Les processeurs Core de 12ème génération, alias Alder Lake, sont officiellement disponibles à la vente. Nous avons droit à six nouveaux processeurs de bureau débloqués, dont le Core i9-12900K et le Core i5-12600K. La tarification se situe entre 264 à 589 dollars.
Ce nouveau rendez-vous est important puisque nous assistons enfin à l’abandon du 14 nm. La firme évoque son processus Intel 7. Ces nouvelles puces s’accompagnent d’une toute nouvelle architecture et demandent un nouveau socket, le LGA 1700. Sur le papier, les nouveautés sont nombreuses et les promesses alléchantes.
Le Core i9-12900K est une vitrine équipée de 16 cœurs physiques et capables de gérer 24 threads. Il s’arme d’une fréquence Turbo boost maximale de 5,2 GHz. Intel le décrit comme étant « le meilleur processeur gaming au monde ». Le second est une puce tout aussi intéressante puisqu’elle vise à redéfinir les prestations sur le millieu de gamme. Pour y parvenir, nous avons droit à une puce à 10 cœurs physiques capable de prendre en charge 16 Threads. Sa fréquence en mode Max Turbo atteint 4.9 GHz.
La famille complète des Core de 12e génération comprendra 60 références. En attendant, nous vous proposons un test complet des Core i9-12900K et Core i5-12600K au travers d’une plateforme Asus Z690 armée de DDR5 calibrée à 4800 MHz CL 40.
Sommaire.
Alder Lake-S est une génération importante dans l’évolution des offres processeurs. Intel passe un cap en laissant derrière lui une gravure à 14 nm désormais en difficulté pour affronter la concurrence. Nous assistons à une nouvelle approche architecturale. Elle est peut-être là pour poser les bases des prochaines générations de puces. L’idée est d’utiliser une mécanique hybride. Nous retrouvons en interne deux types de cœur.
Les premiers sont des solutions « hautes performances » basées sur l’architecture “Golden Cove”. Intel parle de P-Cores. Leur mission est d’assumer les gros calculs avec un maximum de performances. En parallèle, Alder Lake-S (certaines références) s’arme aussi de cœurs “Efficients” nommés E-Cores. Ils profitent de l’architecture “Gracemont » et sont voués à s’occuper des tâches courantes et de l’arrière-plan.
Le système d’exploitation assure la répartition des tâches. Cependant, une gestion matérielle dans le processeur est présente afin de l’aider dans cette tâche importante.
Intel nous a expliqué que ce Thread Director permet de guider l’OS de manière plus rapide et précise afin de mieux ordonnancer des tâches et la répartition des charges de travail entre les P-Cores et E-Cores.
En parallèle, la firme introduit un cache L3 partagé entre les différents cœurs et la solution graphique (iGPU) pour les versions non F.
Le contrôleur mémoire évolue. Les changements ne concernent pas la DDR4. A l’image de Rocket Lake, nous retrouvons une prise en charge de la DDR4 à 3200 MHz. La « grosse » nouveauté est le support de la DDR5 à 4800 MHz. Du coup, l’offre en carte mère propose des solutions avec de la DDR4 ou de la DDR5 afin d’offrir de la polyvalence.
La DDR5 s’accompagne de l’XMP 3.0. L’XMP permet un paramétrage rapide et facile de la mémoire vive dans le BIOS. L’opération se résume à choisir un profil et c’est tout.
Cette version 3 prend en charge un maximum de 5 profils différents contre 2 auparavant. Le plus intéressant est que deux d’entre eux sont personnalisables. En clair, l’utilisateur peut sauvegarder dans ses barrettes mémoires ses propres paramètres au travers de profils «maison».
Une fonction de boost dynamique de la mémoire est également annoncée. Nommée Dynamic Memory Boost, cette technologie propose de monter la fréquence automatiquement lors d’une charge de travail puis de repasser à un profil sélectionné une fois la tâche accomplie.
Alder Lake-S s’accompagne d’une nouvelle famille de chipset, les 600 series avec une première référence, le Z690. Il vise le haut de gamme.
Les faits marquants concernent le réseau avec de l’Ethernet à 2,5 Gb/s et du sans-fil avec du Wi-Fi 6E, la connectique avec de l’USB 3.2 à 20 Gbit/s ou encore du PCIe 4.0. Le processeur gère 20 lignes PCIe dont 16 en PCIe 5.0 et le Z690 ajoute 12 lignes PCIe 4.0 et 16 lignes PCIe 3.0. Ces deux entités dialoguent au travers d’un lien DMI 4.0 x8 deux fois plus rapides que celui de Rocket Lake. La prise en charge du PCIe 5.0 devrait permettre dans les prochains mois de profiter de nouvelles générations de SSD. Kioxia a par exemple présenté un prototype capable d’atteindre un débit de 14 Go/s.
Pour ce lancement commercial, Intel propose un total de six références dont trois versions K et trois versions KF. Ces dernières ne disposent pas de partie graphique.
Alder Lake-S K
Alder Lake-S KF
Du côté du tarif, les prix débutent à 264 $.
Pour ce dossier, nous avons testé le Core i9-12900K à 589 $ et le Core i5-12600K à 289$.
Le premier est une vitrine avec une mécanique mariant 8 P-Cores et 8 E-Cores. En sachant que seuls les cœurs à haute performance profitent de l’Hyper-Threading, nous retrouvons une puce 16C/24T. Son équipement comprend un cache L3 de 30 Mo et un cache L2 (au total) de 14 Mo.
La présence de deux types de cœurs s’accompagne de deux profils de fréquence. Les P-Cores turbinent à 3.2 GHz de base contre 2.4 GHz pour les E-Cores. Ils profitent tous les deux d’un Max Turbo à 5.1 GHz (P-Cores) et 3.9 GHz tandis que les P-Cores profitent en plus d’un Turbo Boost Max 3.0 à 5.2. Sa solution graphique est un iGPU Intel UHD Graphics 770. Il gère 20 lignes PCIe et prend en charge la DDR4 à 3200 MHz contre de la DDR5 à 4800 MHz.
De son côté, le Core i5-12600K se positionne sur le milieu de gamme au travers d’une architecture à 10 cœurs physiques capables de gérer 16 threads. Cette puce propose 6 P-Cores et 4 E-Cores. Les premiers sont calés à 3.7 GHz contre 2.8 GHz pour les seconds.
Nous profitons d’un Max Turbo aux fréquences respectives de 4.9 GHz et 3.6 GHz. A cela s’ajoutent un cache L3 de 20 Mo, 9.5 Mo de cache L2 et une solution graphique iGPU Intel UHD Graphics 770. A l’image du Core i9-12900K, le contrôleur mémoire est compatible avec de la DDR4-3200 et de la DDR5-4800. Intel indique une gourmandise de 125 Watts de base contre 150W en « Maximum Turbo Power ».
Pour ce dossier, Asus nous a fait parvenir sa carte mère ROG Maximus Z690 Hero. Positionnée sur le segment du gaming, elle vise également les amateurs d’optimisation et d’overclocking.
Nous sommes devant une solution haut de gamme équipée d’une robe particulière mettant un avant une importante zone RGB originale et unique. Elle se situe au niveau du carter de la connectique arrière.
Asus la nomme « Pixelated Polymo Lighting ». Nous avons une structure à plusieurs couches réfléchissantes permettant de créer un effet de profondeur.
Elle s’équipe pour combattre l’accumulation de la chaleur. Nous retrouvons plusieurs radiateurs en aluminium offrant une importante surface de dissipation. Les plus imposants se situent autour du socket LGA 1700.
Basés sur une architecture à quatre ailettes, ils communiquent au travers d’un caloduc et se prolongent jusqu’à la plaque arrière d’E/S. Les étages d’alimentation (design VRM évalué à 90 A) sont positionnés au nord des deux connecteurs EPS 8 broches renforcés.
Il est intéressant de noter que la structure du radiateur supérieur s’accompagne du côté externe d’une petite extension à trois ailettes. Les emplacements M.2 profitent également de dissipateurs en aluminium. Amovibles, ils s’accompagnent de pads thermiques.
Par contre, l’un d’entre d’eux ne propose qu’un Pad et non deux permettant de prendre en sandwich le SSD M.2. Asus a eu la bonne idée d’équiper chaque connecteur d’une fixation rapide et sans outil (Q-Latch) au lieu d’une classique « petite » vis.
Concernant les fixations, cette ROG Maximum Z690 Hero inaugure également un nouveau système de verrouillage du slot PCIe x16 principal, le PCIe Slot Q-Release . Une simple pression sur un petit bouton permet de libérer la carte graphique de son emplacement.
Nous retrouvons trois connecteurs PCIe x16. Les deux premiers (x16 ou x8/x8 mode) compatibles avec le PCIe 5.0 sont renforcés afin d’accueillir plus facilement une carte graphique imposante.
Asus propose un bundle une carte fille PCIe x16 nommée Hyper M.2 afin de profiter de deux ports M.2 supplémentaires. L’un d’eux est même cablé en PCIe 5.0 x4. Il s’agit du Hyper M.2_1 si la ROG Hyper M.2 est connectée au slot PCIEX16(G5)_2 de la carte mère. Il fonctionne alors en PCIe 5.0 x4.
Le troisième slot PCIe x16 est compatible avec le PCIe 4.0 et il est câblé x4 ou x4/x4.
Au niveau de la mémoire vive, nous avons quatre slots DDR5 avec naturellement quelques modifications sur la carte mère face à un modèle compatible avec la DDR5.
Pourquoi ? L’un des changements majeurs proposé par la DDR5 est l’ajout d’un régulateur de tension nommé PMIC directement sur la barrette.
La carte propose un déverrouillage de ce PMIC pour les amateurs d’OC. Il est censé autoriser une tension plus importante afin d’augmenter la fréquence tout en travaillant sur la latence. Ces paramètres sont disponibles dans le BIOS UEFI. Il est donc possible d’ajuster manuellement la tension (PMI) dans l’espoir d’overclocker un kit DDR5 qui n’a pas été pensé pour cela. A noter que le BIOS introduit également une nouvelle option, l’AEMP contraction de ASUS Enhanced Memory Profiles. L’utilisateur peut ainsi choisir entre un profil «fréquence d’overclocking» et un profil « timings agressifs ». Les quatre slots mémoire accueillent au maximum 128 Go de DDR5 avec des fréquences allant de 4800 à 6400 MHz en OC. Nous retrouvons une compatibilité avec l’XMP 3.0 facilitant le paramétrage tout en proposant la création de ses propres profils.
Du coté du stockage, la carte s’équipe de trois slots M.2 ( PCIe 5.0 x4, PCIe 4.0 x4 et SATA mode, PCIe 3.0 x4) auxquels s’ajoutent deux slots M.2 (PCIe 4.0 x4 et PCIe 5.0 x4) supplémentaires via la carte fille Hyper M.2 et six ports SATA 6 Gb/s
La partie réseau est assurée par du filaire Intel 2.5 Gb Ethernet et du sans fil Wi-Fi 6E (2×2) et Bluetooth 5.2.
L’USB ne manque pas avec sept ports USB 3.2 Gen 2 dont six de Type A et un de type C, deux ports USB 2.0 Type A, deux Thunderbolt quatre ports (2 x USB Type C) ou encore neuf autres ports via la carte avec de l’USB 3.2 Gen 2×2, deux en-tête USB 3.2 Gen 1 soit quatre ports USB 3.2 Gen 1 et 2 en-têtes USB 2.0 soit quatre ports USB 2.0. Enfin, l’audio est confiée à une solution ROG SupremeFX 7.1 Surroundb HD Audio ALC4082.
Comme nous l’avons souligné, cette ROG Maximus ne vise pas que les joueurs. Les amateurs d’OC profitent au niveau de la connectique arrière d’un bouton CLEAR CMOS (remettre les paramètres du BIOS à zéro) et d’un bouton BIOS FlashBack. A cela s’ajoutent sur la carte en elle-même un bouton de démarrage, un bouton Retry et un bouton FlexKey ou encore un afficheur Debug LED.
A tout ceci s’ajoutent une en-tête Aura RGB, trois en-tête aRGB, des CPU Fan, CPU OPT, un connecteur d’alimentation 4 broches pour une pompe de Watercooling, quatre connecteurs PWM pour ventilateurs, un W_PUMP+ ou encore une en-tête 2-Pin Water in, une en-tête 2-Pin Water out et en-tête 3-pin Water Flow.
L’alimentation s’appuie sur un classique ATX 24 broches, deux EPS 8 broches et un PCIe 6 broches (carte graphique).
Enfin, le bundle comprend des câbles RGB, ARGB et STATA, une clé USB comprenant des drivers et des applications. Elle offre également un espace de stockage de plusieurs GO ! Nous avons également la carte fille Hyper M.2, une antenne, quelques goodies ou encore un ROG Graphics Card Holder. Il s’agit d’un support réglable afin de soulager le port PCIe accueillant une imposante carte graphique.
ROG MAXIMUS Z690 HERO – Spécifications
Asus signe avec cette ROG Maximus Z690 Hero une carte mère haut de gamme dédiée à la 12ième génération Core. Son équipement propose les toutes dernières tendances allant du Wi-Fi 6E ou Thunderbolt 4 en passant par la prise en charge de la DDR5 et la présence de deux PCIe 5.0. A cela s’ajoute un focus sur le stockage avec du M.2 PCIe 5.0 x4 ou encore une carte fille ROG Hyper M.2.
Sa robe est travaillée au travers d’une approche originale du RGB. Nous retrouvons des fonctionnalités d’overclocking robustes dédiées au processeur et à la mémoire vive. Sur ce point la personnalisation proposée par Asus est riche, très riche ou point qu’il est facile de se perdre dans un BIOS regorgeant d’options.
Il est par contre dommage que la partie réseau filaire se limite à du 2,5 GbE. De même l’utilisation de la carte fille ROG Hyper M.2 demande son activation dans les paramètres du BIOS. Il faut activer le PCIEX16(G4) afin de prendre en charge le mode x4/x4. Enfin selon l’endroit où elle est installée nous avons du PCIe 4.0 x4 ou du PCIe 5.0 x4 au niveau du slot Hyper M2_1 tandis que le slot Hyper M.2_2 ne fonctionne pas si la carte est placée sur l’un des deux premiers ports PCIe 5.0 x16 de la carte mère. Il faut obligatoirement la positionner sur le troisième slot PCIe 4.0 x16 pour profiter de ses deux ports M.2 en PCIe 4.0 x4.
Au final cette ROG Maximus Z690 Hero est une base solide et robuste pour se monter un PC Gaming surpuissant compatible avec les toutes dernières technologies. Par contre son tarif est à la hauteur de ses prestations.
Pour la mémoire vive, nous avons utilisé un kit DDR5 signé Skill. Il fait partie de la récente gamme Ripjaws S5 DDR5. Nous retrouvons deux barrettes mémoire Low Profil équipées d’un dissipateur thermique en aluminium.
Cette aide au refroidissement prend en sandwich le PCB. La rehausse de la hauteur globale de la barrette est très faible (33 mm) ce qui explique l’appellation « Low Profil » .
G.Skill annonce que ces modules mémoires s’équipent de puces « hautes performances et sélectionnées à la main ».
Notre kit propose deux barrettes « blanc mat » de 16 Go chacune soit un total de 32 Go. Il a la particularité de proposer un « petit » OC via son profil XMP.
Si Alder Lake est annoncé avec un contrôleur DDR5 prenant en charge du 4800 MHz, nous avons des solutions capables de turbiner à 5200 MHz sous des timings CL40.
Ce petit plus n’est pas à négliger. Voici l’impact sur la bande passante entre ces deux paramétrages.
Le passage à 5200 MHz CL40 permet de gagner 6.4 Go/s en lecture contre 4.9 Go / s en écriture. Coté latence nous passons de 84 ns à 82.3 ns.
Pour le refroidissement nous avons opté pour un Watercooling AIO ROG RYUJIN II 360. Positionné sur le haut de gamme cette solution s’équipe d’un imposant écran de 3.5 pouces.
Pour se démarquer Asus ajoute trois ventilateurs de 120 mm signés Noctua et un ventilateur au niveau du Waterblock. Ce dernier est censé apporter un flux d’air aux zones VRM et M.2 autour du socket.
L’écran est un important élément de personnalisation et de surveillance. Il propose d’afficher en temps réels différentes informations et statistiques ou encore des animations personnalisées. L’ensemble se paramètre au travers de l’application Armoury Crate. En réalité le système va bien plus loin puisque l’écran et les trois ventilateurs Noctua se connectent à un contrôleur USB 2.0.
Armoury Crate offre dès lors la possibilité de personnaliser l’affichage, la ventilation tout en assurant le mise à jour du système. L’interface s’organise autour de trois onglets aux noms explicites.
Affichage s’attaque à l’écran avec plusieurs animations de disponible, la possibilité d’utiliser ses propres créations ou de choisir des bannières.
La surveillance du matériel permet d’afficher des informations comme des températures, des fréquences ou encore des tensions. Les possibilités sont nombreuses.
Dans notre exemple (cliché n°3) nous avons choisi d’afficher
L’arrière-plan est ajustable ainsi que la couleur du texte.
Mieux Asus propose aussi un slide avec plusieurs « écrans » qui défilent les uns derrières les autres.
Contrôleur de ventilateur permet de choisir entre quatre profils de ventilation, silencieux, standards, turbo et pleine vitesse. En parallèle l’application autorise la création de ses propres courbes de ventilation pour les trois ventilateurs Noctua fixés au radiateur, le ventilateur du Waterblock et la pompe. De type PWM c’est un modèle Asetek de 7ième génération turbinant entre 800 et 2800 rpm.
De son coté le ventilateur du Waterblock est capable d’atteindre les 4800 rpm. A plein régime il assure un débit dair de 129.41 CFM pouir une pression statistique de 3.23 mm H20.
Concernant le Watercooling, il s’agit d’un modèle de 360 dans le sens ou son raduiateur accueille trois ventilateurs de 120 mm. Ses dimensions ont bien plus importantes avec du 121 x 27 mm pour une longueur de 394 mm.
En aluminium sa structure se compose de multiples ailettes sinusoïdales parcourues par plusieurs canaux en charge de faire circuler le liquide de refroidissement.
Le radiateur communique avec la Waterblock à l’aide de deux tuyaux gainés d’une longueur de 380 mm.
Enfin concernant les ventilateurs Noctua il s’agit de trois NF-F12 InductrialPPC 2000 PWM proposant une vitesse comprise entre 450 et 2000 RPM. A plein régime ils assurent chacun un débit d’air de 71.6 CFM pour une pression statique de 3.94 mm de H2O
Nous avons mis en compétition ces Core i9-12900K et Core i5-12600K avec plusieurs autres références comme les Core i9-11900K, Core i5-11600K, le Ryzen 9 5900X et le Ryzen 5 5600X.
Configuration Ryzen 9 5900X / Ryzen 5 5600X
Configuration Core i9-11900K / Core i5-11600K
Configuration Core i9-12900K / Core i5-12600K
Le système d’exploitation est Windows 10 Pro (64 bits) (20H2) pour la plateforme AMD et Windows 11 pour les plateformes Intel. Nous avons effectué une batterie de benchmarks synthétiques et de mesures de performances sous différents logiciels. Voici une synthèse des applications utilisées.
Benchmarks théoriques.
Benchmarks réels.
Les consommations électriques sont prises à l’aide d’un wattmètre. Elles correspondent à la demande globale de chaque plateforme équipée d’une solution graphique GeForce RTX 3080 Ti Founders Edition de Nvidia. L’exercice consiste à pousser au maximum le processeur. Il fonctionne à 100% de ses capacités. La carte graphique est de son coté au repos.
Nous avons également testé plusieurs jeux vidéo en Full HD / Low Option et 1440p / Full Option.
Les titres sont:
Voici un bilan général des performances. Nous avons pris comme référence les prouesses du Core i5-11600K. Il dispose d’un indice de 100.
Nous vous proposons deux bilans. L’un correspond à un ensemble varié d’applications sous Windows 10 et 11 exploitant plus ou moins l’ensemble des cœurs disponibles. Nous sommes dans des situations diverses représentant un contexte d’usage courant, mariant différents types d’exercices (hors-jeux vidéo).
Nous avons intégré dans ce bilan général beaucoup d’applications mais également considéré le répondant de la plateforme et de ses sous-systèmes. Les performances brutes de chaque processeur sont prises en considération mais nous avons aussi d’autres critères. Nous avons par exemple des logiciels comme iTunes pour l’encodage audio, Zip Windows 10 et 11 pour la compression de fichiers ou encore des benchmarks génériques comme PCMark et CrossMark. Nous utilisons une variété de logiciels (navigateur, traitement de texte, lecteur multimedia…). Ce classement est un bilan autour de dizaine d’applications et de dizaines d’heures de tests !
Intel signe avec ces deux nouveautés un beau bilan en usage courant. Elles se hissent aux premières places de notre comparatif. La plateforme Core i9-12900K / Z690 (ROG Maximus Z690 Hero) est en tête avec une belle avance face au Core i9-11900K. L’écart est de 9 points. Nous observons également la belle montée en puissance de l’offre d’Intel. La plateforme Core i5-12600K (10C/16T) visant le milieu de gamme est aussi puissante que l’ancienne vitrine du géant (8C/16T). Elle se permet également de prendre une belle avance face au Ryzen 9 5900X, un processeur pourtant équipé de 12 cœurs physiques et 24 cœurs logiques.
Concernant les performances brutes, le score « Single Core » proposé par le benchmark CPU-Z du Core i9-12900K dévoile un gain de 22% face au Ryzen 9 5900X. Il se réduit à 16% en multicœur. Le Core i5-12600K signe la même prestation avec une avance de 18% en simple cœur et 43% en multicœurs face au Ryzen 5 5600X.
Passons maintenant à notre deuxième bilan incluant cette fois uniquement des applications massivement multi-threadées, en clair capables d’exploiter tous les cœurs de chaque processeur.
Intel signe une jolie situation. Le Core i9-12900K (16C/24T) domine largement le Ryzen 9 5900X (12C/24T). Le Core i5-12600K (10C/16T) fait également des merveilles en se positionnement devant l’ancienne vitrine du géant, le Core i9-11900K (8C/16T). Nous avons un important saut en avant face à Rocket Lake (11ième génération Core). En multicoeurs, le Core i5-12600K est 44% plus efficace que l’actuel Core i5-11600K et 38% par rapport au Ryzen 5 5600X.
Voici à présent les performances en gaming. Nous avons sélectionné une définition 1080p / Low Option et 1440p / Full Option. La carte graphique est une GeForce RTX 3080 Ti Founders Edition.
Intel ne semble pas avoir exagéré lors de la présentation de son Core i9-12900K. Cette puce offre les meilleures performances gamings de notre comparatif. Nous sommes à +18% face au Core i5-11600K et +7% face au Ryzen 5900X. Avec le Core i5-12600K, Intel retrouve des couleurs face au Ryzen 5600X avec des prestations très proches. AMD conserve cependant la main.
Le passage à 1440P et au Full Option est intéressant. Pourquoi ? Ce profil permet de mettre en jeu d’autres facteurs de la configuration comme la carte graphique. Nous observons dès lors que les écarts se réduisent de manière importante. Si le Core i9-12900K conserve toujours sa première place, il se situe à moins de 1% du Ryzen 9 5900X qui lui-même n’est qu’à un 1% du Core i5-12600K. Ce dernier se dessine du coup comme un excellent processeur pour le gaming puisque son positionnement tarifaire est bien moins élevé que celui du Core i9-12900K. Une nouvelle fois, nous sommes au niveau du Ryzen 5 5600X.
Voici les framerates obtenus avec nos deux profils (1080P/Low Option, 1440p/Full Option).
A noter que dans le second cas, le nombre d’images par seconde est musclé quelque soit la puce. Il se situe entre 88 et 177 fps.
Pour finir sur cette partie, vous trouverez les scores sous 3DMark Fire Strike et Time Spy. Nous avons également exécuté CPU Profile.
Ce test évalue les prouesses du processeur en gaming en simple et multi-cœurs. Dans chaque cas, un score est attribué permettant de connaitre ses performances en fonction du nombre de cœurs utilisés.
Information.
Nous avons confirmation des prestations du Core i9-12900K. Il domine tous ses concurrents. Le Ryzen 9 5900X est à la seconde place en Max Threads et 16 Treads puis se laisse dépasser par le Core i9-11900K. Le Core i5-12600K est en quatrième position tandis que la Ryzen 5 5600X est en bas du classement.
En 1 Thread, les Core de 12ième génération ont une avance qui se multiple avec le nombre de thread ce qui explique les écarts finaux en Max Threads.
Avant d’évoquer l’overclocking, voici un bilan des températures.
Si les performances sont en rendez-vous, les besoins de refroidissement également. Voici les températures relevées avec un Watercooling AIO de 360 signé Asus. Nous avons stressé chaque processeur pendant dix minuteurs avec CPU Burner. Nous sommes dans une situation pour le Core i9-12900K où la valeur du Package TDP se situe aux alentours des 212 Watts sous l’utilitaire Extreme Tuning Utility d’Intel. Elle se situe à 110 Watts pour le Core i5-12600K).
Ensuite, nous avons utilisé Prime95 durant 10 minutes également. L’exercice choisi est Small FFTs dans Torture Test. Nous sommes dans une situation où la valeur du Package TDP se situe aux alentours des 309 Watts (163W pour le Core i5-12600K) toujours sous l’utilitaire Extreme Tuning Utility d’Intel.
Dans le premier cas, notre AIO fait son travail. La température du Core i5-12600K se situe entre 26 et 63°C contre 28 et 81°C pour notre Core i9-12900K. Les deux processeurs fonctionnent à leur pleine capacité. Aucune sécurité ne s’enclenche comme par exemple le Thermal Throttling. Dans le second cas, notre AIO répond aux besoins du Core i5-12600K puisque sa température ne dépasse pas les 77°C. Par contre pour le Core i9-12900K, le verdict est sans appel. En quelques secondes, il atteint une température critique ce qui enclenche la protection Thermal Throttling. La fréquence est revue à la baisse et donc les performances.
Cette dernière remarque est importante car elle est le point crucial pour le OC. Ces deux processeurs sont équipés d’un coefficient multiplicateur débloqué, un atout pour cette pratique. Avec la présence de P-Cores et de E-Cores, nous avons plusieurs action possibles puisque chaque type de cœur s’accompagne de ses propres fréquences.
L’overclocking peut prendre deux formes. Il est possible de travailler cœur par cœur ou de procéder de manière plus « traditionnelle » avec une synchronisation de tous les cœurs. Nous avons utilisé cette méthode via l’utilitaire Intel « Extreme Tuning Utility ». A cela s’ajoute l’utilisation du profil XMP de nos barrettes DDR5 avec à la clé 5200 MHz en CL40.
Après quelques tests et plusieurs plantages ( ), nous sommes arrivés à faire turbiner tous les P-Cores de notre Core i5-12600K à 5,0 GHz et tous les E-Cores à 4 GHz de manière synchronisée tout en conservant l’activation du profil XMP de notre mémoire vive.
Le bilan est là avec une progression des performances entre 8 et 12% selon le benchmark, ce qui n’est pas négligeable. Par contre, les besoins en refroidissement explosent. La température se situe entre 92 et 97°C tandis que la consommation électrique atteint 308 Watts !
Du coup, le même exercice devient problématique avec le Core i9-12900K et notre solution de refroidissement. Nous sommes pourtant assez facilement arrivés à 5.3 GHz sur tous les P-Cores de manière synchronisée et 4.1 GHz sur les E-Core de manière synchronisée . Par contre à la moindre sollicitation, la température montre en flèche et le protection Thermal Throttling s’active.
A défaut d’une solution de refroidissement plus performante, nous ne pouvons pas poursuivre car les bénéfices de l’OC disparaissent quasiment immédiatement pour préserver la mécanique.
Voici à présent les besoins énergétiques des différentes plateformes dans leur ensemble. Le mode charge correspond à un burn du processeur. Il fonctionne à 100% de ses capacités. Le reste de la configuration est au repos.
Nous avons des besoins compris entre 63 et 315,9 Watts pour le Core i9-12900K et entre 74 et 248 Watts pour le Core i5-12600K. Bien qu’Intel exploite du 10 nm, AMD avec une finesse de gravure à 7 nm domine. Notre plateforme Ryzen 9 5900X a des besoins entre 61.8 et 240 Watts. L’écart est de 76 Watts entre les deux plateformes en burn CPU. Nous retrouvons la même situation avec le Core i5-12600K et le Ryzen 5 3600X.
Les différences entre les plateformes se retrouvent immédiatement dans le coût d’exploitation et l’empreinte carbone de fonctionnement. Que nous parlions de l’un ou de l’autre, ils sont directement liés à la demande énergétique de notre plateforme. Les consommations au repos et en burn permettent de calculer le coût annuel de fonctionnement et son empreinte carbone de fonctionnement.
Notre base de travail est une utilisation quotidienne de 6 heures par jour, 365 jours par an avec un tarif de 0,1582 € le kWh facturé (tarifs réglementés métropole au 01/02/2021 d’EDF pour une puissance souscrite de 6 kVA).
L’indicateur EDF, en gramme d’équivalent CO2 pour la production de 1 kWh, est fixé à 19.3 grammes (période de décembre 2019 à décembre 2020). Il est synonyme du taux de rejet de gaz à effet de serre induit par la production de l’électricité consommée. Il s’agit de la moyenne 2019/2020 de novembre à novembre.
A l’année, notre plateforme Core i9-12900K a un coût de fonctionnement compris entre 24 et 109 € et entre 25.7 et 86 € pour le Core i5-12600K.
Pour l’empreinte carbone de fonctionnement, nous nous situons entre 3 et 13.4 kilogrammes d’équivalent CO2 à l’année pour le premier et entre 3,1 et 10.5 pour le second.
PCMark 10 est une évolution de PCMark 7.
Cet outil englobe plusieurs séries de tests pour évaluer les performances d’un PC hors-jeux. Elles sont rassemblées dans trois catégories, Essentiels, Productivité et Création de contenus numériques. Nous retrouvons ainsi des tests de vidéo-conférence, de navigation web, de démarrage d’applications, de traitement de texte de tableurs mais aussi d’éditions photo et vidéo et de rendus 2D et 3D.
X264 FHD benchmark.
Ce bench en version 64 bits évalue les performances d’une plateforme en encodage vidéo en exploitant le « codec » x264. Il utilise les derniers ravinements en la matière avec des optimisations pour les instructions AVX et SSE4.
Cinebench R15 /R20/R23
Cinebench R15 est basé sur le logiciel Cinema 4D et permet le rendu d’une image en utilisant l’ensemble des cores de calcul disponibles.
Compression Winrar, Z-ZIP et ZIP (Windows 10).
Voici à présent le temps nécessaire pour la compression avec Winrar v5.21 64-bit, Z-ZIP v9.2 64-bits et le module Zip de Windows 10 de 154 fichiers (384 Mo). Plus le temps est faible et plus le processeur est performant.
Encodage Vidéo : MainConcept.
A partir d’un fichier source de 340 Mo (MPEG 2 HD 1920 x 1080), nous avons lancé la création d’une vidéo en H264/AVC Pro (1920 x 1080) sous MainConcept v1.6.
Encodage Audio : iTunes v12.21 64-bit.
Encodage ACC de 10 fichiers MP3.
Puissance processeur – Sandra Lite 2015.
HandBrake
Encodage d’un fichier vidéo d’environ 6.27 GB en 3840 x 1714, 73.4 Mbps, 24fps, H.264, .mov en un fichier video d’environ 1480 MB en 1920×858, ~17.1 Mbps, 24fps, H.264, .mp4.
POV Ray v3.7
WebXPRT 3
CrossMark
Quelques mois après le lancement de sa 11ième génération Core, Intel décide de renouveler une nouvelle fois son offre afin de renforcer sa position face à AMD et ses Ryzen 5000. Cette 12ième génération Core introduit de nombreuses évolutions et nouveautés. Nous avons un nouveau socket, le LGA 1700, une nouvelle architecture mariant des cœurs hautes performances et des cœurs « Efficients », la prise en charge de la DDR5 et du PCIe 5.0. Tout ceci apporte bien plus qu’une hausse des performances puisque désormais Intel redéfinit ses standards en termes de nombre de cœurs et threads sur le milieu de gamme et le haut de gamme.Le Core i5-12600K est une puce 10C/16T contre 16C/25T pour le Core i9-12900K. Face à Rocket Lake-S pourtant âgé de moins d’une année, les gains sont là en gaming et surtout en multicœurs. Les performances s’envolent avec le Core i9-12900K permettant à Intel de prendre la main sur AMD et son Ryzen 9 5900X.Le Core i9-12900K est la nouvelle vitrine du géant avec des performances musclées. Que nous soyons en jeu vidéo ou en usage courant, le Ryzen 9 5900X d’AMD s’incline tout comme le Core i9-11900K.Nos tests en 1440p Full Option mettent en évidence qu’un PC gaming ne se résume pas seulement à son processeur. Les prestations de la machine sont liées à plusieurs éléments clés comme le carte graphique, le sous-système mémoire ou encore les performances du stockage. Avec notre configuration, nous observons que le Core i5-12600K n’a pas à rougir face au Ryzen 9 5900X ni face au Core i9-12900K. Du coup, si les besoins de puissances brute en multithreads ne sont pas une priorité, ce Core i5-12600K est un excellent choix.Malheureusement à l’image de leurs ainés, ces deux processeurs souffrent de leurs gourmandises énergétiques. L’une des conséquences touche au refroidissement et à l’overclocking surtout pour le Core i9-12900K. Il faut s’armer afin d’éviter l’activation du Thermal Trottling. Enfin côté prix, Intel rehausse ses prix entre 9 et 10%.Le Core i9-11900K a été annoncé entre $539.00 - $549.00 contre $589.00 à $599.00 pour le Core i9-12900K. De son côté, le Core i5-11600k a été lancé entre $262.00 et $272.00 contre $289.00 à $299.00 pour le Core i9-12600K.
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Voir commentaires
Pas mal tout ça :)
Oui c'est très bien... avec le vent dans le dos (refroidissement
liquide, Turbo Boost, DDR5, Windows 11).
Que dire du rapport qualité/prix... digne de la marque à la pomme! :-D
Il y a de ça en effet :D
Et comme les revendeurs se sur-servent (voir les MSRP AMD vs. Intel)...
Ca chauffe tout de même pour du 10 nm....après AMD bien qu'en 7 nm est désormais derrière....
Merci vraiment pour ce test, qui, comme d'habitude, ne se limite pas aux perfs, mais donne une excellente présentation de l'écosystème (votre présentation de la mobo, de la ram est de très loin le meilleur trouvé sur le net) mais prend en plus des considérations très COP : consommation, bilan carbone.
Heureusement que vous êtes là, et en plus vos photos sont marrantes :)
Chapeau bas !
PS : ceux-là ne sont pas pour moi, trop énergivores. Pensez aux ours les gars, pensez aux ours...
Merci de votre fidélité :)
"donne une excellente présentation de l'écosystème"
Cette présentation a un goût amer de promotion marketing de la
plateforme de test commune aux i9-12900K/i5-12600K plutôt que
d'informer le lecteur sur sa configuration (cf. paramètres UEFI)
tel que l'activation du double overclocking Turbo Boost et Dynamic
Memory Boost annulant la garantie commerciale avec raison au regard la
chauffe excessive des processeurs mis en scène...
Les tests gagneraient beaucoup en qualité en ne présentant que de
simples photos des montages et paramétrages avant de porter aux nus
les résultats.
Pour ma part, je reste en l'attente de véritables tests sans
overclocking préactivé pour évaluer cette 12ème génération de
processeurs Intel face à la précédente.
La seule certitude que j'ai à ce jour, c'est que le procédé de gravure
10 nm (aka Intel 7) n'est toujours pas au point malgré la propagande
marketing Intel destinée à rassurer les marchés financiers suite à de
multiple reports de production de masse.
Je n'ai jamais dit que l'écosystème me plaisait, je signifiais juste que la présentation était vraiment bien faite et concise, notamment par rapport à ce qui a été fait ailleurs.
Par ailleurs, les tests sont suffisamment ancrés dans le réel pour permettre une comparaison cohérente. Avoir un CPU-Z/Aida/etc indiquant que les nouveaux venus sont quatre fois plus rapide en single/multi que la machine sur laquelle je travaille en général, comme le laisse supposé beaucoup de tests sur le web qui s'attachent surtout aux benchs synthétiques, est une garanti que mes compilations Java/ retouches d'images/ montages vidéos / jeux vidéos / recherche-v Excel (rayez les mentions inutiles) seront quatre fois plus rapide ?
Pour en avoir fait l'expérience... non, désolé.
Et pour ce qui est de la présentation de l'UEFI, c'est extrêmement dépendant d'un fabriquant à l'autre, parfois même d'une version de bios à l'autre (ceux qui ont acquis des B350 / B450 à leurs début verront de quoi je parle), je ne trouve donc pas que cela soit un point que l'on puisse reprocher à l'auteur.
A titre personnel, entre le coût de la plateforme, les prix des CPUs étant bien gonflés par les revendeurs par rapport au MSRP, ceux des mobos sont délirants, le coût de la DDR5 et la consommation/température des nouveaux venus, je ne suis pas vraiment convaincu.
"la présentation était vraiment bien faite et *concise*"
Je ne suis pas d'accord d'où mes remarques pour ne présenter que le
banc de test et non la vitrine commerciale des fabricants. ;-)
"Et pour ce qui est de la présentation de l'UEFI, c'est extrêmement
dépendant d'un fabriquant à l'autre"
Certes, bien que la nomenclature commerciale diffère d'un fabricant
de carte mère à un autre, les paramètres sont pour l'essentiel
"standards" avec très peu d'exclusivités.
@Purizuna
Par expérience, le lancement d’une nouvelle architecture est toujours musclé le jour J. Que ce soit chez Intel ou chez AMD, nous avons très souvent une plateforme « standard » qui se retrouve un peu partout. Cela a été le cas par exemple lors de l’arrivée des Ryzen 1000 series. AMD a proposé dès le départ les bons kits mémoire. Cette génération a été un peu récalcitrante avec la DDR4…
Il ne faut pas voir le mal partout. Le fait de proposer un duo CM+CPU ou un trio CM+CPU+RAM permet de s’assurer que tout fonctionne bien et qu’aucun bug ne puisse empêcher de mener à bien des tests.
De notre côté, nous avons reçu en parallèle une carte mère Gigabyte Z690 Aorus Extreme. Je n’ai pas pu accomplir son test immédiatement en raison d’un BIOS F1 encore trop jeune. Il n’a pas reconnu le profil XMP du Kit DDR5 G.Skill. L’installation du BIOS F4 a permis de résoudre ce problème ainsi que plusieurs autres petits soucis.
De plus sachez que si le paramétrage était « optimisé » pour le Jour J (OC par exemple pour booster un peu les scores), les prochains tests de cartes mères le mettraient rapidement en évidence. L’histoire montre qu’il n’est jamais bon de tricher, souvent pour ne pas dire tout le temps, l’affaire se sait… 😊
Enfin concernant le paramétrage EUFI, je n’ai pas abordé la question car la plateforme a été testée avec son paramétrage natif hormis lors des évaluations de la bande passante de la DDR5 puisque dans ce cas le profil XMP a été activé.
Actuellement, les tests menés avec la Z690 Aorus Extreme équipée du Core i9-12900K confirment à 2% près les résultats du test.
Je suis d’accord avec Lapinou. Raz la casquette de ces successions de graphiques avec des tests qu’ils ne veulent rien dire pour 99,9% des PCtistes. L’approche ici est plus directe et compréhensible sans toutefois ne pas oublier de publier les détails des tests CPU pour les inconditionnels et les plus geeks d’entre nous.
+1
Selon les divers tests parus sur la toile, il vaut mieux éviter les
architectures hybrides Intel sur Windows 10 ou les systèmes Linux en
l'absence de la fonctionnalité Thread Director exclusive à Windows 11.
Le support de Windows 10 jusqu'en 2025 risque bien de devenir une vague
promesse dans le but d'assurer la victoire de l'axe Wintel...
L'un des problèmes persistants est la menace concurrentielle des processeurs Ryzen d'AMD qui non seulement se heurtent à Intel en termes de nombre de cœurs purs, mais également en termes d'IPC qui ont dépassé les niveaux de Skylake et également en termes de prix dans cet AMD. fait disparaître du jeu les lignes emblématiques Core i5 et Core i7 d'Intel.
Merci pour le test.