Ironclaw RGB Wireless, à l’usage
Comme beaucoup de souris gaming, l’Ironclaw RGB Wireless est hautement personnalisable. Cela va concerner sa robe au travers des trois zones RGB, sa mécanique et son équipement. Ses 10 boutons sont programmables au travers de l’application iCUE.
De base, les deux boutons du dessus positionnés derrière la molette ne sont pas dédiés aux changements de dpi à la volée. Ils permettent de sélectionner un profil enregistré dans la mémoire interne. La sélection du dpi est assurée par les deux boutons avant sur le côté droit de l’index. Le troisième est nommé Option Bouton tandis que les deux latéraux jouent les classiques rôles de « page suivante, page précédente ».
Les trois barres lumineuses latérales informent sur le paramétrage dpi en cours et le profil sélectionné. Elles indiquent aussi le niveau de chargement de la batterie.
L’application iCUE propose plusieurs options de maintenance allant de la mise à jour des firmware de la souris et de son dongle à l’activation du mode veille après une certaine durée personnalisable en passant par le mode d’économie d’énergie. Nous avons un état de la batterie mais sans %. Il indique seulement faible dans notre cas.
L’interface s’organise autour d’un menu à cinq entrées. Il comprend Actions, Effets d’éclairage, DPI, Performance et Calibrage de surface.
Le rétroéclairage de la souris est personnalisable. Cela concerne les trois zones RGB situées à l’avant, au niveau de la molette et le logo arrière. Si des changements de couleurs et d’effets sont de la partie, il est aussi possible d’appliquer un rendu en fonction de certains évènements de son PC. Par exemple, cela peut concerner la température du processeur, de la carte graphique ou encore de la carte mère.
L’entrée DPI offre de base plusieurs réglage possibles de la résolution de la souris. Par défaut, nous avons les paliers 800, 1500 et 3000 dpi accompagnés des couleurs respectives au niveau des trois barres latérales rouge, blanc et vert. L’enregistrement de macro se fait dans Actions tout comme la programmation des 10 boutons.
Enfin, Performances et Calibrage de surface offrent des options comme un mode de Prédiction, l’amélioration de la précision du pointeur et un calibrage de la souris en fonction de la surface sur laquelle elle est utilisée.
A l’image de son ainée, cette Ironclaw RGB Wireless est imposante avec une ergonomie pour les grandes mains. Elle favorise l’utilisation de type Palm Grips. Son poids demande d’affirmer un peu plus ses mouvements mais à l’avantage de minimiser les phénomènes de soulèvement en pleine partie de jeu vidéo musclée.
Le pouce et l’auriculaire se positionnent naturellement mais si le premier ne frotte absolument pas, le second peut le faire de temps en temps. La molette propose une bonne prise en main avec son revêtement caoutchouté cranté. Elle mériterait d’avoir un peu plus de résistance à la rotation.
Avec ses deux nouveaux boutons à l’avant, la gestion à la volée du dpi évolue. Il est désormais possible de monter ou de baiser d’un niveau sans passer par un cycle complet. Cela renforce la pertinence en jeu vidéo en particulier en FPS. Enfin, le choix de sélectionner l’un des trois profils enregistrés dans la mémoire interne augmente de manière importante les possibilités de la souris (macros, reprogrammation des boutons, nouveaux paliers DPI, RGB…)
Review Overview
Ergonomie
Qualité
Equipement
Prestation / Prix
FPS, Moba mais pour les grands mains
Avec cette Ironclaw RGB Wireless, Corsair enrichit son Ironclaw RGB des modes sans fil 2,4 GHz Slipstream et du Bluetooth. Cette évolution s’accompagne de petits changements ici et là permettant de répondre à certaines remarques de son ainée. Le RGB est désormais plus présent tandis que le changement de dpi à la volée est rapide. Visant les droitiers aux grandes mains, elle offre une mécanique solide, agréable et polyvalente à l’usage. Son mode sans fil assure en gaming avec peu de latence. Son tarif de 80 € est conséquent mais les prestations sans là. Sa molette pourrait gagner en résistance et la position de son troisième bouton sur le haut de son corps bombé n’est pas des mieux placés.