Test de l’APU A10-7870K au travers d’une configuration gaming 100% AMD !

Conclusion.

L’APU A10-7870K vise le marché de masse avec un tarif particulièrement attractif. Il propose une hausse de fréquence. Elle est modérée pour la partie processeur mais massive pour la partie GPU (+20%). Ce choix n’est pas un hasard puisque la communication est axée sur le gaming et en particulier autour des jeux aux demandes limitées en ressource comme Counter Stricke et DOTA2. Dans ce domaine, nous avons une puce vraiment intéressante capable de proposer de la puissance aux joueurs sans passer par une carte dédiée. Un titre comme BattleField 4 en Full HD avec un rendu sur moyen fonctionne parfaitement.

Dans le domaine plus classique d’utilisation, l’A10-7870K a de la ressource et se montre convainquant en bureautique et en productivité. Son positionnement tarifaire joue là encore en sa faveur surtout si nous exploitons des applications fortement « multithreadées » et capables de profiter de l’OpenCL.

En gaming, AMD s’adresse aux budgets serrés avec à la clé du répondant. L’ajout d’une carte dédiée, comme une Radeon R9 285 permet d’obtenir un ensemble capable de faire face aux derniers titres AAA en Full HD avec des options de rendu au maximum. Le passage à une définition de 2560 x 1440 pixels n’est pas problématique avec un bilan positif. Il faut cependant, avec certains titres, revoir légèrement à la baisse le niveau de rendu.

Enfin l’A10-7870K joue la carte de l’évolution facile avec une exploitation sur les cartes mère actuelles FM2+ et promet d’apporter de la valeur ajoutée lors de l’arrivée de DirectX 12 en particulier au travers de l’Asymmetrics Rendering. L’A10-7870K est un APU aux qualités indéniables.

Avec l’A10-7870K, AMD redonne du tonus à son architecture Kaveri surtout sur la partie GPU. Cette puce offre un bon ratio performance/prix. Il vise les joueurs aux budgets serrés avec une partie graphique capable de supporter du Full HD avec des jeux modestes. Le passage à une R9 285 lui apporte d’avantage de tonus pour des titres AAA avec un maximum de détails en 1920 x 1080 pixels ou en 2560 x 1440 pixels. Cette dernière définition demande avec certains jeux de revoir à la baisse le niveau de rendu pour assurer un framerate correct. Le bureautique ne l’impressionne pas tout comme l’encodage vidéo, la compression de fichiers. Il donne le meilleur de lui-même avec des applications fortement « Multithreadées » et si l’OpenCL est de la partie, les performances s’envolent.