Le Coca-Cola est-il bon pour la santé ? Aux regards de plusieurs études, cette boisson semblerait être un cocktail explosif. Voici les étapes de son absorption et les conséquences sur le long terme de la consommation régulière de sodas.
Selon Blistree, Dans les 10 premières minutes, après avoir bu un Coca-cola, les 10 cuillères à café de sucre, soit 100% de l’apport quotidien recommandé, sont disponibles pour le métabolisme. Cette overdose n’aurait pas d’effet vomitif car l’acide phosphorique couperait le goût, permettant ainsi une tolérance.
Au bout de 20 minutes un pic de sucre surgirait dans le sang, provoquant une « explosion » de l’insuline. Le foie réagirait en conséquence en le transformant en graisse.
Une fois les 40 minutes dépassées l’absorption de la caféine serait terminée avec sa réponse, les pupilles se dilatent, la pression artérielle augmente et le foie donne le maximum de sucre au sang. Les récepteurs de l’adénosine dans le cerveau seraient désormais bloqués, empêchant ainsi la somnolence. 5 minutes plus tard la production de dopamine stimulerait les centres du plaisir du cerveau.
Au bout d’une heure, l’acide phosphorique se lirait au calcium, au magnésium et au zinc dans l’intestin inférieur, fournissant une nouvelle « impulsion » au métabolisme, le tout s’accompagnerait par de fortes doses de sucre et d’édulcorants artificiels qui contribuent à l’excrétion urinaire de calcium. Les propriétés diurétiques de la caféine entreraient alors en jeu, en clair, l’envie d’uriner arrive. Désormais il serait certain que le calcium va être évacué du corps ainsi que le magnésium et le zinc.
Tout ceci montrerait que, comme l’alcool, le Coca-cola et plus généralement les sodas sont à consommer avec modération.
Sur le long terme, une consommation régulière de sodas peut avoir des conséquences graves. En quatre ans, une prise de poids moyenne de 4,5 kilogrammes serait constatée chez les femmes. Les risques de diabète de type II augmenterait de facteur 2 tandis que la consommation de deux boissons sucrées par jour durant quatre ans augmenterait de 40% les risques de crises cardiaques ou de décès par maladie cardiovasculaires.