Test du Core i7-6700K Skylake K

Conclusion.

Le Core i7-6700K et le Core i5-6600K sont les premiers représentants de l’architecture Skylake. Ils profitent d’une gravure à 14 nm et inaugurent un contrôleur mémoire compatible avec la DDR4. Nous avons affaire à des puces avec un coefficient multiplicateur débloqué qui s’exploitent sur de nouvelles cartes mères architecturées autour du chipset Z170 et du socket LGA 1151. Le Z170 apporte une véritable valeur ajoutée en délaissant le DMI 2.0, ce qui permet d’enrichir les fonctionnalités des cartes mères.

Le Core i7-6700K se présente comme le nouveau Flagship d’Intel. Il apporte des gains de puissance face au Core i7-4790K pourtant épaulé d’un mode boost plus rapide. Ceci s’accompagne d’une baisse non négligeable de la consommation. En termes de performances, elles restent modestes, entre +2 et +7% selon les usages. La partie graphique, un HD Graphics 530, se montre aussi plus véloce mais reste tout de même cantonné à un usage purement bureautique. Enfin du côté de la tarification, il n’y a pas de mauvaise nouvelle ni de bonne puisque nous retrouvons une politique dans la lignée des habitudes du géant avec 350 dollars pour le Core i7 6700K.

Le bilan est donc positif mais le passage à Skylake « k » ne se fait pas en douceur.

Il est nécessaire de changer de carte mère pour adopter un modèle Z170 avec un socket LGA 1151 tandis que le recyclage d’anciennes barrettes DDR3 n’est pas possible. Du coup, la facture augmente ce qui pénalise les évolutions aux regards des hausses de performances. Si votre PC turbine à l’aide d’un Core i7-4790K, Skylake « K » n’est pas intéressant sur la question performance/coût d’investissement. Pour une plateforme plus ancienne à base de Core i7-2700K (Sandy Bridge) ou de Core i7 3770K (Ivy Bridge), la question se pose car la puissance augmente de manière significative tandis que l’ensemble de l’architecture fait un important pas en avant (DMI 3.0, DDR4, USB 3, USB 3.1…).