Test du Watercooling H100i GTX de Corsair

H100i GTX, les présentations.

Le H100i GTX fait partie de la dernière génération de Watercooling tout en un Hydro series de chez Corsair. Il s’agit d’une solution dite prête à « l’emploi ». L’utilisateur n’a pas besoin de mettre en place le liquide ou encore d’assurer un entretien particulier.

Il s’appuie sur son ainé avec en poche plusieurs améliorations. Elles touchent le design, la mécanique et les fonctionnalités. En effet, le constructeur intègre désormais son Corsair Link 2 afin de proposer un monitoring sous Windows. Nous reviendrons en détail sur cette partie un peu plus bas dans cet article.

Nous sommes devant l’utilisation d’un radiateur de 240 mm relié à un Waterblock par deux tuyaux en charge de véhiculer un liquide qui transfert la chaleur de la base vers le radiateur, épaulé de deux ventilateurs de 120 mm. Il faut donc, pour son installation, disposer d’un boitier avec un emplacement dédié capable de proposer du 276mm x 125mm x 30mm, généralement deux emplacements pour ventilateurs de 120 mm espacés.

Face à son ainé (le H100), le constructeur évoque une base en cuivre redessinée pour permettre un meilleur débit, un diamètre des tuyaux augmenté à 14.3mm avec l’usage de nouveaux matériaux de caoutchouc à faible évaporation afin d’optimiser la circulation de liquide et la flexibilité de l’ensemble.

Les deux ventilateurs à 7 pales, des SP120L PWM, ont une vitesse de rotation maximale à 2435 tr/min pour des nuisances sonores à 37,7 dBA.

Ils se caractérisent par une pression statique de 4,65 mm H20. Cette valeur représente la force avec laquelle ils poussent l’air. Il s’agit d’une variable importante avec un radiateur de Watercooling dont la structure « sinusoïdale » de ses fines ailettes ne facilite pas le passage de l’air. Il faut donc disposer de ventilateurs un peu particuliers capables de forcer le passage afin d’assurer une bonne dissipation de la chaleur.

L’Hydro series H100i GTX s’accompagne d’un système de fixation prenant en charge les sockets Intel LGA 1155, 1156, 1366, 2011 et AMD FM1, FM2, AM2 et AM3. Cette partie a été optimisée avec un montage partiel sans outil, c’est-à-dire que l’utilisation d’un tournevis n’est pas nécessaire. Les supports Intel et AMD sont désormais magnétiques et ne nécessitent pas de vis. Ces derniers ainsi que le reste du matériel proposent une finition en bronze plus résistante aux rayures.

L’une des grandes évolutions est une prise en charge de Corsair Link V2. Ce monitoring s’appuie sur une application à télécharger sur le site du constructeur et l’utilisation d’un câble USB à brancher entre le Water block et un module USB interne de la carte mère.

L’application remonte différentes informations comme la température du processeur, la vitesse de rotation des deux ventilateurs et celle de la pompe. Il est possible d’intervenir sur plusieurs paramètres avec trois modes de ventilations et deux modules de personnalisation (en % et un profil de température) pour les ventilateurs et deux modes d’activité au niveau de la pompe.

Il y a donc par défaut pas moins de six modes différents de refroidissement. A cela s’ajoute aussi la possibilité de personnaliser le rétroéclairage au niveau LED RGB (blanc par défaut) du Waterblock. Cela peut se faire en choisissant une couleur statique ou encore le choix d’une couleur en fonction de la température. Cette dernière possibilité permet de mettre en place un indicateur de température en temps réel qui utilise un gradient de couleurs personnalisées pour indiquer des valeurs froides et chaudes.