Clavier K70 RGB, les présentations.
Le K70 RVB est la dernière évolution des claviers Vengeance du constructeur Corsair. Il s’adresse en priorité aux joueurs et propose des contacteurs de touches 100% mécaniques grâce à la présence de switchs MX RED.
Il est livré dans une boite aux dimensions 47,3 x 21 x 8,5 cm. Elle présente les principales technologies proposées et met l’accent sur la partie rétro-éclairage entièrement personnalisable. Corsair n’hésite pas à annoncer qu’il s’agit du premier clavier au monde à utiliser des Switchs MX RVB capables de reproduire 16,8 millions de couleurs. Le rétro-éclairage et son animation sont gérés par un processeur ARM 32 bits.
Le clavier se présente avec des dimensions de 436 x 165 x 38 mm et un poids de 1,2 kilogramme sans son repose poignet. Son look n’est pas inconnu puisqu’il reprend le design du K70, testé dans nos colonnes. Il y a tout de même des différences avec des pertes et des avantages. Il n’y a plus de port USB, ni de touche interchangeable en bundle mais le rétroéclairage gagne en richesse. Il conserve sa forme et ses matériaux.
La coque est en plastique tandis que le revêtement profite d’une finition en aluminium brossé. Il propose un anti-ghosting complet, la possibilité de changer facilement les touches (le bundle ne dispose pas de la pince ni de touches spécifiques pour les joueurs à l’image du K70), plusieurs contrôleurs multimédia et un repose poignet amovible.
L’aspect général vise la sobriété (sans éclairage :)) avec des touches bien démarquées nécessitant de lever légèrement les doigts lors de la frappe. Elles profitent d’un système mécanique des Switchs MX RVB RED. Le couleur a son importance car elle détermine la nature de son mécanisme. Il y a une différence nette avec le K70 à Switchs MX Blue que nous avons testé. Le bruit est moins mécanique. Il s’oriente d’avantage dans le feutré tout en restant présent. La pression est aussi différente avec un appui plus doux et donc une frappe moins énergétique.
Le Rétro-éclairage du clavier propose une technologie différente de celle utilisée généralement sur les claviers dits à membrane. Pour le K70, chaque touche est éclairée par une LED. Il est facile de la vérifier puisque elle se dévoile en retirant son capuchon. Le passage au RGB a demandé cependant de revoir le concept.
Un partenariat a été mis en place afin de développer un commutateur de touche entièrement nouveau. Ce dernier reprend les caractéristiques qui définissent un interrupteur Cherry mais dispose d’un éclairage LED différent. Plutôt que d’ajouter la LED directement sur le corps du Switch (cas du K70), la LED RGB est fixée directement sur le PCB où repose chaque touche.
La lumière de la LED est alors diffusée au travers d’une lentille. Selon Corsair, ce choix d’intégration sur le PCB permet d’améliorer la fiabilité. Ce schéma permet de comprendre que l’ensemble des LED RGB du clavier demande des calculs pour être paramétrable et personnalisable. C’est ici qu’entre en action le fameux processeur ARM.
Le K70 RGB est annoncé avec un système 100% Anti-Ghosting. Le Ghosting est un terme désignant un phénomène peu apprécié par les joueurs qui sont adeptes de combinaisons de touches pour déclencher une action. Un clavier dit « gaming » a l’obligation de répondre à cette pratique sans l’apparition de symptômes bizarres. Par exemple, une combinaison OPK peut se transformer en OP si le K a été « Ghosted ». Il y a aussi la possibilité de touches qui ne semblent plus fonctionner ou qui fonctionnent sans avoir été sollicitées. Un clavier gaming disposant d’un Anti-Ghosting propose souvent cette technologie sur certaines touches particulières, généralement celles utilisées dans les jeux comme le célèbre block QSDZ et celui des flèches de direction. Il peut donc être concerné par les symptômes énumérés plus haut. Selon Corsair, ce n’est pas le cas du K70 RGB avec son 100% Anti-Ghosting.
De la même manière, Corsair met en avant du Full N-Key Rollover, un terme correspondant au nombre de touches (N) sur lesquelles vous pouvez appuyer simultanément sans qu’une seule ne soit oubliée. Le nombre N étant de 104, les possibilités sont donc énormes.
Enfin, le K70 RGB fait le choix de touches multimédia dédiées permettant de contrôler la lecture de médias, la mise en sourdine et la gestion du volume. Elles profitent au passage d’une évolution avec l’intégration désormais du rétroéclairage tandis que le logiciel de configuration permet de programmer des actions sous différents lecteurs multimédia (Winamp, iTunes, Windows Media Player, etc).
La présence de Cherry MX Red ne l’oriente pas forcement pour un usage bureautique intensif car le « clic » peut rapidement devenir énervant surtout si plusieurs claviers sont utilisés dans une salle de rédaction. Comme nous le disions, le bruit est cependant plus feutré que celui de Cherry MX Blue. Le son est moins métallique. Nous avons testé le clavier dans différentes situations. Il demande une frappe franche mais sans le besoin d’une pression importante, la sensibilité permet un survol légèrement appuyé.
Le K70 RGB affiche des dimensions de 438mm x 163mm x 24mm pour un poids d’environ 1,23 kilogrammes ce qui le rend plutôt lourd, une qualité afin d’assurer sa stabilité et son maintien sur un bureau lors d’une partie endiablée de jeu vidéo.
Corsair opte pour un design concave des touches, un choix pour limiter les risques de frappe ratée. Le toucher est agréable avec un revêtement doux et lisse.
Le clavier peut être réhaussé d’un centimètre environ grâce à quatre pattes arrières. Dans ce cas de figure, le frappe nécessite un poignet cassé vers le haut. Un repose poignet l’accompagne. Il propose un revêtement antidérapant et prolonge la largeur de l’ensemble de 4,5 cm.
La question du design est délicate car elle dépend des goûts de chacun. Corsair a cependant travaillé sur un look avec des matériaux nobles comme de l’aluminium brossé de très belle facture. Il y a cependant toujours le petit souci des vis apparentes que nous avions souligné lors du test que K70, c’est dommage car le K70 RGB est vraiment un bel objet respirant la qualité et la robustesse.
Sa connexion au PC se fait par l’intermédiaire de deux ports USB. A l’arrière, un switch permet de modifier la fréquence de rafraîchissement des informations transmises (8 ms, 4 ms, 2 ms, 1 ms et BIOS mode). Cependant, il n’y a aucune prise casque et micro.
Review Overview
Ergonomie
Frappe
Nuisances sonores
Equipement
Prix
Un must have pour les joueurs !
Le K70 RGB de Corsair est un clavier haut de gamme à destination des joueurs. Il bénéficie de matériaux nobles, d’une conception robuste, de touches multimédia dédiées mais surtout de switchs Cherry Red RGB. Son rétro-éclairage est une première avec un degré de personnalisation jamais atteint jusqu’à présent. L’utilisateur a à sa disposition, au travers de l’application CUE, des possibilités quasi-infinies pour customiser son clavier puisque chaque touche peut être configurée de manière individuelle aussi bien du côté de l'éclairage que de ses actions tandis que la création, l’importation et le partage d’effets d'éclairage accompagnent la programmation de macros, la réaffectation des certaines touches, la mise en place de profils. Le K70 RGB est un clavier unique et diablement efficace. Il est annoncé à 170 €, un tarif conséquent mais justifié devant l’innovation qu’il propose. Il n’est pas seulement un bel objet, c’est une belle réussite signée Corsair Gaming !
Après des test de la communauté, il a été trouvé qu’au lieu des 256 niveaux d’intensité des LEDs annoncées par Corsair, ce qui collerait avec le nombre de 16,8 millions de combinaisons (3 leds, 256 au cube), il ne s’agirait que de 8 niveaux d’intensité, ce qui mènerait à un nombre de “seulement” 512 combinaisons.
Le problème serait un problème de hardware, et donc non résolvable par une mise à jour du firmware. La publicité qui semble mensongère de Corsair se retrouve dans l’article, mais il serait plus intérressant de donner les vrais nombres.
Lien d’un post sur les forums Corsair qui montre le problème (très détaillé et en anglais) : http://forum.corsair.com/forums/showthread.php?t=133172