Clavier diNovo Edge de Logitech

Logitech est sans conteste, un acteur majeur dans ce type de périphérique tant son catalogue produit est riche en référence. Dans le domaine du très haut de gamme, la marque s’est forgée une solide réputation d’une part par la qualité générale de ses produits mais également parfois par leur esprit novateur. Avec l’introduction du diNovo Edge, la firme Suisse ne se contente pas seulement d’inaugurer un nouveau type d’alimentation mais propose un clavier très stylisé, avec des lignes courbes et un design que l’on peut qualifier de réussi. Il est clair qu’il ne s’adresse pas aux joueurs en herbe qui préféreront sans doute le G15 mais son caractère unique attire irrémédiablement les regards et ne laisse pas indifférent surtout lorsque son rétro éclairage est actif. Comme vous l’aurez compris, nous avons été conquis par le charme de ses courbes, ce qui est vraiment justifié. Ce clavier est livré dans une boite imposante n’ayant aucune corrélation avec son gabarit mais se justifie en partie par la taille du support de chargement. Avec des dimensions de 50 cm de longueur, 9,5 cm de hauteur et 24,5 cm de largeur, elle offre une vue d’ensemble du clavier sur sa face avant et un descriptif de 6 atouts du clavier à l’arrière. Les logos de conformité CE ainsi le caractère recyclable de l’emballage sont disponibles sur un des côtés. A l’ouverture, nous découvrons le clavier dans une protection moulée en plastique noir. Cette dernière (recyclable également!) dévoile une fois retirée le socle de chargement, le transformateur, la clef USB Bluetooth et une enveloppe contenant un CD de drivers, la documentation et un chiffon de nettoyage, un bundle simple, sans fioriture et classique. Le clavier en lui même est beau, il faut dire que sur ce point Logitech a vraiment bien fait les choses avec l’utilisation d'une unique pièce de Plexiglas noire semi translucide, mise en valeur par un repose poignet en aluminium brossé. Chaque touche de 18 x 18 mm possède une course de 3,2 mm avec une force d’activation de 60 grammes. Elles profitent d’une technologie de micro charnière afin de répartir la force de frappe de façon uniforme sur leur surface. Le clavier présente une épaisseur de seulement 1,1 cm pour 41 cm de large et 21 de profondeur. Avec un poids de 940 grammes, il se révèle massif et costaud au toucher et ce, avec un design remarquable. La seule ombre au tableau est sa tendance très rapide à marquer au moindre passage d’un doigt ce qui permet de comprendre très rapidement l’utilité du chiffon fourni. L’arrière n’est pas en reste non plus avec la présence de quatre tampons amortisseurs, deux rehausseurs de hauteur et le bouton « connect ». La couleur utilisée, orange, laisse une impression de sérieux tout en affirmant le caractère atypique de ce clavier. Mais là où le diNovo Edge confirme une bonne fois pour toute son indépendance de style est lors de l’activation de rétro éclairage partiel. Les 17 commandes d’accès direct sont mises en valeur par l’utilisation de logos s’illuminant en orange tandis que le Touchpad s’entoure d’un cercle de la même couleur, l’établissement de la connexion Bluetooth en un vert doux, sans parler du curseur de volume tactile qui suivra la position du doigt avec, là aussi, un jeu de couleurs. Bref, c’est magnifique et très réussi. Du point de vue fonctionnelle, la frappe est agréable avec un son plutôt grave. Les touches sont réactives mais demandent un petit temps d’adaptation. Bien que facile à utiliser, il faut cependant ne pas être timide et affirmer son écriture, peut être légèrement trop, quoi que… La disposition est classique avec par contre l’abandon pur et simple du pavé numérique, tant sollicité par tous les amoureux de tableurs. Il faudra alors jouer entre minuscule et majuscule, ce qui dans le fond ne pose pas un problème puisqu’un indicateur sur le clavier permet de savoir dans quel mode on se trouve. Le changement se fait par l’émission de deux bips différents accompagnés d’une incrustation à l’écran. Contrairement à son grand frère, le diNovo premier du nom, le Edge, n’est pas accompagné en bundle par une souris mais propose en compensation un navigation TouchDisc, un système se rapprochant de ce que l’on peut trouver sur un ordinateur portable. Un effet, il suffit de déplacer son doigt sur le disque pour faire bouger le curseur de la souris à l’écran. Cependant, remplacer efficacement ce type de périphérique n’est pas chose facile et pourtant ici nous retrouvons quelques subtilités permettant de s’en rapprocher avec par exemple à l’opposé du TouchDisc un petit bouton (avec un curseur) permettant de simuler le clic droit. La sélection d’un texte devient plus facile que de travailler avec les deux boutons sous le TouchDisk simulant les deux boutons de la souris. Dans la même optique, le disque présente deux axes blancs qui permettront de faire défiler un texte horizontalement ou verticalement par un simple mouvement circulaire du doigt sur le disque en prenant comme départ l’axe souhaité. Le TouchDisk s’accompagne d’un curseur de volume tactile qui fonctionne sur le même procédé : un simple mouvement du doigt verticalement permet de régler le volume. 7 boutons particuliers entourent le clavier. Discrets dans leurs formes et leurs épaisseurs, ils ne débordent pas du plexiglas, ils permettent l’accès à des fonctions particulières de façon rapide comme Windows Media, la mise en sourdine du système audio ou encore un Zoom +, un Zoom -, une remise à l’échelle et la mise en veille de l’ordinateur. Ils se complètent par une double fonction des touches F1 à F12 accessibles en appuyant sur la touche Fn. Le rôle de chaque touche est visuellement mis en valeur par l’apparition d’un témoin du plus bel effet tandis que les deux boutons sous le TouchDisk se transforment en interrupteur On/Off pour le fonctionnement de ce dernier. Toutes ses fonctionnalités sont accompagnées du pilote SetPoint qui permet de tout revoir si les paramètres par défaut ne conviennent pas. Le TouchDisk peut voir augmenter sa sensibilité en accélérant la vitesse du pointeur, la vitesse du défilement vertical et horizontal. Il est possible également de réattribuer de nouvelles fonctions à chaque bouton parmi une liste de 8 possibilités : tâche par défaut, ouvrir une page Web, lancer un programme, ouvrir un fichier, ouvrir un dossier, menu personnalisé, affecter un raccourci ou attribuer aucune action. La grande innovation de Logitech est d’avoir conçu un clavier rechargeable. Ne cherchez pas un compartiment pour des piles, il n’y en a pas. Le diNovo Edge utilise une batterie interne lithium-ion de 950 mAH. Le chargement se fait sur une base au même design que le clavier. Nous obtenons alors un ensemble tape à l’œil et très esthétique. Il peut paraître délicat d’offrir ce type d’alimentation et certains pourraient souligner, à très juste titre, qu’en cas d’oubli de rechargement, l’utilisation de l’ordinateur devient impossible. Certes, mais Logitech annonce 60 jours d’autonomie en pleine charge avec un temps de chargement d’environ 2 heures tandis que 5 minutes lui suffisent pour fonctionner pendant une journée tout en permettant, via le pilote, de connaître une estimation en jour de l’autonomie restante. La base se connecte au secteur par l’utilisation d’un transformateur. Logitech a souhaité être soucieux du gaspillage énergétique puis que la consommation hors chargement est de seulement 0,1 Watts. Le diNovo utilise une connexion Bluetooth 2.0 via une clef USB. La synchronisation est immédiate et très stable contrairement à l’ancienne génération. Le clavier, même après avoir été déconnecté un certain temps (avec son bouton arrêt), reprend presque instantanément la connexion. A l’usage, nous n’avons noté aucun temps de latence. Cependant, le revers de la médaille est que Logitech utilise un système fermé et il n’est donc pas possible de connecter un autre périphérique de type téléphone portable, PDA et autre, à la clef ; elle ne joue pas le rôle de Hub. Le diNovo Edge est un clavier au design remarquable, proposant une finition sans faille. Son mode de rétro éclairage partiel est très réussi. L’introduction du Touchdisk permet d’obtenir un procédé simple et efficace pour remplacer occasionnellement la souris mais ne saura pas la solution pour s’en défaire. Sa trop petite taille et la position des deux boutons remplaçant ceux de la souris sont ses grands défauts. Ce qui nous a vraiment plu est que son mode d’alimentation est unique et atypique. La chargement est court et l’autonomie très correcte. Depuis la première utilisation et la fin de ce test, nous n’avons pas encore rechargé le clavier. Au bout de 2 semaines, le pilote nous indique une charge restante de 47 jours. Reste que le prix est très dissuasif car à plus de 130 € le clavier, il y a de quoi freiner l’achat. Alors justifie-t-il son tarif ? Il embarque, certes, une batterie interne lithium-ion de 950 mAH et offre un design sans pareil, accompagné de nombreuses fonctionnalités inédites mais l’utilisation d’une clef USB Bluetooth verrouillée ne joue pas en sa faveur. Le tarif est beaucoup trop haut pour un clavier même s’il représente une véritable démonstration technologique. Clavier diNovo Edge de Logitech Ecologie Points Positifs Points Négatifs Autonomie Consommation électrique Mode d'alimentation Emballage recyclable Finition Style Design Confort de frappe Rétro éclairage Liaison BlueTooth Prix trop élevé Pas de Hub BlueTooth Attention aux traces de doigts Récompenses Si vous souhaitez réagir sur ce test c'est par ici : Forum

Jérôme Gianoli

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