T1 Race, le montage et son utilisation.
Ce fauteuil T1 Race est livré démonté. Son montage n’est pas très complexe. Il se résume à quelques étapes.
La première est la préparation de la base en étoile où les cinq roulettes doivent prendre place.
Il ne faut pas hésiter à appuyer fermement pour bien faire rentrer le goujon. L’opération n’est pas simple et il est dommage qu’aucun « clic » ne permette de savoir si la roulette est correctement mise en place.
Ensuite vient se positionner le vérin pneumatique. Sa base la plus large est à placer vers le bas au centre de la base en étoile. Ajoutez ensuite le cache externe et surtout n’oubliez pas d’enlever le petit cache rouge en terminaison. Sans cela, il n’y aura pas de réglage possible en hauteur, ce qui pour un vérin pneumatique est embêtant.
Il ne reste plus qu’à préparer l’assise en fixant la base de contrôle à l’aide de quatre vis. Aucun outil n’est nécessaire car le bundle comprend la clé Allen M8 nécessaire. Pour l’orientation de la base de contrôle, une inscription (flèche) indique le sens.
Nous sommes quasiment à la fin. Il reste à placer le dossier sur l’assisse.
Sa fixation est assurée par deux bras métalliques latéraux et quatre vis M8.
Enfin pour terminer le montage, il ne reste plus qu’à placer le duo solidaire « assise et dossier » sur la base en insérant le cylindre du vérin dans le trou central de la base de contrôle.
La touche finale passe par la mise en place des caches latéraux en plastique. Ici les attaches sont assez approximatives. Commencez par le bas puis alignez les picots mâles avec les orifices des bras métalliques fixant le dossier. De notre côté, nous avons utilisé quelque frappes pour fixer l’ensemble.
Nous avons utilisé ce fauteuil Corsair T1 Race durant plus de deux semaines dans différentes situations. En clair, il est devenu le fauteuil à tester de différentes manières au labo.
Sur l’aspect esthétique, c’est une réussite, cela ne fait aucun doute. Cette remarque concerne le choix des formes, des lignes, du jeu de couleurs ou encore des motifs. Nous ne parlons pas de beauté car ce critère reste très personnel.
L’aspect sport est marqué avec du baquet et de trous au niveau de la zone du cou sur le dossier. Là encore, certains aimeront, d’autres non mais la cohérence est là avec un fauteuil à forte personnalité.
Son système de roulettes répond bien aux différents exercices possibles. Sur un parquet ou du carrelage aucun problème, le siège glisse parfaitement. Sur du lino, c’est un peu différent et quelques bruits accompagnent le changement de directement des roulettes.
Bien que nous soyons un peu en dessous de certaines autres références du marché, le siège supporte un poids maximum de 120 kg, ce qui répond à la plupart des usages.
Une fois assis, les deux accoudoirs sont agréables, en particulier grâce à leur structure « molletonnée» et leur finition « fibre de carbone ». Leur longueur et la largeur permettent de faire reposer l’avant-bras lors de l’utilisation de la souris. L’un de leur point positif touche aux réglages offrant un vaste choix de position, de quoi s’adapter au mieux aux besoins.
Par exemple, cela semble peu important mais le fait d’avoir une hauteur personnalisable permet de ranger l’assise du fauteuil sous un bureau pour libérer de la place dans la pièce. Le point négatif est leur structure finale en plastique qui mérite d’être renforcée. Il n’y a pas de risque de casse mais les deux accoudoirs ne sont pas parfaitement immobiles.
Sur la question du revêtement, l’imitation cuir est réussie avec des surpiqures de qualité et aucun faux-pas pour notre exemplaire. La finition est parfaite. Cependant, Corsair ne propose pas de perforation afin d’avoir une matière « respirante ». Du coup en cas de chaleur si l’on joue durant un long moment, la “chauffe” est inévitable au niveau du dos, des muscles fessiers, du haut de bassin ou encore des cuisses.
Le châssis est robuste et solide. La forme de l’assise et du dossier englobent bien le corps. Attention toutefois si vous avez de larges épaules 😉 Nous sommes assez proche de la sensation perçue avec certains sièges de voiture de sport. Par exemple, les cuisses se retrouvent bloquées sur le côté latéral extérieur tout comme le haut de bassin.
Cette sensation est d’importance car l’esprit sport est là ce qui peut déranger si vous recherchez un fauteuil offrant beaucoup de liberté de mouvement. Sur la question de la fermeté, avec les 14kg / m³ annoncés, nous avons personnellement un bon retour de sensation.
Le choix de proposer deux coussins pour le soutiens des lombaires et du cou est une bonne idée puisque le siège peut ainsi s’adapter selon la personne.
La démarche est plus souple qu’une intégration directe dans la conception du dossier.
