Test du Pentium G3258 20th Anniversary Edition

Pentium G3258, bilan des performances.

Overclocking du Pentium G3258.

Comme nous l’avons expliqué, le gros atout de ce petit Pentium est d’être facilement « overclockable » grâce à la présence d’un coefficient multiplicateur débloqué. Nous l’avons équipé d’un ventirad milieu de gamme, un ETS-N30 du constructeur Enermax, pour rester dans la logique tarifaire du processeur et laisser la carte mère faire le travail grâce à ses fonctions intégrées d’overclocking. A ce sujet, notre choix d’une solution haut de gamme peut étonner mais elle n’est présente que pour juger des capacités d’overclocking de la puce et sans rien paramétrer de particulier, nous avons utilisé le mode automatique pour booster sa fréquence. Notre Pentium G3258 a encaissé sans aucun problème une hausse de 3,2 GHz (100 MHz x 32) à 4,459 GHz (102 MHz x 45). La plateforme est restée parfaitement stable avec des performances en progression comme nous allons le montrer.

La demande énergétique de la plateforme augmente proportionnellement à la fréquence.  Elle grimpe de 34,5 Watts à 41,6 Watts au repos contre 73,4 Watts à 101,5 Watts en burn soit +37% environ (+39% pour la fréquence).

Nous avons également porté une attention particulière à la température tout en limitant les nuisances sonores avec un profil de ventilateur sur « silence ». Le processeur augmente de 2 °C au repos contre 20 °C en burn. Voici le relevé des températures, les consommations et le profil environnemental de notre plateforme.

Températures.

Consommations électriques.

Couts financier et environnemental

L’overclocking augmente le coût annuel de fonctionnement de 2,12 € au repos et 8,18 € en burn contre une empreinte carbone qui s’alourdit de 0,64 kilogramme et 2,47 kilogrammes d’équivalent CO2.

Bilan des perfs.

Voici à présent une synthèse sur plusieurs activités courantes sur PC. Le processeur de référence est le Core i3-3225. Il dispose d’un indice 100.

A fréquence d’origine, le Pentium G3258 se défend comme solution entrée de gamme. Il souffre cependant de ses deux cœurs sans hypertheading dans certaines situations. Il se positionne devant les deux APU A10 et parfois le Core i3-3225 avec des logiciels ne sachant pas profiter de plus de deux cœurs. Dans le cas contraire, il se laisse distancer avec des écarts pouvant atteindre 20 à 25% (Cinebench/blender).

Le passage à une fréquence de 4,459 GHz lui permet de reprendre la main sur ses concurrents  APU-A6800K/6700 dans toutes les situations tout en taquinant très sérieusement le Core i3-3225 .

Nous avons aussi enregistré des gains en jeux vidéo. Avec l’utilisation du R9 280, les titres Tomb Raider, Thief ou encore Metro Last Night sont jouables en mode High avec une résolution de 1920 x 1200 pixels. L’overclocking profite à certains titres avec un passage de 38,2 à 42,87 fps pour Metro et de 47,6 à 51,2 fps pour Thief (sans l’activation de Mantle).