Sur le segment des PCs Gaming clé en main, PCSpecialist propose de nombreuses références personnalisables et évolutives. Dans ce dossier nous avons testé un modèle musclé facturé 1 599,00 £ TTC (1908,00 €).
Sur le papier tout semble là pour répondre aux besoins des joueurs adeptes du 1080p et 1440p avec un processeur Ryzen 7 9000 series de dernière génération (8C/16T), un système de Watercooling de 240, une GeForce RTX 4070 Super, 32 Go de DDR5-6000 le tout exploité à l’aide d’une carte mère Asus Prime B650 et prenant place dans un boitier Corsair Moyen Tour orienté Flux d’air.
Après commande, le PC nous a été livré en quelques jours, entièrement monté et prêt à l’emploi. Au démarrage il initialise l’installation de Windows 11 Home tandis que plusieurs jeux AAA sont offerts par AMD et Nvidia.
Lorsqu’il s’agit de s’équiper d’un PC, en particulier pour le gaming, deux approches s’offrent aux utilisateurs. La première est le DIY (Do It Yourself), ou “faire soi-même”, qui consiste à acheter chaque composant séparément puis à assembler la configuration. Cette démarche, bien qu’enrichissante et passionnante pour les amateurs de technologie, demande du temps, de la documentation, de la connaissance et un certain savoir-faire.
L’autre option est de se tourner vers un spécialiste. Moyennant un coût supplémentaire, ce dernier prend en charge non seulement la conception d’une configuration adaptée aux besoins du joueur, mais assure également son montage et sa garantie. C’est cette seconde approche que nous avons récemment testée en laboratoire avec un modèle de PC gaming fourni par PCSpecialist. L’ordinateur nous a été livré prêt à l’emploi, ne nécessitant qu’une intervention minimale pour être opérationnel.
Après l’ouverture du carton, il a suffi de retirer les protections internes et les plastiques de protection du panneau en verre trempé. Une fois le clavier, la souris et l’écran branchés, un simple appui sur le bouton d’alimentation a lancé la machine.
L’unité centrale est au format Moyen Tour. Bien qu’estampillé PCScpecialist, le boitier est connu. Il s’agit d’un modèle de chez Corsair, le 3000D Airflow.
Elle se compose de deux ports USB 3.2 Gen 1 Type A, d’un bouton de mise sous tension, d’un bouton Reset et d’un classique Jack audio.
De base, notre configuration s’accompagne d’un SSD M.2 2280 PCIe 4.0 x4 (SOLIDIGM P41 ) capable d’atteindre un débit de 4,1 Go/s en lecture contre 2,95 Go/s en écriture. Il profite d’un dissipateur thermique en aluminium proposé par la carte mère. Cette dernière au format ATX est une référence Asus, une Prime B650-Plus. Elle est équipée de deux barrettes mémoire Corsair Vengeance RGB DDR5-6000 de 16 Go soit 32 Go de RAM au total.
Le réseau propose du filaire piloté par une puce Realtek 2,5G Ethernet. La carte s’arme de deux ports M.2 dont l’un, épaulé d’un dissipateur thermique, est câblé en PCIe 5.0 x4 et l’autre en PCIe 4.0 x4. Nous retrouvons aussi quatre SATA, 8 ports USB à l’arrière dont quatre USB 3.2 Gen 2 (3 x Type A et 1 Type C), deux USB 3.2 Gen 1 et deux USB 2.0. A cela s’ajoutent sur la carte un USB 3.2 Gen 1 Type C, deux USB 3.2 Gen 1 et une en-tête USB 2.0 pour quatre ports supplémentaires et un connecteur Thunderbolt (USB 4).
Le processeur est un Ryzen 7 9700X d’AMD, une puce à 8 cœurs physiques et 16 cœurs logiques, capable d’atteindre les 5,5 GHz et armé de 40 Mo de cache. Pour connaitre en détail tout son potentiel, vous pouvez relire notre test dédié : Test Ryzen 5 9600X et Ryzen 7 9700X
Son refroidissement est confié à un Watercooling AIO de 240, un FrostFlow 240 aRGB. L’éclairage est présent au niveau des deux ventilateurs du radiateur et du Waterblook. Le radiateur est monté sur le haut avec des ventilateurs en position d’extraction. Il est donc conseillé de ne rien poser sur le boitier afin de faciliter la circulation de l’air.
Tout ce petit monde est alimenté par un bloc Corsair de 750 Watts RMe Series certifiée 80 Plus Gold et proposant une gestion modulaire des câbles. Les câbles non utilisés sont présents dans le bundle avec les fixations de l’AIO, d’un peu de documentation et du cordon secteur.
Le montage ne souffre d’aucun souci particulier. Le rangement des câbles est précis à l’aide d’une organisation bien pensée. Les différents faisceaux sont regroupés entre eux et l’ensemble est plaqué contre le plateau à carte mère.
Au démarrage, l’installation de Windows 11 Home se lance avec cette satané obligation de créer un compte en ligne. C’est vraiment problématique car le PC n’a pas de Wi-Fi, il lui faut donc obligatoirement un accès internet filaire. Il n’y a pas trop de pollution logicielle. Le soft de Zotac pour optimiser les performances de la carte graphique est là ainsi que l’antivirus Norton 360.
Si vous souhaitez prendre la main sur l’éclairage et la ventilation (AIO et boitier) il faudra se rendre sur le site d’Asus afin de télécharger et installer Armoury Crate. L’opération est un peu longue mais permet avec Fan Xpert 2+ de calibrer les ventilateurs (Watercooling et boitier) puis de choisir entre différents profils.
Notre capture d’écran montre que le carte a bien détecté les deux ventilateurs du Watercooling (CPU Fan), la pompe du Watercooling (AIO Pump) et les trois ventilateurs boitiers (Chassis Fan 1 et Chassis Fan 3). A noter que la pompe n’est pas PWM.
Le PC est équipé d’une alimentation Corsair de 750 Watts au label 80 Plus Gold. Elle limite le gaspillage énergétique afin de limiter les pertes sous forme de chaleur. Selon le niveau de charge de la configuration, les besoins se situent entre 79 et 379 Watts. Ce bilan est positif pour un PC gaming surtout aux regards d’autres machines que nous avons testées comme le récent One i500 de Corsair.
A noter que la consommation au repos est un peu élevée. Nous avons déjà souligné ce point lors de notre test dédié du Ryzen 7 9700X.
Notre base de travail est une utilisation quotidienne de 6 heures par jour, 365 jours par an avec un tarif de 25,62 cts € TTC le kWh facturé (tarifs Bleu métropole au 01/02/2024 d’EDF pour une puissance souscrite de 6 kVA).
L’indicateur EDF, en gramme d’équivalent CO2 pour la production de 1 kWh, est fixé à 11,84 grammes (période de juin 2023 à juin 2024). Il est synonyme du taux de rejet de gaz à effet de serre induit par la production de l’électricité consommée.
Avec des besoins énergétiques assez modestes, ce PC gaming s’accompagne d’un profil intéressant.
Son utilisation sur une année a un coût compris entre 44 et 213 €. A titre de comparaison, la facture peut grimper à plus de 350 € avec le One i500. Rappelons tout de même que ce dernier dispose d’une configuration encore plus haut de gamme avec au cœur de sa mécanique un Core i9-14900K et une GeForce RTX 4080 SUPER, le tout “Watercoolé”.
Enfin, l’empreinte carbone de fonctionnement se situe entre 2 et 10 kg d’équivalent CO2.
Le PC s’arme de trois ventilateurs boitiers ( 2 x SP120 Corsair et un 120mm supplémentaire fourni par PCSpecialit), d’un Watercooling AIO de 240 et d’une carte graphique GeForce RTX 4070 SUPER Zotac équipée de deux ventilateurs.
Le schéma de ventilation est classique avec une aspiration par l’avant et une extraction par le haut et l’arrière. Le flux d’air se retrouve ainsi dans les entrailles de la carte mère ce qui devrait profiter à plusieurs éléments clés de la configuration.
Malheureusement malgré un calibrage par la carte mère de tous les ventilateurs et la sélection du profil standard, le PC n’est pas inaudible au repos. Notre sonomètre se stabilise à 40,3 dBA ce qui est élevé. En burnn le souffle devient plus présent mais le bruit est bien maitrisé. Avec 47,2 dBa à notre sonomètre, nous avons le profil le plus silencieux de notre petit comparatif.
Les tests sont faits en laissant à la carte mère le soin de trouver le meilleur équilibre. A titre d’information la ventilation du boitier n’est pas à 100% de ses capacités. Dans cette situation, la barre des 53 dBA est dépassée et le PC est jugé bruyant.
La plus forte hausse de température est enregistrée par la carte graphique. Son GPU passe de 36°C à 80°C. Le Watercooling de 240 n’a aucune difficulté à répondre aux besoins du processeur qui se stabilise à 66 °C à 100% de charge. Le bilan est positif également au niveau de la RAM et du SSD dont le dissipateur thermique semble profiter du flux d’air généré par les deux ventilateurs avant. Nous n’avons jamais été victime du Thermal Trottling. Que ce soit le processeur ou le SSD, nous profitons pleinement de leur performance dans la durée.
Nous voici au cœur du notre dossier. Nous avons testé ce PC gaming avec plusieurs jeux en 1080p, 1440p et 2160p avec dans tous les cas des options graphiques au maximum.
En Rastérisation, il offre une puissance permettant un gameplay optimal en 1080 et 1440p sans se soucier des options graphiques. Le Framerate se situe entre 87 et 239 images par seconde selon le titre et la définition. A noter que bien que la barre des 90 fps ne soit pas atteinte en 1440p sous Cyberpunk 2077, le jeu reste parfaitement jouable. Il n’y a rien à redire. Le passage au 4K n’est pas exclu mais demande de revoir avec certains titres le niveau du paramétrage graphique pour assurer 60 fps au minimum
En Ray Tracing sans technologie DLSS, le bilan est plus compliqué car les besoins en calcul explosent ce qui a un impact sur le framerate. Le 1080p ne pose pas de souci mais le 1440p demande des ajustements. Si vous ne souhaitez pas toucher aux options graphiques, il faudra alors se tourner vers l’activation de l’upscaling (DLSS).
Le SSD MVMe PCIe 4.0 x4 1To est capable de proposer un débit de 4 Go/s en lecture séquentielle contre 2,9 Go/s en écriture séquentielle. Ces chiffres garantissent un chargement et des transferts de données rapides sans toutefois décrocher de records.
La présence de ports USB 3.2 Gen 2 permet à notre Vision Drive 1 To de Gigabyte d’assurer des transferts externes frôlant 1 Go/s. Ce chiffre tombe à 469 Mo/s avec de l’USB 3.2 Gen 1.
Par contre, il est dommage qu’aucun port USB Type C ne soit présent à l’avant (il est disponible au niveau de la connectique arrière du PC).
Les débits renvoyés par le benchmark Storage de 3DMark dressent un joli bilan sachant que le SSD n’exploite pas tout le potentiel de l’interface PCIe 4.0 x4. Il assure des chargements de jeux avec des débits entre 380 et 755 Mo/s . Ils chutent entre 227 et 259 Mo/s si des opérations d’écritures sont nécessaires tandis que le débit en déplacement de jeux frôle 1,8 Go/s.
L’usage de DDR5 à 6000 MHz ne se traduit pas avec des débits mémoire les plus élevés. Ils sont même modestes avec un recul de 38% en lecture et 7% en écriture face au One i500 équipé également de DDR5-6000.
Voici pour finir deux évaluations des performances globales du PC. PCMark 10 est un outil qui englobe plusieurs séries de tests pour évaluer les performances d’un PC. Elles sont rassemblées dans trois catégories, Essentiels, Productivité et Création de contenus numériques. Nous retrouvons des tests de vidéo-conférence, de navigation web, de démarrage d’applications, de traitement de texte de tableurs mais aussi d’éditions photo et vidéo et de rendus 2D et 3D.
Nous avons intégré les résultats obtenus avec d’autres PCs Gaming « clé en main » testé par notre labo.
Le bilan est intéressant puisque nous retrouvons un score proche de celui du One i500 en Essentials tout en le dépassant en Productivity. Par contre, le Core i9-14900K reprend la main en Digital Content Creation.
De son côté, CrossMark accomplit plusieurs tests pour évaluer les performances globales d’un PC dans différentes situations comme la bureautique, la création ou encore la production. Le classement change. Le One i500 domine dans les trois profils d’usage et notre PC PCSpecialist se retrouve en dernière position en Productivité et Réactivité.
Voici à présent les scores décrochés sous blender. Ce logiciel de création 3D est intéressant car il est capable d’exploiter la carte graphique. Nous pouvons observer l’écart imposant dans les résultats. Il met en avant le potentiel du GPU comme celui de la RTX 4070 SUPER face à un processeur dans certains types de calcul.
Notre PC PCSpecialist a du coup un certain potentiel en raison de son équipement dans ce type d’usage.
Handbrake (Encodage vidéo)
POV RAY
Cinebench R20
Ce PC de PCSpecialist, proposé à 1908,00 € , offre des composants solides et une configuration conçue pour les joueurs adeptes du 1080p et 1440p. Son processeur, un Ryzen 7 9700X avec 8 cœurs et 16 threads est adapté au gaming et la création de contenus tandis que sa GeForce RTX 4070 Super offre les performances pour du Full Option en 1080p et 1440p en rastérisation. Cependant, le ray tracing en 1440p nécessite l'activation du DLSS pour de meilleures performances.Le système de Watercooling AIO de 240 maintient le processeur à une température stable, même sous charge, et l'organisation des ventilateurs dans le boitier assure un bon flux d'air. bien que le PC ne soit pas silencieux au repos, le bruit reste maîtrisé en jeu avec des niveaux de bruit acceptables (47,2 dBA).Par contre si la consommation électrique est modérée par rapport à d'autres modèles Gaming, les besoins au repos sont un peu élevés en raison du Ryzen 7. Il manque cruellement du Wi-Fi ce qui oblige une connexion filaire pour terminer l’initialisation et l’installation de Windows 11 Home, ce qui peut être gênant pour certains utilisateurs.Au final, ce PC de PCSpecialist offre des performances solides pour le gaming en 1080p et 1440p, avec des capacités intéressantes en création de contenu. Il est bien conçu et monté avec passion et précision, mais quelques limitations sont à noter, notamment en termes de consommation et de connectivité (pas d’USB Type C à l’avant).
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Voir commentaires
Bon pc avec 32 go de ram , un bon proco et une bonne carte graphique, Norton 360 ne sert strictement à rien, et il y a toujours un moyen de contourner la création de compte soi disant obligatoire à l install de w11.
L'astuce consiste à couper la connexion internet avant sa détection. Cela peut se faire en retirant le câble réseau de la machine, en éteignant la box ou de manière logicielle dans une machine virtuelle. Comme le fait remarquer un lecteur on peut également lancer l'invite de commandes (MAJ+F10) et taper la commande suivante :
taskkill /F /IM oobenetworkconnectionflow.exe
Si vous êtes déjà à l'étape de connexion, cliquez sur la flèche de retour en arrière. L'outil d'installation pensera qu'il y a un problème et vous proposera la procédure de création de compte classique. Il vous suffit ainsi d'indiquer un identifiant, un mot de passe et des réponses de sécurité, le tour est joué.
il serait quand même bien mieux de faire la promotion d'entreprise française 🙄🤦