K57 RGB Wireless de Corsair, le test complet

K57 RGB Wireless, à l’usage

Avec son format « pleine longueur », ce K57 RGB Wireless demande de l’espace sur un bureau. Il peut surprendre avec sa colonne de touches macro demandant alors un temps d’adaptation. Dans un premier temps, il n’est pas rare de presser la touche G6 au lieu de la touche CTRL. De leurs côtés, les différentes touches multimédia se montrent vite indispensables.

Il est néanmoins dommage que la gestion du son ne profite pas d’une molette. Elle se montre bien plus pratique que deux touches dédiées.

Du côté du RGB, le rendu est vraiment une réussite en particulier grâce à l’intensité lumineuse disponible. Le niveau le plus bas est suffisant ce qui permet de préserver l’autonomie, du moins de ne pas trop la solliciter. Toutes les touches proposent des keycaps identiques en plastique de forme légèrement incurvée.

Les doigts se positionnent naturellement avec une force de pression au centre ce qui renforce la précision.

Par contre, il est dommage que les différentes touches Macro ne profitent pas d’un revêtement particulier afin de les différencier au toucher. De même, et bien que ce K57 RGB Wireless vise les joueurs, son bundle ne propose pas de jeu de touches spécifiques afin de mieux identifier certains ensembles comme le classique ZQSD vital aux amoureux des FSP.

Comme nous l’avons souligné, ce clavier n’est pas de type mécanique. Il propose des contacteurs à membrane. Ils permettent d’abaisser fortement les nuisances sonores face aux Switchs mécaniques.

La frappe est silencieuse avec un léger bruit portant sur les graves si la pression exercée est forte. Le clavier peut sans aucun problème prendre place dans une salle de rédaction. Ses contacteurs s’accompagnent cependant d’un point d’activation un peu trop marqué selon moi. Face à un clavier mécanique, nous avons une réelle différence.

En appuyant sur une touche à un moment donné, elle s’enfonce d’un seul coup. A cela s’ajoute également un temps de repositionnement un peu plus long. Ces deux remarques sont cependant à relativiser car elles s’adressent aux puristes et aux joueurs très exigeants. Ayant joué plusieurs heures, le confort est là avec une réactivité suffisante pour tous les jeux.

Son paramétrage, sa maintenance et sa personnalisation passent par l’application iCUE. Elle permet de centraliser au cœur d’une interface commune la gestion de beaucoup de périphériques Corsair.

Réglages permet de mettre à jour les firmwares du clavier et du dongle USB, d’activer et de régler la mise en veille, d’activer la jauge de batterie dans la barre des taches ou encore de régler le taux de rapport du dongle.

Concernant l’état de la batterie, il est dommage qu’aucun % restant soit proposé. Nous avons seulement trois états.

La partie de gauche va permettre de personnaliser les touches macro, les effets d’éclairage et les performances (personnalisation de la touche Win Lock). Il faut cependant prendre un peu de temps pour comprendre toutes les possibilités offertes car tout n’est pas forcements évident lors de la première approche.

Il faut que le clavier soit branché en filaire pour avoir accès à une personnalisation touche par touche et toutes les possibilités autour du RGB.

Avant de conclure, évoquons la question de l’autonomie. Le clavier embarque une batterie Lithium-ion de 3200 mAH. Elle se recharge au travers d’une connexion USB. Selon Corsair, elle assure une autonomie de 35 heures en 2.4 GHz avec un RGB au minimum et 175 heures sans. La technologie de mise en veille permet de préserver la batterie mais demande une double frappe pour sortir le clavier de son sommeil et observer l’action de la touche sollicitée. A l’usage, on s’y fait vite surtout qu’elle permet de repousser la recharge filaire.

L’autonomie va fortement dépendre de vos exigences en matière de RGB. L’absence de RGB va permettre une autonomie maximale, mais est-ce vraiment intéressant ? Pourquoi acheter un clavier sans Fil RGB pour ne pas profiter du RGB sans fil ? La meilleure solution à nos yeux est d’utiliser le RGB avec une intensité au minimum.

Dans cette condition et avec une connexion 2.4 GHz, nous avons enregistré une autonomie d’environ 30 heures. Le clavier a été utilisé à 80% en bureautique et 20% en gaming. C’est pas mal mais il est possible de faire mieux.