Test TK800F d’Oraxeat, bien plus qu’un fauteuil gaming

Oraxeat a récemment enrichi son catalogue produits avec un nouveau fauteuil gaming, le TK800F. Positionné sur le haut de gamme, cette référence vise les joueurs mais pas seulement.

Ce fauteuil arrive sur un marché concurrentiel armé de plusieurs arguments. Le segment du gaming est une cible mais Oraxeat voit plus large en jouant la carte de la polyvalence. Nous retrouvons du coup une référence capable de répondre aux usages professionnels. Son approche est « sport » mais au travers d’une robe en tissu axée sur le confort et la robustesse. Il s’arme d’une base en aluminium, d’un vérin de classe 4, d’accoudoirs 4D ou encore de roulettes de 60 mm de diamètre.

Nous l’avons testé durant quelques jours comme siège principal aussi bien pour jouer à Dying Light 2 que pour travailler. Ce TK800F offre-t-il des prestations « Premium » à la hauteur de son tarif de 549.99 € ?

TK800F, livraison et montage

L’arrivée de ce TK800F s’est faite remarquée au labo car son carton est imposant. Il est conseillé d’être deux pour le porter car le poids est là. Il faut dire que le contenu comprend toutes les pièces du sièges.

En effet, l’engin est livré démonté, il faut donc quelques étapes très simples pour le monter.

La première chose à faire est de préparer son pied en étoile avec la fixation des cinq roulettes.

Aucun outil n’est nécessaire, il faut juste un peu de force et ne pas hésiter à exercer une pression ferme.

La seconde étape consiste à installer le piston dans son logement tout en l’équipant du cache télescopique. A noter que la documentation indique de retirer le capuchon de protection rouge, cependant dans notre cas, il n’est pas présent.

Ensuite, l’assise a besoin d’accueillir le mécanisme d’inclinaison. L’opération se résume à consolider cette pièce à l’aide de quatre vis M8S. L’outil nécessaire est présent dans le bundle.

La seule partie délicate est de bien orienter au départ le mécanisme d’inclinaison.

Ensuite, deux bras en pastique sont à insérer à droite et à gauche en respectant une certaine orientation. Pour ne pas se tromper, il suffit de regarder la documentation.

La dernière pièce maitresse du siège arrive ensuite, il s’agit du dossier.

Il faut au préalable retirer les vis prémontées en latéral puis placer le dossier entre deux pattes métalliques puis de consolider le tout avec quatre vis M8L. Il ne reste plus qu’à placer les protections et de serrer l’ensemble avec soin.

A noter que les orifices profitent de petits tampons noirs afin d’améliorer le rendu et la finition.

Enfin, l’assemblage final a lieu en positionnant le siège sur le piston.

TK800F, présentation et usage

Ce TK800F est proposé en quatre combinaisons de couleurs dans les tons de noir et gris. Notre version s’accompagne d’une robe « gris clair et noir ». Ce duo facilite son intégration dans différents « Setup » et espace de travail mais sa forme ne laisse guère de doute sur son caractère racé.

Nous retrouvons des courbes de type « baquet ». L’approche est par contre atténuée avec des lignes douces. L’objectif comme nous l’avons souligné est de se positionner en tant que fauteuil de bureau et de chaise gaming.

Oraxeat l’équipe d’un tissu déperlant c’est-à-dire d’un tissu, généralement en coton ou en polyester, traité contre la pénétration de l’eau. Cette qualité est un atout dans les usages pluriels pour prévenir les tâches, faciliter l’entretien et garantir une bonne tenue dans le temps. Le tissu a également un autre avantage par rapport au cuir ou ou simili cuir. Il offre une ambiance plus chaleureuse et accueillante, en particulier en usage bureautique. Il est aussi plus agréable en cas de forte chaleur durant l’été.

Le bundle comprend deux coussins en velours pour soulager la nuque et les lombaires.

Du coté de l’équipement, nous retrouvons l’ensemble des standards d’un fauteuil gaming haut de gamme. Il s’arme d’une mousse haute densité (55 kg/m3) à mémoire de forme. A l’usage, l’assise est ferme permettant une posture relevée. En latéral, nous retrouvons deux accoudoirs 4D ajustables de 28 cm de long.

Ils accueillent de manière naturelle les avant-bras et les coudes. La mention 4D fait référence à leurs réglages. Ils s’ajustent en hauteur (33 et 39 cm), en avant et en arrière, à droite et à gauche ou encore une orientation intérieure et extérieure (jusqu’à 45 °). Leur surface est douce au toucher tout en proposant un coté molletonné agréable en particulier lors de l’utilisation du coude.

Le pied en étoile est en aluminium renforcé et les roulettes de 60 mm offrent une bonne glisse. Elle est assez bien dosée pour se déplacer facilement en étant assis tout en pouvant se relever à l’aide des deux accoudoirs sans risque de propulser le siège vers l’arrière.

L’ergonomie bénéficie de nombreux réglages. Ce TK800F s’ajuste en hauteur (51 et 60 cm), en bascule jusqu’à 20 ° (effet rocking-chair et possibilité de blocage) et dispose d’un dossier s’inclinant jusqu’à 135 °. Nous n’avons pas de position allongée.

Nous évoquions en introduction un style baquet mais au travers de lignes adoucies. Ce TK800F accueille des personnes de corpulence standard au travers d’ un style marqué mais avec un environnement visant le confort. Il supporte un poids maximum de 130 kg. Son dossier de 85 cm de hauteur offre 55 cm au niveau des épaules tandis que l’assisse de 13 cm d’épaisseur offre une profondeur de 56 cm pour une largeur de 52 cm.

A l’usage, ce TK800F offre une assise agréable et ferme. Je pèse 79 kg pour une taille de 181 cm. Les deux jambes ont de l’espace et ne se retrouvent pas serrées par l’approche baquet. Le dos profite d’une vaste surface tandis que les deux épaules sont bien accueillies. L’effet baquet est peu présent ce qui participe au confort. Le tissu semble résistant. Personnellement, je trouve qu’il a l’énorme avantage d’être silencieux. Il n’y a aucun bruit lorsque je bouge ce qui dans une salle de rédaction, où plusieurs postes de travail sont là, est une qualité. A première vue, la résistance face à l’usure est là mais il faudrait une utilisation de plusieurs mois pour en être certains.

Oraxeat propose un siège travaillé, c’est indéniable. Nous avons droit à une finition « Premium » au travers d’un châssis en acier, d’une base étoilée en aluminium et d’accoudoirs montés sur des armatures pleines réconfortantes.

Son look profite de surpiqures noires, d’un logo brodé tandis que les différentes formes géométriques offrent un rendu harmonieux.

Personnellement, je lui trouve un style équilibré entre le monde du sport et celui du confort. Des tas de petits détails sont à souligner comme à l’arrière du dossier des fermetures éclairs. En latéral, elles se fondent naturellement dans la couleur générale et se remarque à peine.

De même, le petit bouton latéral au niveau des accoudoirs avec sa finition « piano » ou les armatures « chromes » des accoudoirs sont des exemples soulignant que chaque détail a son importance.

Personnellement, l’unique point négatif est une vue dans certains cas sur l’imposant ressort utilisé par le dossier.

De leurs côtés, les deux coussins sont molletonnés et souples, particulièrement doux au toucher. Ils se déhoussent grâce à la présence de fermetures éclairs.

Sur la question de sa solidité, sa garantie standard de 5 ans et celle de 10 ans par simple enregistrement sur le site sont réconfortantes. Oraxeat a confiance dans sa mécanique.

Je n’ai rencontré aucune fatigue particulière à son utilisation durant plusieurs heures. Que ce soit en gaming, en bureautique (pour l’écriture de ce test par exemple) ou durant des séances vidéo, l’assisse se montre efficace et le dos est bien maintenu.  Il demande juste un peu de temps pour bien le régler selon sa morphologie. Son champ d’action est vaste sachant qu’Oraxeat le conseille pour des tailles entre 170 et 195 cm et un poids entre 60 et 110  Kg. Il accepte au maximum 130 kg.

Annoncé en versions noir, noir/gris clair, gris anthracite/noir et gris clair/noir, ce TK800F est positionné au prix recommandé de 549.99 €.

Conclusion