K100 RGB de Corsair, le test complet

K100 RGB, à l’usage.

Ce K100 RGB s’appuie sur un design sobre et élégant. Il n’est pas vraiment nouveau et la patte du K95 est là, c’est indéniable. Nous retrouvons une robe respirant la qualité. L’aluminium brossé apporte un côté « industriel » et sérieux et il joue aussi à renforcer la structure. Du coup, le clavier se montre résistant. Il ne fait aucun bruit lors de manipulations.

Posé sur un bureau ou sur un tapis de souris XL, son poids lui assure une bonne tenue. Ses patins limitent les phénomènes de glisse lors de frappes dynamiques. Nous n’avons rien à redire ici. Le châssis est stable.

La disposition des touches est aérée ce qui pour un utilisateur d’ordinateur portable peut surprendre. Les mains doivent avoir une inclinaison plus importante car chaque doigt doit rechercher plus haut les touches. Ces dernières offrent une bonne tenue.

Nous sommes cependant en présence d’un clavier mécanique et le bruit est là. Ce K100 RGB n’est clairement pas conseillé comme solution dans une salle de rédaction.

Les interrupteurs OPX Optical-Mechanical sont agréables. Nous retrouvons le toucher du « mécanique ». Le retour est agréable lors de la frappe. La sensibilité est suffisante pour ne pas demander un appui trop important. La frappe ne demande pas d’être marquée puisque la pression à exercer est assez faible. Nous sommes cependant face à un clavier mécanique où la timidité n’est pas conseillée lors des usages :).

Par contre, il est dommage que quelques vis soit apparentes. Sur la question du rétroéclairage, il fait son effet et offre une infinie de possibilités. Face au K95 RGB, il gagne du terrain.

Le LightEdge (bande lumineuse) est désormais présent à l’arrière et sur les deux cotés latéraux. Tout est personnalisable mais il faut faire attention à certaines petites choses. En sachant que la molette « iCUE Control» utilise des codes couleurs pour connaitre la fonction utilisée, l’utilisation d’un effet RGB complique les choses.

Les touches multimédia se montrent utiles et la molette dédiée au volume devient rapidement indispensable. Elle se montre percutante sous Windows mais surtout dans les jeux. Il n’est plus nécessaire de revenir au menu ou de repasser sous le bureau pour gérer cette partie. Tout se fait à l’aide de la molette tout en jouant, c’est simple, pratique et efficace.

Nous espérons que la résistance des inscriptions sur les touches profite d’optimisation afin de retarder le plus possible les usures prématurées (une touche du K95 RGB Platinum après trois ans de dure utilisation en FPS ). Sur ce point Corsair annonce des touches en PBT (PolyButylene Terephthalate -> Polytéréphtalate de butylène).

L’application iCUE offre une personnalisation poussée du clavier.

Le menu « réglages » offre des options de maintenance. Il est possible de mettre à jour le micrologiciel, de vider la mémoire, de régler le niveau de luminosité et de choisir le taux de transfert. Les choix vont de 125 Hz / 8 ms à  4000 Hz / 0,25 ms.

La personnalisation s’organise autour de 7 onglets.

“Actions” s’attaque à l’enregistrement des macros et de leurs paramétrages tout en s’accompagnant d’une bibliothèque.

La même démarche est utilisée avec l’onglet « Effets d’éclairage ». Il est possible de mettre en place des effets prédéfinis ou personnalisés, de les attribuer à une zone ou une touche ou encore de mettre en place une synchronisation si d’autres périphériques RGB Corsair sont présents.

Par exemple dans notre capture d’écran, nous avons choisi du blanc pour les touches principales du clavier et les quatre touches de direction, du rouge pour le pavé numérique et les six touches macro ou encore du bleu pour les touches multimédia et l’effet Impulsion de couleur pour le LightEdge (arrière et les deux cotés latéraux).

Concernant le RGB, le K100 RGB dispose d’une gestion directement à partir des touches.

Elle se montre utile si l’application iCUE n’est pas présente. Cette fonction permet de choisir des effets et d’ajuster certains paramètres.

Pour revenir à l’application, l’onglet “Actions Matériels” propose de programmer des touches dont les six touches macro dédiées afin d’exécuter des fonctions spéciales et des macros. Tout est enregistré dans un profil. Contrairement à l’onglet « Action », les fonctions mises en place sont enregistrées dans le clavier et deviennent exploitables sans l’utilisation de l’application iCUE.

Nous avons la même logique avec l’onglet « Éclairage matériel ». Nous retrouvons les mêmes possibilités que « effets d’éclairage » mais l’ensemble est enregistrable dans un profil pour être actif sans l’application iCUE. Toutes les LED sont programmables dont le LightEdge et ses 44 LED dont 22 à l’arrière et 11 de chaque côté du clavier. Par contre, la synchronisation n’est pas disponible. Elle nécessite iCUE.

L’onglet “Control Whell” s’attaque à la nouvelle molette avec le choix d’activer ou non plusieurs contrôles prédéfinis. Il est aussi possible de mettre en place ses propres contrôles à l’aide de macro.

Enfin, ce K100 RGB peut exploiter le logiciel Elgato Stream Deck afin de s’enrichir de fonctions macro supplémentaires G-key.