Le refroidissement occupe une part important dans la conception de son ordinateur. Les constructeurs sont nombreux sur ce marché avec une concurrence entrainant de la surenchère.
Nous sommes aujourd’hui arrivés à une fracture entre les possibilités des ventirads et les besoins réels des dernières générations de processeur. Intel par exemple s’efforce, depuis plusieurs mois, à baisser significativement l’enveloppe thermique de ses puces, le dernier Sandy Bridge Core i7-2700K n’a qu’un TDP de 95 watts. AMD, bien qu’en retard sur la question, travaille également à limiter les besoins, ses FX affichent un TDP de 125 watts. Pourtant les derniers ventirads se vantent de capacité de dissipation énorme bien loin de ce que peut demander un processeur à fréquence normal.
Certains diront que cela répond à une demande avec la démocratisation de l’overcloking, soit… mais nous préférons aborder cette contradiction sous un autre angle en pensant “naïvement” que le but est “qui peut le plus peut le moins”. En effet, un ventirad capable de faire face à 200 Watts de chaleur saura normalement tirer son épingle du jeu en silence avec une puce au TDP de 100 Watts.
La dernière gamme d’Enermax ne déroge pas à la règle. Bien que les tarifs soient relativement compétitifs, nous avons des solutions orientées plutôt vers le milieu de gamme. Cela n’empêche pas au marketing de jouer de ses charmes en vantant le pouvoir de dissipation de 200 watts des ETS-T40.
Parmi les trois références proposées, nous avons opté pour celle la moins onéreuse, le ETS-T40-TB.