Le réseau des réseaux propose d’innombrables services mais son fonctionnement et ses usages ne sont pas sans conséquence sur l’environnement. Il est possible par certains choix de diminuer la demande énergétique.
Cette démarche et d’autres initiatives sont une nécessité car la demande énergétique globale d’Internet comprenant celle de son fonctionnement et celle des appareils utilisés pour se connecter, est galopante. En 2040, il est estimé que 500 milliards d’appareils connectés seront actifs. Si rien n’est entrepris pour minimiser les besoins, ils consommeront autant d’énergie que celle consommée en 2008 par l’humanité entière.
Nous avons différents moyens pour accéder à Internet et surtout différents appareils à notre portée pour consulter du contenu. L’étude « Internet, un gouffre à énergie » dévoile que le PC n’est pas la meilleure solution pour se connecter si nous souhaitons économiser de l’énergie.
Un smartphone consomme en moyenne 40 fois moins d’énergie qu’un ordinateur de bureau si bien que pour économiser de l’énergie, utilisez plutôt ce dernier ou une tablette pour gérer vos mails ou regarder des vidéos. Un smartphone consomme 5 fois moins qu’un ordinateur pour consulter mille pages, la pratique du surf est à favoriser sur son appareil nomade.
Sur PC, tous les navigateurs ne sont pas égaux. Il est avancé que Firefox et Internet Explorer sont les solutions les plus sobres contre Safari sur Macintosh.
Vous pouvez aussi faire une véritable chasse aux gaspillages puisque le mode veille de certains appareils high tech coûte une fortune. Par exemple 94% de l’énergie consommée par une console connectée se fait en mode veille.
Si ces recommandations s’adressent aux internautes, il existe aussi des solutions pour les professionnels comme faire évoluer les outils des sites Internet afin de réduire leurs empreintes énergétiques et le développement de nouvelles normes de basse consommation notamment en veille.
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1. Prendre en compte le cycle de vie
Pour que cette analyse fonctionne, il faut y inclure tous les tiers - internautes, réseau, et centres de donénes - et toutes les étapes du cycle de vie. Or, une connexion 4G consomme 23 fois plus d'énergie qu'un connexion ADSL. Et la consommation énergétique sur la phase d'utilisation n'est pas la principale source de consommation d'énergie pour un smartphone ou un ultrabook récent (c'est la fabrication).
2. Energie = un impact parmi bcp d'autres
En France, sauf à s'intéresser au stress hydrique et aux déchets radioactifs, la consommation d'électricité représente un impact mineur par rapport aux impacts associés à la fabrication et à la fin de vie des équipements utilisateurs. Il vaut donc mieux se concentrer en priorité sur l'allongement de la durée de vie des terminaux.
3. L'overhead du navigateur est epsilonesque
En terme de consommation d'énergie, le choix d'un navigateur plutôt qu'un autre est quasiment invisible. Par exemple, la puissance nominale de mon Thinkpad T400 est de 19 watts. L'affichage d'une page dans un navigateur, quel qu'il soit, engendre un appel de puissance de 25 watts pendant quelques secondes puis on revient au nominal le temps de lire cet article. Le facteur temps écrase complètement les quelques milliwattheure (mWh) de différence. C'est epsilonesque !
4. Quelle source pour les conso d'énergie ?