Sandy Bridge : le Core i5-2500K en action

Depuis plusieurs années maintenant, les deux géants du processeur, Intel et AMD se livrent une bataille sans merci. Cette course, basée sur des fréquences de fonctionnement toujours plus importantes, a culminé en 2004 avec le Pentium 4 mais depuis les choses sont en stagnation. A qui la faute ? Il s’agit tout simplement du problème de la consommation électrique toujours plus difficile à maîtriser.

Les fondeurs doivent cependant trouver une parade pour assurer un renouveau et l’intégration de fonctionnalités apporte des résultats convaincants.

Sandy Bridge représente à merveille cette réalité avec la présence au cœur même du processeur, d’un IGP, d’un contrôleur mémoire DDR3, d’un contrôleur PCI Express 2.0 et de l’Hypertheading.

Il y a cependant quelques changements. Jusqu’à présent, une plateforme avec IGP embarqué se positionnait par logique comme une solution bureautique. En effet, les piètres performances en 3D et le manque de punch en général poussaient à opter pour ce type de configuration lors de besoins classiques. Dans cet esprit, le joueur ou l’utilisateur de logiciels spécifiques en retouche photo et montage vidéo s’orientait assez naturellement vers des processeurs haut de gamme accompagnés d’une solution graphique tierce.

Avec Sandy Bridge, les choses sont différentes surtout avec notre Core i5-2500k car la partie processeur est vraiment très efficace à tel point que sur certains exercices, un Core i7 980x à 990 euros ne l’impressionne pas. Du coup, nous avons entre les mains une plateforme bizarre où l’IGP, bien que performant, n’est pas à la hauteur du processeur. Comme nous allons le voir, notre solution Micro-ATX Sandy Bridge est très loin d’avant la concurrence et l’on se demande quelle est la véritable utilité de l’IGP dans ces conditions. Il faudrait qu’Intel puisse proposer une version sans IGP, histoire de conserver la puissance CPU et diminuer encore le TDP.