
Le refroidissement est confié au radiateur Ultra 120 eXtreme de Thermalright sans utilisation d’un ventilateur 120 mm. L’ensemble de la configuration est installé dans un boitier Lancool PC-K1 Metal Boned. Nous n’avons rencontré aucun problème de refroidissement avec cette solution Fanless. La température maximale après 15 minutes de burn n’a pas dépassé 62,3°c.
Les deux versions du Q9400 ont subi toute une batterie de tests théoriques et pratiques. Vous trouverez aussi une comparaison avec le Core i7 920 et le Q9450.
Deux processeurs également cadencés à 2,66 GHz. Le Q9450 est de la même famille que le Q9400. Il est gravé à 45 nm mais dispose d’un cache L2 de 12 Mo. Il exploite un FSB de 1333 MHz et son TDP est de 95 Watts. Le Core i7 920 propose un cache L3 de 8 Mo et embarque un contrôleur mémoire interne triple chanel. Nouvelle offre de chez Intel, vous pouvez retrouver son test complet ici.
Les consommations électriques de l’ensemble de la plateforme sont relevées à l’aide d’un Wattmètre digital.
Avec la consommation électrique, nous calculons le coût financier annuel et le coût environnemental synonyme du taux de rejet de gaz à effet de serre induit par la production de l’électricité consommé.
Il faut savoir que produire de l’électricité, vitale à nos loisirs numériques, n’est pas sans conséquence sur l’environnement notamment en termes de rejets de gaz à effet de serre.
Sur ce point, EDF met aussi à disposition sur son site Internet un indicateur donnant le profil environnemental du kWh.
Grâce à ces données, nous savons que pour le mois de novembre 2008, la production de 1 kWh a émis 41 grammes d’équivalent CO2.
Il devient alors assez simple de calculer l’impact d’une configuration informatique sur les rejets de gaz à effet de serre. Nous avons considéré une utilisation de 6 heures par jour pendant toute l’année. En connaissant la consommation au repos et en pleine charge, nous calculons le coût financier et le coût environnemental.
Il n’y a rien de bien compliqué. L’indice de travail d’EDF est le kWh.
Un appareil, utilisant 100 Watts au repos pour fonctionner, consomme donc 0,1 kWh soit (24 x 0.1) kWh par jour, soit par an 2,4 x 365 = 876 kWh. En prenant un prix moyen de 0,11 € le kWh facturé, nous obtenons 96,36 € par an.
Le calcul est similaire pour l’impact en terme de rejet de gaz à effet de serre.
Sachant que la production de 1 kWh émet 41 grammes d’équivalent CO2 pour le mois de novembre 2008, la production de 876 kWh par EDF induit 41 x 876 grammes d’émission de CO2. Il suffit de diviser par 1000 pour travailler en kilogrammes.
Pour connaître comment EDF élabore cet indice, c’est par ici : Profil environnemental du kWh EDF