Test du ventirad Neollusion de LEPA

Neollusion, les performances.

Refroidissement

Tensions fixes +12V

Nous avons retenu ici du 12 Volts. Voici les deltas des températures avec un Core i7-3960x à plein régime. Son enveloppe thermique est de 130 Watts. Nous avons intégré les résultats obtenus avec l’ETS-T50A-BVT d’Enermax.

Le Neollusion est en recul face à son concurrent l’ETS-T50A-BVT. La différence est palpable au repos avec un écart de 2°C des deltas. La différence est plus marquée avec un processeur en burn avec une différence de 7°C.

Ceci s’explique en partie par la présence en interne du système d’éclairage. Les différentes bandes obstruent une partie de la surface des ailettes du radiateur. Elles ne peuvent ainsi pas dissiper à leur maximum la chaleur.

Mode PWM.

La gestion PWM est dépendante à 100% de la carte mère qui, selon le constructeur, peut proposer plusieurs profils de ventilation. Aucune optimisation particulière est mise en place ici. Le profil de ventilation de notre P9X79 d’Asus est paramétré sur Standard. Il y a plusieurs possibilités avec du « silencieux », « standard », « turbo » et « pleine vitesse ». Dans les deux cas, nous avons exécuté avant l’exercice, la fonction « Tuning » qui détermine la possibilité des ventilateurs. Un profil caractéristique à la solution installée est alors mis en place.

Ceci a son importance car les résultats sont directement liés à ce profil. Un test avec une autre carte mère peut avoir des scores différents tandis que le classement entre les deux solutions peut également évoluer.

Le bilan est identique en mode PWM, l’ETS-T50A-BVT prend la main dans les deux cas. La différence est cependant un peu moins marquée qu’en mode +12V. L’écart en idle est de 1,5°C contre 4°C en burn.

Nuisances sonores.

Tensions fixes.

Voici à présent les relevés dBA avec notre sonomètre. Nous travaillons avec une tension de 12 Volts.

Nous avons ici une bonne surprise. En plein régime, le Neollusion se montre moins bruyant que son concurrent. La différence n’est cependant que de 0,5 dBA. Avec un ventilateur alimenté en +12V, un souffle est présent et l’ensemble se montre audible.

Mode PWM

Le mode PWM a cette particularité de proposer de manière autonome un juste compromis entre performance de refroidissement et bruit. Le rapport est en fonction du profil de ventilation choisi.

Dans les deux cas, nous avons fonctionné avec le mode standard. Les deux ventirads sont a égalité. La différence de 0,2 dBA à l’avantage de l’ETS-T50-BVT n’est pas significative. Du moins, il est très difficile à l’oreille de distinguer une différence tangible.

En mode PWM, le Neollusion est silencieux.

Consommation électrique.

Elle est liée avec ces deux ventirads à deux choses, le ventilateur et le système d’éclairage.

Le Neollusion dispose d’un ventilateur 120 mm économe en énergie. Avec des tensions comprises entre 5 et 12V, ses besoins se situent entre 0.155 et 1.6 Watts. Ceci le positionne devant son concurrent.

L’activation de l’éclairage a cependant une lourde empreinte énergétique aux regards des besoins du ventilateur. L’ensemble affiche ici une gourmandise entre 5,285 et 6,73 Watts.

Il y a une nette différence face à l’éclairage de l’ETS-T50-BVT. Elle se justifie assez bien aux regards du rendu final. Le Neollusion illumine vraiment son entourage avec différentes couleurs et effets. Les sources lumineuses sont multiples et réparties sur toute la hauteur des deux côtés latéraux ainsi que sur logo du haut. Il devient difficile ici de reprocher que la consommation augmente, nous n’avons rien sans rien.

Situation d’urgence.

L’exercice consiste à attendre que les 12 cœurs (6 physiques, 12 logiques grâce à l’Hyper-Threading) du Core i7-3960x atteignent les 80°C puis de lancer en 12 Volts le ventilateur de chaque ventirad. Nous enregistrons toutes les trente secondes la température constatée sous Corsair Link.

Le bilan est en relation à nos précédents résultats. Le Neollusion n’arrive pas à suivre son concurrent. Si la différence peut être négligeable sur les trente premières secondes, l’écart se creuse ensuite. Après une minute, 3°C séparent les deux concurrents tandis que la fin des mesures décèle une valeur de 5°C.