20 000 serveurs, soit 30 DataCenter peuvent-ils être à l’origine d’un taux de rejet de CO2 nul lié à leur fonctionnement? T-Systems répond par l’affirmatif en dévoilant sa solution basée uniquement sur l’utilisation d’énergie, issue de sources renouvelables.
En Allemagne, T-Systems a annoncé, au début du mois de novembre, la mise au point d’un système permettant à 30 Datacenter de fonctionner sans aucune émission de CO2. La solution ne réside pas dans le captage des émissions mais dans le type de productions d’énergies nécessaires. Elle est exclusivement issue de sources renouvelables de nature hydroélectrique. Les compléments, si les besoins s’en font sentir, proviennent d’autres sources écologiques.
Avec une telle solution, le fournisseur de services ICT (technologies de l’information et de la communication) dispose d’un atout de taille afin de proposer à ses clients d’améliorer leur équilibre énergétique mais aussi de protéger l’environnement.
T-Systems collabore en paralléle avec le géant Intel dans l’amélioration et l’optimisation des Datacenter. Les deux voix explorées sont les plafonds modulables des locaux, afin de changer le volume d’air devant être refroidi et la mise au point d’un générateur de fumée rendant l’air visible. Avec la maitrise de ses deux aspects le but est de positionner de manière optimale le matériel informatique dans la pièce.
Enfin T-System indique que pour la filiale de Deutsche Telekom des serveurs Blade sont utilisés. Ils disposent de la faculté de partager des composants et de déconnecter certains de leurs modules s’ils ne sont pas utilisés.
Source : T-System via GreenIT.fr
La source d’origine n’est pas Green-IT.fr mais GreenIT.fr (sans tiret). L’article est publié ici.
Facile…
Prenez 1000MWh d’électricité “d’avant”, ni “propre”, ni “sale”. Dans cette électricité, prenez les 8% d’électricité hydraulique, appelez-la propre, dites que vous alimentez les datacenters avec. Les 92% seront refilés aux ménages qui pour la plupart ne sont pas prêts à payer le moindre centime pour avoir de l’électricité “propre”, alors autant leur refiler de l’électricité “bien sale”, c.a.d. à 100% non renouvelable, pas de l’électricité à 92% non renouvelable, qui est bien trop propre pour ces “mauvais clients”.
Et voilà comment alimenter 30 datacenters en électricité propre, sans produire le moindre KWh propre supplémentaire.
Où alors, qu’on me dise où se trouvent ces nouveaux barrages hydroélectriques en Europe…
Bref, ça tombe bien que ce soit produit à base d’eau, car c’est un beau cas de “greenwashing”.