Nous avons testé le CloudBox durant deux semaines. Connecté au réseau de notre labo, il s’est rapidement montré utile. Nous avons apprécié son fonctionnement quasiment autonome permettant à un néophyte de profiter sans se soucier de certains problèmes techniques d’un espace de stockage partagé.
Avec sa fonction de téléchargement, il peut procéder à la récupération de données la nuit par exemple permettant d’éteindre le PC anciennement voué à cette tâche. Les économies d’énergie ne sont pas négligeables. Nous regrettons cependant qu’il faille entrer une à une les URL des fichiers, la prise en charge de liste serait bien plus pratique.
Son accès en FTP sur un appareil Android ou iOS est simple. Il faut cependant faire attention au mode d’attribution de son adresse IP local (DHCP). Par défaut, une Box alloue automatiquement cette adresse. Son choix se fait selon le nombre d’appareils connectés ce qui n’est pas forcément identique tous les jours. Du coup, si le CloudBox est éteint entre temps, elle peut changer ce qui le rend inaccessible avec l’ancien paramétrage. Pour ne plus être embêté, il est nécessaire de procéder à un paramétrage manuel dans le menu Réseau du CloudBox Dashboard mais également intervenir au niveau de la Box et de l’ensemble des autres périphériques connectés.
De même, le CloudBox peut être accessible en extérieur mais le souci de l’adresse IP est de nouveau à résoudre. Il s’agit cette fois de l’IP Internet et non de l’IP Local. Il faut savoir qu’une ligne ADSL ne dispose pas d’une IP fixe. LaCie propose comme solution d’utiliser les services de DynDNS.
Une fois un compte créé sur cette plateforme,l’adresse IP dynamique du CloudBox est surveillée afin qu’une actualisation se fasse de manière automatique avec les serveurs de DynDNS. Ce service est malheureusement payant.
Le CloudBox peut aussi diffuser son contenu multimédia avec une compatibilité DLNA/UPnP. Les fichiers doivent être présents dans le dossier Family. Avec un téléviseur connecté au réseau local via Ethernet ou Wi-Fi, LaCie CloudBox sera reconnu comme un serveur multimédia et compatible pour la lecture de fichiers vidéo et photo.
Consommations électriques.
Le CloudBox se montre relativement économe avec une demande électrique entre 7,3 et 8,3 Watts au repos, disque dur actif, entre 10,2 et 11,8 Watts en copie de fichiers et 3,7 Watts en mode veille.
Performances.
Au niveau performance, nous avons mesuré les débits en lecture et écriture de différents types de fichiers : vidéo, photos et petits fichiers. Le test a consisté à la copie et à la lecture via un réseau local au travers d’un routeur Netgear DG834N.
Nous avons relevé des performances assez modestes puisque les débits en écriture sont de 5 Mo/s avec de petits fichiers, 10,3 Mo/s pour une vidéo et 8,4 Mo/s pour des photos. En lecture, le CloudBox est légèrement plus rapide avec du 8,9 Mo/s pour des photos et 10,4 Mo/s pour une vidéo. Le débit baisse cependant à 4,7 Mo/s dans la lecture de petits fichiers.
Après plus d’une heure de tests intensifs et bien qu’aucune dispositif actif de refroidissement soit utilisé, la température externe du CloudBox , relevée à l’aide d’un thermomètre infrarouge IR-1000L, est de 36,2 °C, ce qui est honorable surtout que la coque est en plastique et non en aluminium ce qui n’aide pas à la dissipation thermique.
bon article intéressant.
sinon NAS ca veux pas dire Network Attached Storage ? 🙂
En effet 🙂
24 heures pour effacer un folder de 200MB!