Afin de conserver un tarif très attrayant, le PC5E est livré avec une distribution Linux. Dans l’exemplaire qui nous est parvenu, nous sommes face à la distribution openSuse Entreprise Desktop 10.3 de Novell et de l’environnement graphique Gnome.
Le démarrage prend en moyenne 1 minute 20. L’interface n’est pas complètement nouvelle avec certains rappels de Windows XP et Windows Vista.
La première chose qui nous a dérangé est la définition en 1024×768 qui, avec un écran LCD de 17 pouces, n’est vraiment pas agréable. En quelques secondes et très intuitivement, nous trouvons le chemin pour la configuration de l’affichage.
Un rapide tour dans le “centre de contrôle” donne accès en grande partie à la configuration du système.
Dans la catégorie Matériel, les icônes « Carte graphique et Moniteur » et « Résolution de l’écran » nous dévoilent la possibilité de passer en 1280×1024 en 32 bits (un redémarrage est nécessaire) mais également que la puce graphique Chrome 9 de VIA n’est pas prise en charge nativement.
Le lancement d’une vidéo en mpg4 ou d’un DVD se traduit alors pas des saccades et l’activation de différents effets de l’environnement graphique Gnome n’est pas possible. Le déplacement des fenêtres est aussi très lent. Bref, rien de très bon.
Après avoir configuré notre carte réseau, direction le Web et la nouvelle plateforme VIA de téléchargement de pilotes dédiés au monde Open Source. En quelques secondes, nous trouvons les drivers nécessaires et là, surprise ! Il faut mettre à jour le Kernel.
Une opération qui va s’avérer, pour un néophyte, un véritable parcours du combattant. De plus, les 512 Mo de mémoire et la puissance modeste du processeur C7-D vont être mis à rude épreuve, une activité qui n’est vraiment pas dédiée à ce type de machine.
Du côté sonore, il n’y a pas de problème, la puce a été reconnue. Il en est de même de la possibilité d’utiliser le graveur. L’utilisation d’une clef USB fonctionne parfaitement avec un système Plug and Play efficace et rapide (Fat32 et NTFS reconnu).
Les applications sont nombreuses permettant de faire face complètement à un usage bureautique. Voici quelques captures d’écran sur les applications disponibles.
En complément, il est possible de mettre à jour manuellement ou automatiquement le système à l’instar de Windows Update mais là aussi, l’opération s’annonce longue.
Bilan
Suse Entreprise est une distribution Linux agréable et peu gourmande en ressource. 512 Mo de mémoire suffisent pour une exploitation classique avec l’utilisation de traitement de texte ou de tableur. Par contre, pour d’autres types de travaux, vidéo, photos, jeux et compilation, 2 Go ne seront pas de trop.
L’ensemble du matériel est reconnu à part la partie la plus importante : l’affichage. Bien que les pilotes soient génériques, il est possible de travailler en 1280×1024 en 32 bits. Mais aucune accélération de flux vidéo et de prise en charge d’effet 3D ne sont disponibles.
Il faudra s’armer de patience et découvrir plus en détails ce système d’exploitation pour installer les pilotes officiels pour l’instant en version béta de VIA.