ROG Strix Scope RX, à l’usage
J’ai utilisé ce ROG Strix Scope RX durant plusieurs jours en jeu vidéo et en bureautique. Il s’agit d’un clavier gaming AZERTY 105 touches classique dans son organisation. Sa compacité, aidée par son design frameless, le rend agréable à utiliser et à regarder. Avec sa surface comptée, le RGB gagne en efficacité. Par contre, les touches se retrouvent rapprochées si bien qu’un peu de temps est nécessaire pour trouver ses marques.
Asus utilise une police d’écriture atypique ce qui peut surprendre. Anguleuse, elle participe au positionnement « gaming ». Concernant le look, l’usage de touches flottantes participe à l’aspect sport mais nécessite de lever les doigts. Il s’agit d’une approche universelle pour les claviers gaming.
Par contre, le système de stabilisateur rouge est visible ce qui, selon moi, ne participe pas au design de l’ensemble. De plus, cette couleur a un impact sur le rétroéclairage.
A l’usage, le confort de frappe est là avec un ensemble réactif. Chaque touche offre un retour rapide et franc, deux qualités appréciées pour des parties de FPS endiablées. Ces switches se montrent fluides et linéaires tandis que la distance d’activation de 1,5 mm améliore leur réponse en jeu vidéo. S’il n’est pas nécessaire de frapper de manière insistante grâce à une force d’activation initiale à 40 gr elle monte jusqu’à 55 gr en bout de course afin d’accélérer le repositionnement de la touche. Asus parle du temps de rebond. Au final, nous retrouvons une résistance affirmée. Le but est d’éviter les activations involontaires mais en contrepartie il ne faut pas être trop timoré pour profiter des toutes les avancées de ses interrupteurs.
La présence d’un port USB Type-A rend de grands services. Par contre, il est dommage que nous ayons affaire à de l’USB 2.0. Les débits proposés (environ 40 Mo/s) demandent beaucoup de temps en cas de transfert d’importante quantité de données.
Le clavier n’est pas silencieux. Nous sommes devant une solution moins bruyante qu’un clavier mécanique mais la frappe s’entend avec un son portant sur les graves. Nous avons aussi une remarque concernant les deux rehausses. Elles impliquent un angle important du clavier. Du coup, les poignets sont cassés à la frappe.
La possibilité de choisir entre le mode Fonction ou le mode Multimédia pour les touches F5 à F12 est un vrai plus. Il permet d’avoir des touches multimédia dédiées. J’apprécie la touche Stealth qui permet de cacher instantanément les applications ouvertes et de couper l’audio. Le clavier accepte l’enregistrement de macro à la volée (FN+Left ALT) et son association à une touche entre F1 et F8.
Une personnalisation poussée demande l’installation d’Armoury Crate. Asus tente au travers d’une unique interface de proposer plusieurs utilitaires. A l’ouverture, Aura Sync identifie tous les périphériques Asus compatibles avec la technologie Aura Sync afin de mettre en place une synchronisation.
Dans notre cas, nous avons une carte mère ROG STRIX X470-F Gaming, le clavier ROG STRIX SCOPE RX ou encore une ROG STRIX GeForce RTX 3090. L’onglet AURA propose plusieurs effets dont certains sont associés à des évènements de la configuration.
Cela peut concerner les températures (CPU ou GPU) ou ce qui se déroule à l’écran.
Pour aller encore plus loin, Effets avancées lance l’utilitaire Aura Creator avec des actions au niveau de chaque LED et périphériques (clavier, carte mère….)
L’onglet Appareils permet de choisir le périphérique souhaité. Chaque touche du clavier peut être redéfinie avec un vaste choix de possibilités allant d’un texte de saisie prédéfini à une désactivation en passant par l’ouverture d’un site Internet et le lancement d’une application.
Eclairage est explicite par son nom.
Nous retrouvons ici des outils de personnalisation du RGB concentrés uniquement sur le clavier. Enfin, Mise à jour propose de vérifier puis d’installer si besoin le dernier firmware disponible.
Toute cette personnalisation peut être liée à des applications et des jeux et peut être sauvegardée sous la forme de profils. Ces réglages deviennent indépendants car ils peuvent être sauvegardés dans la mémoire interne du clavier.